par Bardamu
On pourrait dire que l’on doit le premier modèle mathématique à un certain pasteur anglican du nom de Malthus. D’après les calculs de ce brave homme, la population progressait plus vite que les subsistances et que donc elle ne pourrait bientôt plus se nourrir. Comme la population actuelle est environ 8 fois plus nombreuse qu’à son époque, on peut donc en conclure que ses calculs étaient foireux.
Mais ces derniers temps, les peuples sont confrontés à une multitude de prévisionnistes qui nous pondent des modèles foireux, en voulez-vous, en voilà.
Tenez, dimanche dernier nous sommes repassés à l’heure d’été : en voilà une idée qu’elle était bonne ! Je vais paraphraser Coluche dans « Les Milieux Autorisés » (vous n’y êtes pas !) ; il se trouve qu’un beau matin, un centralien voulut « s’autoriser quelque chose » : il se lança dans le calcul des économies d’équivalent pétrole si on avançait les horloges d’une heure une partie de l’année et il trouva un gain de 300 000 tonnes par an, soit un super tanker. Sur une consommation annuelle tournant autour de 100 Mt qu’on ne pouvait prévoir avec une précision meilleure que 1 Mt, avouez que ça faisait riquiqui. Et pourtant, le gouvernement de l’époque sauta à pied joint sur la chose suite à la première crise pétrolière. Depuis, la France a même entraîné le reste de l’Europe dans cette aberration. On a dit qu’à la belle saison, ça permettait aux employés des ministères d’aller jouer au tennis en profitant du beau temps, mais ce sont des calomnies…
Depuis quelques décennies, un organisme créé par l’ONU, le GIEC, nous pond de temps en temps un rapport d’évaluation avec des modèles mathématiques d’une précision relative puisque les résultats des différents scénarios affichent une dispersion de 300%, une paille. Dans la réalité il se trouve que les observations donnent un résultat inférieur à l’estimation la plus prudente :
En 2019, Richard Lindzen déclarait : « Ce que les historiens se demanderont certainement au cours des siècles à venir, c’est à quel point une logique imparfaite, obscurcie par une propagande astucieuse et implacable, a en fait permis à une coalition de puissants intérêts spéciaux de convaincre presque tout le monde dans le monde que le CO2 provenant de l’industrie humaine était un danger, destructeur de la planète. On se souviendra de lui comme de la plus grande illusion de masse de l’histoire du monde – que le CO2, la vie des plantes, était considéré pendant un certain temps comme un poison mortel. »
Mais ces gens du GIEC sont très compétents, pensez qu’ils parviennent à nous expliquer qu’un gaz rare, comme le CO2, qui représente 0,0415% de l’atmosphère est ce pelé, ce galeux qui est responsable du réchauffement climatique, et que c’est l’homme, qui émet environ 4% des émissions totales de CO2 (96% étant de provenance naturelle, principalement du dégazage des océans qui contient 60 fois plus de CO2 que l’atmosphère). Ces grands scientifiques nous expliquent doctement que c’est à cause de la rétroaction positive de la vapeur d’eau… sauf que dans les nuages à grande dynamique verticale (les cumulonimbus) la rétroaction constatée est… négative !
En fait, comme le dit François Gervais, nous devrions dire Merci au CO2, car c’est grâce à lui que, depuis quelques années tous les records de rendements agricoles sont battus. Eh oui, car ce gaz « satanique » est la nourriture des plantes. C’est ainsi que les satellites d’observation de la Terre ont constaté que nous avions gagné en 40 ans l’équivalent d’un continent de biomasse supplémentaire ! Vous parlez d’une pollution !
