N’en déplaise à beaucoup qui ont cru voir dans la tentative de coup d’État du premier octobre 2017 à Barcelone un mouvement démocratique et pacifique résistant aux forces de l’ordre d’une Espagne post franquiste, la réalité est tout autre. L’appareil séparatiste catalan qui vise, entre autre, à camoufler plus de trente ans de combines; de malversations et de détournement de fonds publics dans l’autonomie catalane, en Espagne et ailleurs, est foncièrement euro-atlantiste comme le démontre une fois de plus la cellule d’investigation de l’association suisse, apolitique, « Catalunya peuple d’Espagne CPDE », enregistrée IDE: CH430968285. Mais d’autres comme le politicien français François Asselineau le dénonce publiquement depuis une demie douzaine d’années ou encore le professeur madrilène Juan Antonio de Castro de Arespacochaga.
Le scénario exclusif euro-atlantiste s’inscrit dans le cadre de la posture géopolitique des États-Unis à l’échelle mondiale. Celui-ci a été renforcé avec la doctrine Wolfowitz en 1992. Le faucon de la Maison Blanche Paul Wolfowitz avait souligné que la mission des États-Unis dans l’ère de l’après-guerre froide consisterait à s’assurer qu’aucune superpuissance rivale ne soit autorisée à émerger en Europe occidentale, en Asie ou sur le territoire de l’ancienne Union Soviétique.
Dans cette perspective, l’affaiblissement continu et la domination sur le concept de l’État nation deviennent la norme au profit de l’Oncle Sam. On retrouve dans cette logique et dans les faits des personnalités qui à l’instar de George Soros se disent « hommes d’État sans État » tels que klaus Schwab et Ursula von der Leyen, l’actuelle présidente de la Commission européenne.
Dans cette constellation, l’association « Catalunya peuple d’Espagne CPDE » a examiné les contacts et centres d’intérêts de Diplocat en Suisse durant l’année 2022. Rappelons que cette officine, créée à Barcelone en 2012, soutient de près comme de loin des initiatives servant à projeter la Catalogne dans le monde comme entité géographique et administrative souveraine. Ce qui n’a pourtant jamais été le cas historiquement et officiellement parlant. Et de présenter l’Espagne, sur le plan international, comme une ancienne puissance coloniale oppressive et inadaptée pour le dialogue démocratique : « Le pouvoir de convaincre ou soft power est la capacité à façonner les préférences d’autrui » Joseph S. Nye, University of Harward (1990).
Du document de CPDE on retient que Diplocat n’affiche aucun contact russophone. Ce qui est surprenant vu le « travail » acharné auquel se livre la presse espagnole qui – pensée unique obligeant – présente les russes comme responsables de tous les troubles dans l’autonomie catalane. Cette analyse sur les activités de Diplocat en Suisse et en 2022 ne prétend pour autant pas être exhaustif. Il constate.
Alors que le monde entier est focalisé sur la guerre en Ukraine, l’appareil séparatiste catalan a redoublé ses efforts sur la scène internationale pour « acheter » de l’influence. Diplocat se concentre sur les grandes questions de société, telles que le repeuplement des campagnes, la parité hommes-femmes dans les parlements, l’accueil des réfugiés, la vaccination Covid-19, le lancement de satellites, les droits de l’homme, les bons offices, etc.
En Suisse, la fête catalane la Diada du 11 septembre est célébrée et parfois dans plusieurs villes du pays. La fête du livre et de la rose de la Sant Jordi a fait son apparition dans les rues de Genève.
Diplocat tisse son réseau laborieusement mais efficacement. A tel point que le propagandiste est devenu un acteur remarqué dans la cité de Calvin par les nombreuses ONG comme par les autorités locales. Dans le même temps, la diplomatie espagnole brille par son absence. Le gouvernement social-communiste en place à Madrid a besoin des sécessionnistes catalans dans sa majorité pour gouverner. L’appareil séparatiste a compris que séduire les faiseurs d’opinion et les foules en Suisse, à Bruxelles, à Londres, à Washington ou encore à New York ferait la différence à long terme. D’autant plus que le projet séparatiste s’inscrit dans le courant dominant de l’Occident actuel. Il se veut féministe, écologiste, LGBT, pro-vaccination Covid-19, gauchiste doctrinaire, piétinent les religieux, pro-immigration de masse, républicain tout en se soumettant au dictat de Bruxelles et au World Economic Forum (WEF). Quant aux euro-atlantistes, l’expérience sécessionniste catalane est intéressante à plus d’un titre. Elle sert de marqueur. Pour le monde occidental de demain. Un monde ultra-libéral où le sacré et le concept d’État-nation seront balayés. Cette analyse fournit également un indice supplémentaire sur la mainmise du mouvement sécessionniste catalan sur le dictionnaire en ligne Wikipédia dans lequel le discours a été retravaillé jusqu’à faire mentir l’histoire. On pensera, entre autre, à l’assassin d’Esquerra Republicana de Catalunya (ERC) qui y est présenté comme martyr. Quant au financement de l’officine, on nage en plein surréalisme. Tous les Espagnols y compris les catalans non séparatistes et ils pèsent pour le moins la moitié de l’autonomie financent, bien entendu à leur insu, la propagande sécessionniste.
Source : Lire l'article complet par Réseau International
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