Le leader pseudo-communiste serait-il l’idiot utile de la Macronie ? Tout porte à le croire, tant Roussel s’en prend à Mélenchon – qui représente, malgré ses défauts progressistes (antiracisme, européisme, maçonnisme), le reliquat d’une vraie gauche sociale – plutôt qu’à Macron, qui a réussi à contrôler son opposition politique. Mais cela n’aura pas suffi à endormir les Français ; la preuve avec la contestation de l’arnaque de la retraite à 64 ans.
Quoi qu’on en dise, sur les grandes question (Russie, OTAN, Israël, finance, travail), Mélenchon tape juste. Et si l’on voit Roussel plus souvent que Lassalle sur les plateaux télé et radio, alors qu’il pèse moins lourd (802 000 voix au 1er tour en avril 2022, contre 1 101 000 pour le berger), c’est bien qu’il sert momentanément les intérêts du pool Macronie-médias mainstream.
Sauf que ça, ce sont les calculs oligarchiques, travail des ingénieurs sociaux de McKinsey et de l’entourage de Macron, qui, lui, est complètement déconnecté des réalités. Le calcul algorithmique est une chose, la réalité de la rue et de l’entreprise en est une autre. Le petit banquier surclassé chez Rothschild, flanqué de son Alexis Kohler en grande difficulté vis-à-vis de la justice, a perdu la main sur les affaires intérieures. Et on ne parle pas du garde-chiourme Borne, honni par tout un pays.
À l’extérieur, c’est pire : nous avons un président d’un pays en voie de tiers-mondisation. Déclassement et humiliation sont les deux mamelles de la France d’aujourd’hui. La seule issue pour ce président et sa clique en perdition, c’est la guerre, intérieure et extérieure. Que les jeunes se préparent !
La guerre intérieure est bien lancée depuis novembre 2018, avec victoire au forceps policier sur le prolétariat, incarné par les Gilets jaunes. Guerre en cours avec la classe moyenne depuis mars 2023 et la destruction du pacte social établi en 1945. Et guerre intercommunautaire permanente avec les 350 000 immigrés envoyés chaque année par l’oligarchie mondialiste déséquilibrer démographiquement notre pays. On peut les appeler, sans abus, l’armée de réserve du Capital, au sens propre comme au sens figuré.
Devant ce franco-fiasco voulu par l’Amérique et les mondialistes de Davos, nous sommes plongés dans une guerre homéopathique contre la Russie, dont aucun Français ne veut, à part BHL et le fils Glucksmann.
Dans son interview promo diffusée dans L’Express, Raphaël a ce cri du cœur :
« Et que ferons-nous si Trump revient à la Maison-Blanche ? »
Qu’il se rassure, le pouvoir profond US prend les choses en main… au risque de faire péter l’Amérique. Pour le hater BHL, tout va bien : son flop propagandiste est financé par les Français.
Roussel, évidemment, élude les problème de fond, à savoir l’axe Kohler-BHL : il préfère botter en touche, chez les fascistes d’opérette. Et puis, on découvre dans Le Monde qu’il est copain de Darmanin, et qu’il ne ferme par la porte à un ministère au cas où Darmanin entrerait à Matignon…
Fabien Roussel délire sur Radio Paris (ment)
« Et sa proposition [de Marine Le Pen] pour financer les retraites, c’est faites des mômes ! Elle transforme les femmes en utérus ! Mais enfin ? C’est travail, famille, patrie, l’extrême-droite n’a pas changé, c’est le retour de Pétain ! Mais il faut le dire aux Français ! »
Et la phrase qui résume tout :
« Je n’appelle pas, moi, à des manifestations violentes »
Source: Lire l'article complet de Égalité et Réconciliation