N’importe quelle personne sensée, dotée de sens commun et de notion des ordres de grandeur peut comprendre que tout ceci n’est qu’une énorme plaisanterie, et s’indignerait d’entendre des individus disposant de chaires universitaires ou de responsabilités proférer ce genre de choses :
« Le seul espoir pour la planète n’est-il pas l’écroulement des civilisations industrielles ? Notre responsabilité n’est-t-elle pas d’agir pour y arriver ? » (Maurice Strong)
« Si nous n’annonçons pas de désastres, personne ne nous écoutera. » (Sir John Houghton, premier président du GIEC)
« La durabilité globale demande une recherche délibérée de la pauvreté, une réduction de notre consommation des ressources et le maintien d’un niveau élevé de mortalité. » (Maurice Strong)
« Nous avons besoin du support de la population. Nous devons capturer l’imagination du public. Pour cela, nous devons présenter des scénarios effrayants, faire des déclarations dramatiques et simplistes et ne pas laisser le doute s’installer. Chacun de nous doit décider quel est le juste milieu entre être efficace et être honnête. J’espère que ce sera les deux. » (Stephen Schneider)
« Il n’est pas important que ce soit vrai ; la seule chose qui compte est que les gens croient que c’est vrai. » (Paul Watson, cofondateur de Greenpeace)
« Nous devons nous appuyer sur la question du réchauffement global. Même si cette théorie est fausse, nous ferions le bon choix pour l’économie et pour les politiques de l’environnement. » (Timothy Wirth)
« Peu importe si la science du réchauffement global est de la fantaisie. Le changement climatique nous fournit la plus grande opportunité d’apporter la justice et l’égalité dans le monde. » (Christine Stewart, ministre canadien de l’Environnement)
« La seule façon d’amener notre société à un changement radical est d’effrayer les gens avec la possibilité d’une catastrophe. » (Daniel Botkin)
« Nous demandons un principe de réorganisation centralisée – à accepter sur base volontaire. Des changements mineurs de politiques, des améliorations modérées des lois et des règlements, de la rhétorique proposée au lieu de vraies réformes – toutes ces mesures ne seraient que des formes d’apaisement conçues pour satisfaire le désir du public de croire que des sacrifices, des luttes et des retournements drastiques de la société ne seront pas nécessaires. » (Al Gore, « La Terre dans la balance »)
« Les modes de vie et la soif de consommation de la classe moyenne aisée – d’énormes rations de viande, des énergies fossiles dilapidées, de l’électroménager superflu, du conditionnement d’air, et des résidences en banlieue – ne sont pas soutenables. » (Maurice Strong au sommet de la Terre à Rio, 1992)
« Toutes les formes de technologies compliquées sont des attaques contre la dignité humaine. Il serait désastreux pour nous de découvrir une source d’énergie, propre, peu chère et abondante à cause de ce que nous pourrions en faire. » (Amory Lovins)
« Un succès de la mise au point économique de l’énergie de fusion serait la pire chose qui puisse arriver à la planète. » (Jeremy Rifkin)
« Donner à notre société une énergie peu coûteuse, propre et abondante, serait l’équivalent de donner une mitrailleuse à un enfant demeuré. » (Paul Ehrlich)
« Mes trois buts principaux seraient de réduire la population à environ 100 millions d’humains, de détruire toute infrastructure industrielle et de voir la vie sauvage, avec son plein contingent d’espèces, revenir dans le monde. » (Dave Foreman, cofondateur de « Earth First »)
« La grande menace sur la planète est sa population : Il y a trop de gens, réussissant trop bien et consommant trop de pétrole. » (Sir James Lovelock, interviewé par la BBC)
« Une population limitée de 250 à 300 millions, c’est-à-dire, un déclin de 95%, serait idéal. » (Ted Turner, fondateur de CNN)
« Je crains que l’éradication de la variole ait été une erreur. Elle jouait un rôle important dans la régulation de notre écosystème. » (John Davis)
« L’extinction de l’espèce humaine n’est pas seulement inévitable mais c’est un bien en soi. » (Christopher Manes)
« Avoir des enfants devrait être punissable comme un crime contre la société, sauf si les parents détiennent une licence du gouvernement. Tous les parents potentiels devraient être contraints d’utiliser des contraceptifs chimiques, le gouvernement ne distribuant des antidotes qu’aux quelques citoyens choisis pour avoir des enfants. » (David Brower, premier directeur du Sierra Club)
Ce florilège montre que les personnes qui ont inspiré les décisions les plus consternantes de ces dernières décennies, portaient un amour singulier à l’humanité, sans qu’ils aient eu à pâtir dans leur carrière de déconstructeurs.
C’est sans doute la raison pour laquelle leurs disciples sont parvenus à lancer leur première tentative réussie de gouvernance mondiale à caractère malthusien, sentant sans doute que les populations étaient suffisamment prêtes à subir sans broncher les sommets d’ingénierie sociale à base d’injonctions paradoxales et de suppression des libertés.
Et devinez quel a été leur outil initial ? Vous avez trouvé : c’était bien sûr un modèle mathématique de n’ineffable autant qu’inamovible Niel Ferguson, l’homme qui s’est planté dans TOUTES ses projections depuis la grippe porcine.
Le bilan, qui apparaît de façon de plus en plus éclatante comme un acte d’accusation écrasant pour les promoteurs et leurs complices, sera-t-il suivi des actions de justice qui s’imposent ? L’avenir nous le dira, mais j’en doute…
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Source : Lire l'article complet par Réseau International
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