Par WD
La volonté de gouverner par ceux qui sont riches à milliards n’est pas une nouvelle donne moderne. Dès Crassus, les puissances de l’argent s’invitent dans le jeu politique. Avec elles, le paradigme sociétal change radicalement. Avec le duo Crassus/César, le monde Romain tombe dans le système dictatorial puis impérial. Jusqu’à sa chute, il ne changera plus et ne sortira jamais de sa fange décadente.
La volonté chrétienne monte en gamme grâce aux puissances de l’argent. Ces dernières s’accaparent des postes clefs au sein de la nouvelle communauté. Par ses intrigues, la secte de la nouvelle évangile se structure en une formidable hiérarchie où le peuple est encore banni du pouvoir décisionnaire. Ce n’est que sous l’impulsion Viking que les puissances de l’argent se sont effondrées.
On les retrouve dans les manœuvres souterraines contre les Templiers. L’ordre des chevaliers du Temple est une banque sans usure, inventeur du chèque, puissance maritime et militaire où ses membres sont statutairement pauvres et privés tant des possessions familiales que tributaires. Il est bâti sur le principe traditionnel trinitaire où l’égalité entre les trois corps constitués est parfaite. Les puissances de l’argent et Philippe le Faux-monnayeur sont en parfaite osmose. Ils détruisent l’Ordre au plus grand détriment des paysans et artisans qui y son attachés.
Il faut attendre l’épopée de Jacques Cœur pour voir ressurgir les puissances de l’argent en pole position politico-économique en France. Parallèlement, elles règnent à Venise, Florence et dans les villes hanséatiques. L’arrivée dans les affaires d’état des Médicis est bien connue en France et ailleurs. Les conséquences de l’Édit de La Paulette sont un basculement définitif dans la dictature financière dite à l’époque « bourgeoise ». Louis XIV appuie sa politique mégalomane sur les puissances de l’argent qui prendront entièrement le pouvoir 74 ans après sa mort.
Depuis la création de la Banque de France par les 200 fortunes françaises dont Napoléon et Joséphine étaient les 2 premiers investisseurs, les puissances de l’argent se sont accaparées définitivement du pouvoir en France. De l’autre côté de la Manche, c’était chose faite depuis Cromwell.
Les puissances de l’argent ont une place prépondérante dans la traite des noirs et la colonisation. Van der Layen ne peut contester l’implication d’une de ses branches généalogiques dans cette affaire ni dans celle de l’indépendance des USA. Sa vassalité envers l’état profond américain est naturelle voire innée.
Ce n’est donc pas une surprise que « l’élite secrète » de Jim Macgregor & Gerry Docherty alias les puissances de l’argent a fomenté la guerre des Boers et la grande guerre de 14/18. Elle a éradiqué les dernières monarchies non alignées aux Hanovre, détruit la concurrence économique germano-russe et remodelé la géographie européenne et africaine.
On retrouve les puissances de l’argent derrières la révolution bolchevique, l’accession d’Hitler au pouvoir et le partage du monde à Yalta. Depuis, elles se battent pour dominer l’ensemble de la planète contre les derniers reliquats de l’ancien monde souvent multimillénaire.
Les puissances de l’argent sont tout simplement la ploutocratie. Cette dernière se veut au-dessus des nations, des lois, des aspirations des peuples. La souveraineté d’un pays lui est odieuse. Qui dit pays dit culture, religion, aspiration communautaire, volonté de liberté et d’autonomie. La ploutocratie exècre l’indépendance des peuples. Elle ne supporte pas leur volonté de disposer d’eux-mêmes.
Dans l’acte, on la retrouve toujours derrières les bons à rien locaux qui veulent infléchir leurs sociétés propres vers des visions inadéquates à l’intrinsèque de leurs compatriotes. Ainsi on voit la déconstruction sociale et sociétale, la culture dégénérative. L’inversion des valeurs prend de plus en plus d’ampleur. La ploutocratie impose partout sa sous-culture, son modèle sociétal artificiel à portée délétère. Elle s’appuie sur des institutions qu’elle a crées telles, pour les plus impactantes actuellement, l’OMS, le GIEC, l’ONU, l’OTAN et la ribambelle de conservatoires, d’OMG et d’autres observatoires internationaux multisectoriels. Davos en est la synthèse.
Il ne faut pas être un fin limier pour retrouver Soros, Rockefeller, Gates, Al gore, Rothschild et consorts derrières toutes ces institutions. S’il y a des guerres sous faux drapeaux, il y a surtout des fausses intentions drapées de beaux discours nicodémistes. L’ingénierie sociale fait le reste. La peur et l’émotionnel conditionnent les âmes naïves. Elles shuntent de ce fait le raisonnement ou la puissance conative. En connexe, la médiocratie promue comme valeur supérieure parachève le phénomène.
Le conflit mondial actuel n’est autre que le dernier combat de la ploutocratie contre les nations non alignées à son Imperium. Certains pays vassaux veulent s’en défaire, devenir des relaps en rejoignant ceux qui sont dans la lutte contre l’hégémonie ploutocratique. Ils intègrent les BRICS et/ou l’OCS, mais en plus ils signent sous l’égide de la Russie ou de la Chine des partenariats régionaux qui englobent l’économie et le militaire. Le rétablissement des relations diplomatiques entre la triangulaire Iran-Arabie saoudite-Syrie est une victoire géostratégique considérable. Ce plan d’apaisement ouvre de nouvelles voies de la soie, des collaborations économiques, mais aussi il délivre un dédouanement vis-à-vis du dollar. De fait, il jette à l’eau une arme dictatoriale de la ploutocratie américaine. Qui dit Amérique, dit le camp occidental.
Les puissances de l’argent font tout ce qui est en leur pouvoir pour encercler géographiquement la Russie et la Chine. Outre l’avancée de l’OTAN à l’Ouest, elles mettent au sud-est la pression sur Taïwan, les Philippines, le Japon, la Corée du sud et quelques îles du pacifique. Un certain échiquier se met en place où les perspectives de paix n’ont pas de place. La guerre est fatale et nécessaire. Quel que soit l’issue, elle mettra fin à toutes ces manigances politiques qui pourrissent l’ambiance mondiale. Des gens meurent, souffrent, désespèrent à cause de ces combines économico-militaires ploutocratiques. Des pays sont spoliés, mis en esclavage. La corruption est systémique dans le monde ploutocratique. Si la ploutocratie gagne ce conflit, le monde Schwabien se réalisera. Nous en connaissons la teneur et la finalité. Rien de bon pour personne. Si c’est la visée multipolaire qui annihile la dépravation ploutocratique , c’est un espoir pour nous. Un espoir de redevenir, certes dans l’effort et la douleur, un pays digne de ce nom avec sa culture, ses rêves, ses projections. Un espoir d’un avenir prometteur, serein et juste. Un espoir d’une postérité non frelatée par des chimères sociétales destructives que les puissances de l’argent nous inculquent actuellement.
Source : WD
Source: Lire l'article complet de Profession Gendarme