La courageuse journaliste de Brut résume la difficulté de son enquête en Palestine.
« Quand j’ai proposé ce sujet à la rédaction de Brut, en fait, ça a pas mal fait débat. Est-ce qu’en faisant un focus sur les colons juifs radicaux en Israël, on risquerait pas de nourrir l’antisémitisme en France ? »
Petit correctif : Est-ce qu’en faisant un focus sur les colons juifs radicaux en Palestine, on risquerait pas de nourrir l’antisionisme en France ?
Réponse : évidemment. Elle poursuit :
« On a donc choisi d’aller à la rencontre des différentes jeunesses juives israéliennes. Les jeunes des collines, qui sont ultranationalistes, religieux et pro-colonisation, mais aussi des jeunes activistes d’extrême gauche qui sont, eux, contre la colonisation. »
Ce sont évidemment ces derniers qui servent de vitrine démocratique au pouvoir d’extrême droite raciste de Tel-Aviv. On appelle ça une opposition contrôlée. On a la même en France.
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