Dans un article récent de Radio-Canada «Fermeture du chemin Roxham : des organismes craignent le pire pour les migrants» parlant des organismes humanitaires dit ceci «Ce type de prise de décision […] dans le passé a mené à la création de nombreux réseaux de passeurs,» et «qu’il est possible que des réfugiés potentiels qui sont déterminés à entrer au Canada finissent par mourir en empruntant des routes dangereuses pour entrer au pays.»
Voilà de beaux textes pour nous rendre encore une fois coupables. Nous rendre coupables de notre générosité existante. C’est de notre faute si les illégaux traverse la frontière dans des endroits non-désignés. C’est notre faute que ces mêmes gens peuvent mourir de froid en mettant leurs vies en danger. C’est bien ça que ces organismes disent; nous sommes des sans coeur. Nous ne sommes pas digne d’être sur cette terre car nous laissons pas entrer…tout le monde.
Si nous avions des capacités d’accueil réaliste basées sur la science, faites en comparatif avec l’Europe, écrites et suivies par tous, il en aurait pas de problèmes de traverses de frontières et d’immigration de masse. Il est temps que le Canada se mettre à la tâche de faire ces études pour en finir avec ce problème récurrent. Il n’est pas normale d’avoir des discours discordants nationaux. Rien de tout ça à du sens.
La compassion de l’autre. Voilà le message que ces gens de ces organismes veulent nous transmettre. Et la compassion pour nous même? Peut-on avoir de la compassion pour nous autre d’abord? C’est écrit dans les textes officiels de l’Union Européenne, que la compassion commence d’abord par établir notre degré de compassion que nous pouvons offrir aux autres. Nous pouvons être ouvert envers l’autre à combien de degré? Avant d’avoir de la compassion envers l’autre il faut établir la compassion que nous sommes en capacité d’offrir. Pas le contraire.
C’est insultant de nous faire donner des leçons par ces organismes et les gens qui gèrent ces entités. Nous sommes le lieu sur terre où nous accueillons déjà le plus d’immigrants et voilà ils se permettent de nous faire la leçon?
La compassion doit passer par des critères pour notre capacité d’absorption comme les critères inscrits selon la Commission européenne: la taille de la population; le PIB total pour la population actuelle; le taux de chômage; la demande d’asiles historique.
Ces critères sont, comme le déclare la Commission elle-même, des critères objectifs, quantifiables et vérifiables qui reflètent la capacité de chaque pays membre de l’UE à absorber et à intégrer des réfugiés et des immigrants.
Après étude, l’Europe à établit un taux de ,25% de la population. Les États-Unis à un taux de ,39% de sa population. Ici au Canada et au Québec nous avons des taux CINQ fois plus élevés avec des taux de 1,3% et 1,6% car ici nous n’avons pas fait d’étude sur le sujet.
En appliquant ces taux, le Canada devrait accueillir, en tout et partout 100 000 personnes par année. Le Québec devrait accueillir au plus 20 000 personnes par année. La réalité est tout autre.
Et ils ont l’audace de nous rendre coupable.
Le discours ambiant nous transmet le message que nous sommes en chemin pour avoir une population de 100 millions pour l’an 2100. C’est la volonté du premier ministre actuel et non démenti par aucun parti d’opposition canadien, sauf le Bloc.
Rappelez-vous, quand nous étions 26 millions, il y a une trentaine d’années, le Canada fournissait au marché extérieur, du blé, du minerai, du pétrole, du bois et des ski-doo. Voilà, en gros ce que ce pays produisait pour le marché extérieur.
Nous voilà, aujourd’hui rendu à 39 millions habitants et nous produisons pour l’extérieur: du blé, du minerai, du pétrole, du bois et des ski-doo.
La théorie que plus de monde produit plus ne tient pas la route. Nous n’avons pas diversifié notre économie. Nous produisons essentiellement, les mêmes choses qu’avant l’immigration de masse qui a déferlé sur le Canada depuis trente ans.
Que nous apporte cette immigration de masse que de la sur-consommation, la sur-population, la sur-pollution et un stress incroyable au niveau de nos systèmes publics de santé et d’éducation et le domaine de l’habitation? Pourquoi recevoir tant d’immigrants si ceci n’aide en rien notre diversification des marchés, n’aide en rien nos pénuries de main-d’oeuvre dans des secteurs clés et vitaux de notre société? À quoi ça sert?
En plus, il ne devrait avoir aucune demande de réfugié venant du Sud, car ils sont déjà dans un pays sûr, les États-Unis.
Nous devons avoir une grande compassion envers l’autre. Établir notre compassion pour mesurer sa capacité, ne devrait pas interférer, selon les défenseurs des droits des autres versus les droits des nôtres. Nous devons nous effacer pour faire place aux autres sans rien dire. Voilà leur compassion qu’on doit appliquer envers nous-mêmes.
En terminant l’article cite ceci:
«Le Québec subissait les contrecoups de ces arrivées très, très importantes de demandeurs d’asile qui entraient de manière irrégulière. Ça créait une pression vraiment énorme sur les groupes qui accompagnent les personnes immigrantes pour faciliter leur intégration», a expliqué la ministre québécoise de l’Immigration, Christine Fréchette, en entrevue à RDI, samedi matin.
De manière irrégulière? Vraiment?
D’abord le réfugié doit faire une demande AVANT d’entrée au pays, ensuite il doit se présenter à un poste frontalier ouvert et ensuite il NE DOIT PAS traverser une frontière de façon illégale.
Déjà TROIS manquements graves pour les gens qui vont venir vivre avec nous, à nos côtés et on doit tourner la tête et ne rien dire? C’est le genre de personne que nous accueillons ici? Ils ne sont même pas au pays déjà qu’ils ne respectent pas les bases du fonctionnement de notre société? Et nous devons avoir de la compassion envers des gens comme eux qui trichent avant même d’arriver ici?
Il est plus que temps d’établir nos capacités d’absorption et de les respecter.
Source: Lire l'article complet de Vigile.Québec