par Kla.TV
Le tremblement de terre dévastateur du 6 février 2023 dans le sud-est de la Turquie et le nord de la Syrie a atteint une ampleur de destruction choquante. Mais ce que de nombreuses personnes acceptent impuissantes comme un coup du sort inéluctable ou comme « envoyé par Dieu » soulève, à y regarder de plus près, des questions qui doivent être clarifiées.
Transcription :
Le tremblement de terre dévastateur du 6 février 2023 dans le sud-est de la Turquie et le nord de la Syrie a atteint un niveau de destruction choquant, tandis que le nombre de victimes humaines continue d’augmenter dans des proportions presque incalculables.
Les scientifiques du monde entier sont extrêmement étonnés de l’écart considérable de plusieurs mètres entre les croûtes terrestres lors de ce séisme.
Des images inédites d’immeubles d’habitation s’effondrant complètement ou complètement renversés ne laissent que deviner à l’observateur la force extraordinaire de ce séisme. Mais ce que de nombreuses personnes acceptent impuissantes comme un coup du sort inéluctable ou comme « envoyé par Dieu » soulève, à y regarder de plus près, des questions qui doivent être clarifiées.
Ainsi, ces derniers jours, les témoignages se sont multipliés qui ont observé des anomalies dans le ciel turc juste avant le séisme, comme par exemple des formations nuageuses inhabituelles en forme de spirales, ainsi que des décharges électrostatiques persistantes et des éclairs dans la haute atmosphère. S’agit-il d’indices possibles de l’utilisation d’armes à rayonnement, qui peuvent également provoquer des tremblements de terre artificiels en utilisant les propriétés électromagnétiques de notre ionosphère ?
Le fait qu’il ne s’agisse pas d’une simple théorie du complot, mais d’une réalité de la technique militaire appliquée dans la pratique, devrait être évident au moins depuis une convention des Nations unies en 1976 (!).
Il est évident qu’à l’époque de la « guerre froide » entre les États-Unis et l’Union soviétique, une véritable course aux armements a eu lieu non seulement dans les catégories d’armes conventionnelles, mais aussi au niveau des armes météorologiques et sismiques. Leur existence et leur utilisation sont aujourd’hui encore largement tenues secrètes.
Pourtant, l’ONU a adopté une convention dite ENMOD, et ce n’est certainement pas sans raison. Cette convention interdit l’utilisation militaire ou toute autre utilisation hostile des technologies de modification de l’environnement.
Sont expressément mentionnés : les tremblements de terre, les raz-de-marée, la perturbation de l’équilibre écologique d’une région, les modifications des structures météorologiques telles que les nuages, les précipitations, les cyclones de différents types et les tornades, les modifications des structures climatiques, les modifications des courants marins, les modifications de l’état de la couche d’ozone et les modifications de l’état de l’ionosphère.
Depuis les années 70 au plus tard, les tremblements de terre se sont multipliés dans le monde entier, en particulier ceux dont l’hypocentre se trouvait à une profondeur relativement faible d’exactement 10 km – une zone particulièrement critique du point de vue sismologique, car l’eau stockée à l’intérieur de la terre est déjà très proche du point d’ébullition, c’est-à-dire de l’évaporation des gaz, dans cette zone. Avec seulement un peu d’énergie supplémentaire ciblée pour amplifier la fréquence de résonance terrestre, il est possible de générer de fortes ondes de pression à l’intérieur de la terre, qui ont un effet particulièrement destructeur dans les zones déjà exposées aux tremblements de terre.
De nombreux pays du monde ont signé la convention des Nations unies, y compris l’Union soviétique et les États-Unis, un peu hésitants dans les années 80.
Les États-Unis ont toutefois signé cet engagement volontaire avec certaines réserves, dont le contenu n’est pas encore public à ce jour.
Cette signature, il y a environ 40 ans, ne garantit toutefois pas que des systèmes d’armes aussi sournois n’ont effectivement plus été utilisés par la suite.
Il faut plutôt partir du principe que les techniques militaires déjà connues continueront à faire l’objet de recherches et que leurs possibilités d’utilisation seront encore précisées tant qu’il n’y aura pas d’accusations concrètes et contraignantes en droit international pour crimes de guerre contre l’humanité.
Il n’est pas prouvé que les séismes destructeurs survenus le matin du 6 février 2023 dans la région frontalière entre la Turquie et la Syrie ne soient pas une catastrophe naturelle, mais des crimes de guerre. Il est toutefois frappant de constater que les secousses de 7,7 et 7,6 sur l’échelle de Richter se sont produites l’une après l’autre à une profondeur d’exactement 10 km, la deuxième secousse ayant curieusement été « corrigée » après coup à 15 km. En outre, aucune pré-sismicité significative dépassant la valeur de magnitude de 4,0 n’a été enregistrée au cours des semaines précédentes. En revanche, des répliques, même plus fortes, se sont produites des centaines de fois dans les jours qui ont suivi. Il peut s’agir là aussi d’indices supplémentaires, de plus en plus nombreux, de l’utilisation ciblée d’armes sismiques. La preuve directe reste cependant difficile à trouver, en particulier pour dire précisément qui utilise insidieusement ces armes, qui sont interdites par le droit international.
