La CAQ fait les lois
Le ministre Dubé fait « SHAKER »
Les ballons bottés dans la mêlée collective québécoise par le gouvernement de François Legault n’arrêtent plus de nous tomber sur la tête.
Depuis l’abominable loi 21 abusivement appelée «loi de la laïcité du Québec», depuis l’annonce à l’aveuglette de la nécessité d’un 3e lien entre la ville de Québec et la rive sud, voici que le ministre de la Santé du Québec, Christian Dubé, nous déclare le plus naïvement du monde que «les colonnes du temple vont [shaker]», et qu’on songe à promouvoir la construction de deux hôpitaux privés!
De quel temple parlait donc innocemment le ministre Dubé? Peut-il préciser maintenant sa pensée cachottière?
Je pense que notre gouvernement a perdu le sens des proportions et des responsabilités, et que si les Libéraux disparaissent actuellement du Québec, la CAQ devrait faire un effort de mémoire afin de se souvenir qu’on a chanté, il n’y a pas si longtemps (du temps de Jean Charest): débarrassez-nous des libéraux».
Plus que jamais, les citoyens du Québec doivent se garder en santé, car c’est avec une carte de crédit que les soins de santé nous seront dévolus ici même dans cette «Belle province», tout à côté de l’Oncle Sam, milliardaire, des États-Unis. Les accords de l’ALENA font de plus en plus de ravage à notre société.
Déjà la formule dite «Coopérative de Santé» a commencé depuis des décennies à soustraire des fonds importants aux citoyens crédules voulant se faire soigner au Québec. Le désistement de médecins du réseau public n’arrête plus: sous le mensonge de prendre leur retraite, ces valeureux médecins vont faire la piastre au privé, laissant orphelins leurs patients moins fortunés.
Et il faudrait applaudir ce gouvernement qui fait «shaker» les colonnes du temple? Non merci.
Il faut recommencer à chanter de nous débarrasser de la CAQ avant qu’une nouvelle forme de «Partenariat Public Privé» vienne à nouveau empoisonner notre civilisation trop près des États-Unis d’Amérique, pays qui ne se gêne pas pour nous mettre au pas du néolibéralisme effronté.
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