Par WD
En faisant le tour des réseaux sociaux, nous croisons de plus en plus cette prise de position qu’indique ce chapeau. De quelle France parlent tous ces gens ? Comme le rappelle à juste titre M. Asselineau « La France ne s’appartient plus ». Elle n’est plus qu’un territoire américain sacrifié sur l’autel de toutes les exigences économico-politiques de Washington. Dans la réalité de la gouvernance, dire « je suis pour la France » équivaut à dire « je suis pour l’Ukraine ». Ni plus ni moins.
En disant cela, nous avouons notre profonde mauvaise foi. Nous comprenons très bien le sens de cette position. Elle exige la paix et la quiétude en sous-jacent. Elle veut se dédouaner de la soumission atlantiste et prône la souveraineté de notre pays. Désir pieu, mais bien naïf.
Certes, la France n’a aucun intérêt dans ce conflit. Toutefois, elle subit le retour de bâton économique des sanctions, perd le peu de matériel militaire qu’elle a, se décrédibilise diplomatiquement en avouant sa forfaiture autour des accords de Minsk, se positionne en cobelligérante par le discours et l’acte. En un mot, elle a perdu son statut de grande nation forte, fiable et souveraine. Elle n’est plus qu’un roquet qui aboie tout en reculant. C’est le en même temps Macroniste.
Que nous le voulions ou non, la France plonge inexorablement dans la guerre. Les annonces de remettre le service militaire obligatoire, l’augmentation des crédits pour la défense et les exercices militaires actuels prouvent les intentions de nos dirigeants. Soumission Otanesque oblige. Jusqu’en Octobre, ce sera Jens Stoltenberg le big boss, le prédicateur haranguant les foules pour la croisade. Que fout un économiste de formation dans la direction de l’Otan ? Ceci indique le pour qui et le pourquoi l’Otan manigance. Après, il sera à la tête de la Banque centrale de Norvège, ce qui inquiètent certains Norvégiens à propos de l’indépendance de leur institution financière.
Être pour la France, c’est œuvrer pour la défaire du carcan tridimensionnel USA/Europe/Otan. C’est travailler dans tous les domaines pour rendre à notre pays sa liberté, son autonomie de geste et d’attitude. Ne pas s’investir, quel que soit notre niveau sur l’échelle sociétale, quel que soit nos moyens matériels et intellectuels, c’est entériner notre servilité.
Les partis politiques et les dynamiques souverainistes n’ont pas l’audience qu’elles devraient avoir. Ce qui prouve que la majorité des gens n’a toujours pas percuté sur l’arnaque générale. Elle n’a encore pas identifié les sources de ses malheurs. C’est très pathétique d’accuser le marteau qui meurtrit les doigts sans voir le maladroit qui le manœuvre. Changer de marteau sans changer l’ouvrier qui le tient en main est d’un ridicule qui actuellement nous tue.
Il faut aussi se préserver des faux drapeaux nationalistes. Le RN et Reconquête jouent sur un réflexe Pavlovien basé sur des poncifs antagonistes vieux de 40 ans. Les deux groupes veulent créer à partir d’un leurre dogmatique, une dynamique exponentielle favorable à leurs desseins. Ils veulent bâtir une force inexorable pour le compte de l’Imperium américain.
Il ne faut pas être grand clair pour se rendre compte que ces deux partis sont dans le nicodénisme. Comment promouvoir la France éternelle, la France phare du monde, la France summum de la civilisation occidentale alors que notre élite politique renégate se soumet entièrement à la doxa Européenne, marche-pied du Nouvel Ordre Mondial ? Le RN a trahi tous ses fondamentaux et la position de Bardella ne souffre d’aucune équivoque. Il procède du Foedus.
Quant à Reconquête, vu son financement et l’allégeance de son personnel à des forces impérialistes, on a bien compris la combine. Rien à attendre également de ce côté là.
Il nous faut être lucide. Il nous faut analyser froidement la situation et jauger les réservoirs de l’honnêteté, de la sincérité et ceux de la tartuferie et de la perfidie. Il nous faut parfois ravaler nos convictions construites sur des mirages ou des légendes urbaines. Vouloir le bienfait pour la France c’est être avant tout objectif pour devenir le garant du bien commun.
L’avenir de la France est entre les mains de ses forces vives. Elles se trouvent dans le vivier national loin des conspirations et des magouilles des forces politiques trop longtemps goinfrées par les privilèges de leur caste. Il nous faudra nous débarrasser de cette clique comme de l’ancien régime. De gré ou de force, il nous faudra les dégager. Il en va de notre destin prospère et serein.
Source : WD
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