par AIMSIB
Étonnement cette semaine à la lecture de la presse médicale électronique, le Dr Peter McCullough a posté une critique peu flatteuse de la fameuse étude officielle française EPI-PHARE sur les données du SNDS qui voulait rassurer sur la sécurité d’emploi des vaccins anti-Covid bivalents par rapport à l’injection monovalente : horreur, non seulement les statisticiens français ont oublié de comparer les vaccinés aux non vaccinés mais, en plus, ils n’ont pris en considération que quatre pathologies. Aux ordres de qui sont-ils ? Bonne lecture.
Voici le titre de sa critique : Des centaines de Français souffrent d’accidents cardiaques après des rappels bivalents. La fenêtre réglementaire d’observation de 30 jours englobe les crises cardiaques, les accidents vasculaires cérébraux et les caillots sanguins.
Il s’agit de la revue critique d’une lettre à l’éditeur du NEJM écrite par les responsables français de la pharmacovigilance des vaccins (groupe EPI-PHARE de l’ANSM) qui ont donc accès à toutes les données des autorités sanitaires.
Il existe donc bien une possibilité de recouper les bases de données concernant le statut vaccinal et celles concernant les pathologies des vaccinés et ceci sans rompre l’anonymat puisque chaque personne est désignée par un numéro anonyme.
Il faut ajouter à la critique du Dr McCullough que cette étude compare des vaccinés avec le monovalent avec des vaccinés avec le bivalent, mais jamais il n’est question de non vaccinés : donc il est impossible d’en déduire quoi que ce soit sur la fréquence des effets cardiovasculaires du vaccin Covid et pourtant les auteurs concluent que leurs résultats prouvent l’innocuité du vaccin bivalent. En effet pour eux, il n’est pas pire que le monovalent !
Ils retrouvent en effet 1 effet grave pour 1000 personnes injectées (en ne prenant en compte que les AVC, infarctus du myocarde et embolies pulmonaires, et en excluant les personnes décédées d’une autre pathologie « non liée au vaccin » dans les 21 jours suivant l’injection !)
Il faut noter que d’après le matériel supplémentaire fourni avec l’article sur 1 148 036 personnes vaccinées entre le 6 octobre et le 9 novembre 2022, seules 470 962 ont été retenues pour cette étude. La majorité des participants ont reçu 3 doses de vaccins avant l’étude (et ils y ont survécu ceci excluant les personnes décédées avant de les avoir reçues).
Un tiers des participants ont une histoire d’infection Covid (temporalité non précisée) ce qui pose le problème de l’efficacité du vaccin.
L’avis de Peter A. McCullough, MD, MPH
« J’ai siégé ou présidé deux douzaines de comités de surveillance de la sécurité des données pour des essais randomisés de nouveaux médicaments ou dispositifs expérimentaux. Je peux vous dire de première main que pour les vaccins COVID-19, une fenêtre réglementaire de 30 jours après l’injection est correcte pour juger de l’attribution des événements de santé au produit lorsque les événements indésirables d’intérêt sont connus pour être causés par la protéine Wuhan Spike induite par l’ARNm.
Jabagi et al, NEJM, ont fait état d’événements cardiovasculaires survenus après des injections de rappel bivalents d’ARNm BA4/BA5, à partir du système national de données de santé français relié à la base de données nationale de vaccination COVID-19. Toutes les personnes âgées de 50 ans ou plus et ayant reçu une dose de rappel entre le 6 octobre et le 9 novembre 2022 ont été incluses dans l’étude. Les évènements de type AVC ischémique/hémorragique, infarctus du myocarde ou pulmonaire sont survenus chez 335 malheureux.
Les auteurs commettent l’erreur de diviser le nombre de cas par le nombre total de personnes vaccinées et de comparer les taux d’effets indésirables entre récipiendaires du bivalent et du monovalent. Aucune de ces opérations n’est valable puisque la saisie des événements est incomplète et que la comparaison n’a pas été faite avec un placebo ou un groupe de contrôle.
Ces données suggèrent qu’un grand nombre d’événements de sécurité bien caractérisés, graves et potentiellement mortels se produisent dans les 21 jours suivant les injections de rappel d’ARNm bivalent. Tous ces événements doivent être considérés comme graves et directement attribuables à la vaccination par COVID-19 et, inversement, si les injections n’avaient pas été reçues, ces personnes seraient selon toute probabilité en vie et exemptes de ces complications aujourd’hui. »
source : AIMSIB
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Source : Lire l'article complet par Réseau International
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