Selon la justice administrative, l’état des réserves de kérosène de l’aéroport parisien de Roissy n’autorisait un « fonctionnement raisonnable » que pendant trois jours.
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Dans son ordonnance, consultée par l’AFP, le juge administratif a estimé que l’arrêté du préfet de Seine-Maritime « n’apparaît pas manifestement attentatoire au droit de grève reconnu et protégé par la convention de l’Organisation internationale du travail ». Selon la justice administrative, l’état des réserves de kérosène de l’aéroport parisien de Roissy n’autorisait un « fonctionnement raisonnable » que pendant trois jours. L’aéroport n’aurait ensuite pas pu « maintenir un trafic aérien qui prévienne des perturbations de l’ordre public liées à la présence massive de passagers privés de vols » et risquait de « provoquer des incertitudes susceptibles d’impacter la sécurité aérienne ».
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« La réalité, c’est que les motivations de l’arrêté sont lunaires », a réagi dimanche l’avocate de la CGT de TotalEnergies Elsa Marcel. « Ce qui se joue est politique. La décision arrive à un moment d’intense mobilisation face à un État qui tient sa position. On ne voyait pas un juge prendre une autre décision dans ce contexte », a-t-elle déclaré à l’AFP. « Les réquisitions sont en train de radicaliser les travailleurs. Ils sont en colère », a-t-elle ajouté, précisant que la CGT réfléchissait dimanche après-midi à un recours devant le Conseil d’État.
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