Il y a toutefois d’autres particularités et d’autres questions autour du tremblement de terre dans le sud de la Turquie :
Par exemple la Turquie sous Erdogan est-elle devenue un allié de moins en moins fiable du point de vue de l’OTAN dirigée par les États-Unis ?
Par exemple, la volonté de coopération des Turcs en ce qui concerne l’adhésion de la Suède à l’OTAN n’a pas été visible jusqu’à présent, ce qui a fait tomber les relations avec les États-Unis au plus bas. En revanche, l’orientation politique et économique croissante de la Turquie vers la Russie et la Chine est devenue de plus en plus évidente ces derniers temps, et pas seulement en ce qui concerne l’approvisionnement en gaz naturel russe via le gazoduc TurkStream de la mer Noire. La Turquie est également devenue de plus en plus une plaque tournante importante pour l’approvisionnement énergétique de l’Europe et elle est elle-même l’un des plus grands acheteurs de gaz naturel russe. En tant que pays de transit, la Turquie revêt également une grande importance pour le commerce européen et asiatique du pétrole. Les conséquences du tremblement de terre sont actuellement massives pour le secteur énergétique turc en plein essor : l’exploitation de l’important terminal d’exportation de pétrole de Ceyhan, où aboutissent notamment les oléoducs en provenance du nord de l’Irak et de l’Azerbaïdjan, a ainsi été suspendue. Ces pipelines passent au milieu de la zone du tremblement de terre dans le sud-est de la Turquie.
Mais sous Erdogan la Turquie a également pris de plus en plus d’assurance sur le plan de la politique internationale.
Ainsi, grâce à l’initiative de la Turquie, un accord de paix a été négocié entre la Russie et l’Ukraine le 29 mars 2022 à Istanbul, mais cette initiative s’est heurtée à un net refus de l’Occident et a finalement échoué.
C’est également la Russie qui a transmis à la Turquie en 2016 des informations claires sur un projet de coup d’État militaire contre le gouvernement Erdogan, qui en était déjà à ses débuts, mais qui n’a pas abouti.
Aussi imprévisible que puisse être l’action du gouvernement turc du point de vue occidental, la Turquie est d’autant plus un partenaire stratégique important de l’OTAN. Après tout, la base aérienne de l’OTAN d’Incirlik se trouve au milieu de la zone frontalière turco-syrienne et donc non seulement près de l’épicentre du méga-séisme, mais aussi directement à la frontière avec les zones de guerre turco-syriennes et turco-kurdes, qui ne sont toujours pas pacifiées. De plus, Incirlik reste certainement une base aérienne importante, stratégiquement située entre la mer Noire et la mer Caspienne, qui étaient jusqu’à présent en grande partie des eaux territoriales russes.
Enfin, une voie d’eau extrêmement importante du point de vue économique et militaire stratégique se trouve sous contrôle turc : le détroit du Bosphore, qui passe par Istanbul, via les Dardanelles, et mène directement de la mer Noire à la Méditerranée, c’est-à-dire qu’il ouvre à la Russie la voie vers les océans du monde et, inversement, à la marine américaine la voie devant les portes de la Russie.
Si Erdogan ne se révèle pas être un portier fiable et docile dans ce domaine, il représentera alors un « risque sécuritaire » sérieux aux yeux des États-Unis.
Une raison possible pour l’utilisation d’armes sismiques comme moyen de pression et « coup de semonce » adressé au président Erdogan, dont la politique intérieure est déjà chancelante ?
« Pas du tout » pourrait-on dire, puisque les fidèles partenaires américains de l’OTAN sont arrivés très rapidement sur place, quelques heures seulement après le séisme, avec une grande armée de secouristes et de sauveteurs. Mais l’intervention américaine ne sera probablement pas aussi désintéressée que cela, si on considère que les interventions de secours de l’US Navy dans un passé récent ont également entraîné l’installation (bien préparée) de bases navales. C’est ce qui s’est passé par exemple après le tremblement de terre dévastateur de 2010 en Haïti et après le raz-de-marée de 2004 au large de l’Indonésie, où la présence de l’US Navy a permis de contrôler l’une des routes maritimes les plus fréquentées au monde, le détroit de Malacca, tout près de la porte de la Chine.
Il convient donc d’attendre et d’observer attentivement à quels intérêts des catastrophes naturelles aussi terribles profitent, surtout d’un point de vue géopolitique et militaire, et à qui elles nuisent durablement, en dehors de la population sinistrée.
Si l’utilisation d’armes sismiques proscrites au niveau international est confirmée par des preuves irréfutables, cette action doit être considérée comme du « terrorisme géopolitique » visant à l’extermination de masse et comme un crime de guerre de format XXL, et doit être placée dorénavant sous contrôle indépendant.
source : Kla.TV
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Source : Lire l'article complet par Réseau International
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