Le peuple est divisé en fractions irréductibles traversées par des idéologies contradictoires. Les manifestations actuelles vont se résorber d’elle-mêmes à défaut de meneurs éclairés. On ne lutte pas contre l’ordre oligarchique en arborant des panneaux gribouillés de slogans.Bonaparte et Murat sont les seuls à avoir pris d’assaut le conseil des Cinq Cents – pour en chasser les 500 députés qui y siégeaient La révolution ne peut être le fait que d’une fraction du peuple guidé par une élite consciente des enjeux. Confronté à l’abolition des corporations , Bonaparte, paré des atours d’un empereur républicain, s’employa à parachever l’idéal révolutionnaire en inscrivant dans le marbre les bases d’un modèle socio-économique éminemment individualiste qui se répandit, comme une traînée de poudre, au fur et à mesure de ses victoires militaires contre les Monarchies. La forme et les contours d’une révolution ne sont pas identifiables maintenant. Dans le carcan d’un système matérialiste paroxystique , la réalité économique s’impose au pouvoir politique. Les Français ont longtemps vécu au-dessus de leurs moyens grâce à l’Etat providence et à la manne financière des aides sociales. Pétris d’idéologie anti-raciste, les Français , dans leur inconscience, ont accepté de partager un flux ininterrompu d’allocations avec des immigrés qui affluaient par vagues successives, soit clandestinement, soit dans le cadre du regroupement familial .Victimes de la tyrannie des loisirs ,les agents privés et publics n’ont jamais été aussi endettés. La conjonction des facteurs d’endettement, d’inflation à 10 % l’an et de taux d’intérêt élevés , constituent un cocktail explosif qui va obliger les tenants du grand reset à agir contre les peuples récalcitrants aux coupes budgétaires. La baisse du taux de productivité ne permettra plus de compenser le déficit démographique. Avec l’avortement, dix millions d’autochtones manquent. On perd toujours à s’allier aux démons !A l’ère de l’ IA, 7 millions de fonctionnaires en France mais 2,5 millions en Allemagne. Face à une dette de 3000 milliards, un plan de stabilité de 75 milliards d’économies budgétaires pour 2027. Le déficit du commerce extérieur s’établit à 164 milliards, faute d’investissements suite aux délocalisations. Sans un meneur capable d’accélérer l’Histoire via une contre-révolution, le mondialisme ne pourra s’effondrer que par le rejet de la culture de mort qui est consubstantielle à la survie du Davos.
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