Recette pour un live streaming pédocriminel réussi.
Prenez un pays bien pauvre qui produit beaucoup d’enfants, par exemple les Philippines ;
prenez des milliers de prédateurs occidentaux solvables, par exemple français, suisses ou allemands ;
touillez sur Facebook ou autre réseau social qui permet de voir les photos « promotionnelles » innocentes des enfants en question ;
reliez le tout avec des tuyaux qu’on appelle Internet ;
fluidifiez la sauce avec un système de paiement discret type Paypal ;
enfin, une fois que l’argent est arrivé sur le compte, pour 30 à 80 dollars, voire 200 si le petit (de 2 à 9 ans en moyenne) est vierge, des personnes sur place, en général des membres de la famille, lui infligent en direct ce que vous désirez.
Les vidéos se tournent dans les chambres ou dans les caves, on appelle ça un circuit court car entre le consommateur et le consommé, il n’y a que la distance internet, vite couverte à la vitesse de la lumière (grâce aux câbles sous-marins).
Le Monde, une fois n’est pas coutume, a consacré un grand article (payant) à cette nouvelle forme de pédocriminalité, qui a explosé pendant les confinements de 2020 : comment vouliez-vous que nos pédocriminels aillent violer des mômes sur place, il n’y avait ni autorisation de bouger ni avion !
Viol distanciel
Ces derniers se sont donc rabattus sur une nouvelle forme de consommation sexuelle, à distance cette fois, soit un viol par proxy. On peut imaginer que ces malades se branlent devant leur écran pendant la prestation, qui ne leur coûte pas très cher, finalement. Depuis peu, chez nous, ce type de comportement est pénalisé.
Avant, les K7 pédo s’échangeaient très cher sous le manteau, un réseau était forcément à l’œuvre pour les produire, les grands coups de filet troué des années 90 en attestent. L’exemple le plus emblématique d’un réseau à l’ancienne est celui d’Ado 71 en 1997 : 2500 gendarmes mobilisés dans 34 départements, 814 perquisitions, 686 personnes en garde à vue, 66 citées à comparaître, 5 suicides avant terme, mais personne en taule – que du sursis ! – à l’arrivée à part Bernard Alapetite, la tête de réseau. Qui sortira d’ailleurs très vite…
Depuis, le Net a tout changé, et la pédoconso a explosé. Plus personne ne peut arrêter ce mouvement, on trouve de la prostitution partout, surtout sur les RS de jeunes, et l’enquête du Monde prouve que ce sont les familles elles-mêmes qui font la promo de leurs pauvres gosses. Mais c’était déjà le cas pour les enfants photographiés dans l’affaire des CD-roms pédophiles remis à Élisabeth Guigou (PS), qui les oubliera dans ses tiroirs de ministre de la Justice à la fin des années 90…
Offre (pléthorique) et demande
Après la chair à canons, la chair à pédos : les parents proxénètes mettent désormais la pression sur les consommateurs, proposent des figures toujours plus hardies (de hard), et la concurrence entre pauvres fait baisser les prix. C’est l’uberisation de la pédocriminalité, pour le plus grand bonheur des consommateurs qui n’ont pas forcément les moyens de voyager aux Philippines ou au Burkina.
Quelques ONG tentent de limiter la casse, sur place, mais la corruption politique et l’avidité des familles pauvres sont les meilleurs atouts du couple consommateur-producteur : il n’y a plus de mafia, on traite sans intermédiaire, et, à Manille, les flics ne peuvent intervenir qu’en flag pendant un tournage. C’est-à-dire qu’il faut au préalable infiltrer un de ces « réseaux » familiaux, en se faisant passer pour un gros porc occidental.
Ceux qui se font choper sont une infime minorité, leurs gosses sont ensuite remis à des centres gérés par les associations, mais qui manquent de fric (faudrait pas qu’il leur vienne des idées). Une centaine de ces petites victimes ont pu ainsi être arrachées à leur cadre familial déviant. Les autres… eh bien elles continuent à « bosser ». Souvent, dans un quartier misérable, c’est l’augmentation trop visible du train de vie sur les baraques qui désigne les familles qui s’adonnent à ce sport lucratif.
Source: Lire l'article complet de Égalité et Réconciliation