par Panagiotis Grigoriou
Temps qui défile. Au 25 mars dernier, bien vite passé, le pays grec faisait encore semblant de célébrer sa fête nationale, en très lointain souvenir d’ailleurs retravaillé, de la Révolution des Hellènes, initiée en 1821. C’était alors pour se libérer du joug des Ottomans… pour sitôt choir dans le puits sans fond ni fin, de Londres et des Rothschild. Nouvel État grec par un si vieux monde moderne.
Puits donc sans fond. Lorsque l’on tombe dedans, la chute ne s’arrête plus. La date inaugurale de la Xénocratie depuis récurrente, est comme on sait celle de l’assassinat du premier et visiblement pour l’instant, dernier Gouverneur des Grecs, choisi par les Grecs, Ioánnis Kapodístrias, c’était le 27 septembre 1831, ou le 9 octobre pour le calendrier grégorien adopté en Grèce en février 1923, sur les marches de l’église Saint Spyrídon de Nauplie.
D’après la version officielle, les assassins sont le frère et le fils de Petrobey Mavromichális, Constantin et Georges, et en réalité, les vrais assassins étaient des agents liés aux intérêts britanniques, agissant sous la couverture agissante des Mavromichális, avec il faut le signaler, toute la complicité de l’Ambassade de France à Nauplie, alors capitale du pauvre pays.
Kapodístrias avait toutefois été désigné Gouverneur du jeune État grec indépendant par l’Assemblée de Trézène en 1827, après avoir été, de 1816 à 1822, Ministre des affaires étrangères du tsar Alexandre Ier de Russie, conjointement avec Nesslrode.
Mais en 2023, sous la Xénocratie renouvelée, voire accentuée par ces années de la Troïka depuis mai 2010, les officiels ont déposé leurs couronnes devant le monument aux morts de notre bourgade du Péloponnèse, quand le discours central, assumé par un enseignant du Lycée et des lieux, a répété les stéréotypes que le Régime impose depuis 1831, et qui reproduit sans cesse, à défaut de faire la lumière sur toute la vérité historique.
Et c’est ainsi, que certains rares élus locaux, lesquels ont certes accompli leur geste de la couronne et du monument aux morts ; néanmoins, sous le signe de la tristesse. Paroles par exemple d’une élue municipale, laquelle n’entend plus se représenter cette année et ceci par profond dégoût.
« En cette journée, nous devrions surtout faire le deuil de notre Révolution trahie car assassinée, et malgré cela en même temps, travailler toutes nos solutions possibles et pratiques, pour le déclenchement nouveau comme urgent, d’un deuxième 1821 ».
Pourtant, il reste toujours quelque chose comme on dit. Les écoliers ont défilé fièrement, même si les enfants scolarisés en cette commune sont à 40% d’origine albanaise, ou quand déjà les familles albanaises sont de la fête, histoire de participer.
Ensuite, ce sont les cafés et les tavernes en bord de mer qui ont fini par accueillir bon nombre parmi les habitants, ainsi que les rares visiteurs. En avant-goût de la saison, les premiers touristes étaient aussi de la partie, tant que leur… tribu sur mer des voiliers de location.
Puis, en ce pays grec où les histoires de caste, qui plus est, Xénocrates, se répètent de prédation en privilège, sitôt la fête nationale passée, l’antenne locale du Régime globalisé occidentaliste a annoncé depuis Athènes la prochaine dissolution du Parlement et la tenue des élections législatives anticipées pour le 21 mai prochain.
Depuis, toute le mécanique des oranges pressés sous les politicards les plus parasitaires que jamais, s’est mise en marche. Et comme toujours sous la Démocrature occidentale, les partis donnent toujours des réponses à la noix, aux grandes questions de ce qui devrait être alors le vrai débat public.
Dans notre… humble compréhension des choses, cette fausse compétition électorale, recèle déjà deux énormes enjeux cachés : les enjeux nationaux, notamment celui de la mer Égée, ainsi que celui du grand scandale de la « redistribution » des biens… par la prédation légalisée des terres et des richesses et qui se déroule actuellement dans le contexte de la dite « modernisation » violente de l’économie.
