par Michel de Lorgeril
Je le dis et je l’écris depuis plusieurs années ! L’état de santé des populations des pays riches (USA et Europe occidentale en faisant simple) se détériore à grande vitesse !
C’est probablement le phénomène épidémiologique le plus important de la période.
Bien plus important que la Covid-19 même si les deux phénomènes se sont confondus depuis plus de 3 ans ; l’un accentuant les effets de l’autre.
Il semble inarrêtable. Il conditionne certains aspects des politiques suivies dans ces pays, notamment celle de l’immigration. Pourquoi ?
Parce que ce phénomène entraîne, entre autres choses, une diminution de l’espérance de vie des populations autochtones qui doit être compensée par l’arrivée de migrants si on veut éviter un assèchement de l’économie. Pas de progrès économique sans croissance de la population active !
D’autant plus que dans ces mêmes pays, la fertilité des jeunes couples autochtones se dégrade. On se reproduit de moins en moins… Donc…
Pour ma part, je n’ai rien contre les migrations heureuses ayant moi-même été accueilli gentiment dans plusieurs pays qui me proposèrent de rester !
Mon souci, comme médecin, c’est qu’un état de santé altéré est synonyme de maladies et de souffrances ; et ma vocation – ou plutôt mon objectif professionnel (comme celui de tous les médecins) – est de soigner les malades et soulager le souffrants. C’est mon métier. À mon âge, on ne se refait pas !
En France, les gouvernants et les autorités ferment les yeux !
Au Royaume-Uni, après une longue phase de sommeil, les épidémiologistes donnent l’alerte. Il était temps !
Pour aujourd’hui, je rapporte les graphiques d’une étude récente publiée dans une revue médicale de référence (ci-dessous).
Les auteurs (Oxford) analysent les données les plus récentes et les présentent sous forme de graphiques.
Dans le 1er graphique, ils comparent les données du Royaume-Uni (RU), assez catastrophiques, avec celles du Japon et de la France. C’est intéressant.
Qu’on ne se méprenne pas, si les anglais sont en avance dans l’adversité par rapport aux français et aux japonais, les français entament bravement leur descente et les japonais ne progressent plus annonçant très probablement leur prochaine descente.
Les auteurs d’Oxford proposent aussi une comparaison avec les pays du G7 et des modes de calcul un peu différents mais je ne rentre pas dans les détails.
J’ai agrandi le graphique pour que l’identité des pays soit bien visible. Les courbes sont un peu différentes d’un pays à l’autre mais la tendance générale est la même : toutes ces populations sont sur une mauvaise pente.
Les auteurs discutent la validité de leurs analyses et essaient de trouver des explications.
Selon eux, les malheurs du RU auraient surtout une origine économique. C’est irrationnel car d’autres pays sans crise économique majeure (USA, Canada, Allemagne) suivent peu ou prou les mêmes tendances.
Je laisse chacun réfléchir à ces données récentes qui mettent en perspective les évolutions les plus récentes notamment depuis 2019 et la Covid.
source : Michel de Lorgeril
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Source : Lire l'article complet par Réseau International
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