La secrétaire américaine au Trésor, Janet Yellen, a tenté, jeudi 16 mars, de convaincre des parlementaires américains de la solidité du système bancaire des États-Unis, après la faillite de la banque SVB, tandis que les déboires de l’helvétique Credit Suisse agitent le spectre d’une contagion.
Dimanche, les autorités américaines avaient annoncé qu’elles allaient garantir le retrait de l’intégralité des dépôts de SVB et permettre l’accès à tous les dépôts de Signature Bank, un établissement new-yorkais qui a été fermé d’office dimanche par le régulateur américain.
La FED à la rescousse
En outre, la Réserve fédérale (FED), la banque centrale américaine, s’est engagée à prêter les fonds nécessaires à d’autres banques qui en auraient besoin pour honorer les demandes de retraits de leurs clients. « Nous avons estimé qu’il existait un risque sérieux de contagion de retraits massifs » chez les clients qui disposaient de fonds supérieurs aux montants garantis, « qui aurait pu faire chuter de nombreuses banques et déclencher des paniques », a souligné Janet Yellen.
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La situation sur le front bancaire fait vaciller les marchés mondiaux depuis la fin de la semaine dernière. Le géant bancaire Credit Suisse est dans la tourmente. Mercredi, il a essuyé la pire séance de son histoire en Bourse, plongeant de plus de 24%, poussant la banque centrale à venir à sa rescousse […] pour rassurer les marchés.
Après la faillite de la Silicon Valley Bank et les difficultés du Crédit Suisse, l’affolement des investisseurs se vérifie avec, notamment, la hausse du Vix, autrement appelé « indice de la peur », qui évalue le niveau de stress sur les marchés américains.
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