Ce sont les vraies questions qui domineront l’actualité bien de fond après les élections, peu importe même ce dont « nous avons discuté » lors des débats stérilisants, adressés aux nombreux débiles mentaux qui suivent encore les « grands » médias.
Deux exemples ; d’abord, il y a ces milliers de prêts accordés par le passé aux familles nombreuses et qui sont devenus « rouges » comme on dit en grec moderne sous la Troïka, familles donc qui risquent de perdre leurs logements.
Parallèlement, de nombreux fonds rapaces étrangers ou rarement grecs, sont en train de s’accaparer du parc appartenant aux grands groupes hôteliers grecs, qui, après avoir été coulés par des taux d’intérêt bancaires insoutenables, sont désormais obligés d’être rachetés.
Le stratagème est déjà rodé. Les fonds ne puisant guère dans leurs propres poches, mais ils sont financés par la dite « Caisse de Relance », autrement-dit par de l’argent public grec et européiste. Et en local, il y a par exemple le cas de certains députés SYRIZA comme autant de la Nouvelle Démocratie sous le dérangé et idiot Mitsotákis, lesquels ont emprunté deux millions d’euros d’une banque, pour sitôt acquérir auprès de la même banque, plusieurs dizaines de biens immobiliers saisis, pour une valeur réelle cumulée, de près de cent millions d’euros. Le vrai capitalisme a toujours été d’abord, une escroquerie entre initiés.
Le deuxième exemple est celui de la mer Égée, et plus précisément l’idée de démilitariser les îles grecques en cinq ans, qui est promue. Ou en d’autres termes, de reconnaître la « copropriété » de la mer Égée avec la Turquie.
Déjà, en cet avril 2023, ce qui restait encore des systèmes de défense antiaérienne, d’ailleurs il s’agit d’un armement d’origine russe, est offert au Régime frère des Mitsotákis, à savoir celui de la Khazarie bandériste de Kiev. Sans bien entendu provoquer le moindre débat politique au sein du « Parlement » ou sinon même, en dehors de celui-ci. Décidément, l’ultime mémoire tampon de la nation des Hellènes n’est plus capable d’accomplir le miracle.
Temps ainsi qui défile. Toute le mécanique des oranges pressés sous les politicards plus parasitaires que jamais, s’est ainsi mise en marche. D’après une « petite » presse athénienne, en Thessalie et plus précisément à Trikala, un certain Mikhélis Hadjigákis, ayant d’abord goûté au catéchisme de la London School of Economics et de sa Loge du monde, actuellement candidat sous la bannière du Mitsotakisme, jeune homme approchant la quarantaine, issu surtout du puissant clan familial composé de députés et de notables depuis près de 150 ans, serait en train de distribuer quelques billets de 50 euros, pour chaque vote potentiellement acquis. Business as usual.
La pratique est autant vieille que le monde politique grec, et elle concerne d’abord les gitans et déjà les migrants Pakistanais en cours de naturalisation, lesquels sont… si bien officiellement choyés par les élus de SYRIZA, dont un certain Balaoúras dans la région de Patras.
Et voilà comment la fête nationale a pris fin, et qu’un troisième violeur et pédophile, après deux autres amis personnels de Mitsotákis, vient d’être libéré quand il avait écopé en première instance de 401 années de prison dite « ferme ».
Enfin, une fille de 12 ans, victime de viol et de prostitution forcée à travers un réseau organisé par un autre proche du clan des Mitsotákis, a failli être assassinée chez elle car non protégée par le « Justice grecque », histoire sans doute de ne pas dévoiler un jour, tous les noms des politiciens et des autres nantis du Régime d’Athènes qui collaborent dans ce crime chronique, ainsi qu’à tant d’autres, dès l’assassinat du premier Gouverneur des Grecs, choisi par les Grecs, Ioánnis Kapodístrias, depuis ce lointain 27 septembre 1831.
Nous avons pourtant fêté notre fête nationale, sous le regard il faut dire stupéfié de notre valeureux Hermès de Greekcrisis. Triste État grec par un si vieux monde moderne.
source : Greek Crisis
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Source : Lire l'article complet par Réseau International
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