par Modeste Schwartz
Hongrie, Estonie, Espagne, Grande-Bretagne… dans toute l’Europe, la démocratie commence à présenter au covidisme une ardoise de plus en plus lourde. Sauf en France. En Hongrie, s’il est vrai que le FIDESZ de Viktor Orbán n’a pas été puni par les urnes pour sa collaboration (au demeurant, gantée) avec le covidisme, le jeune parti MiHazánk de László Toroczkai, fondé il y a moins de 5 ans et entré au parlement en 2022, est, selon un sondage récent, devenu le parti préféré des jeunes. Issu de la droite nationaliste, MiHazánk a adopté dès 2021 une attitude anticovidiste conséquente.
En Estonie, le parti populiste EKR, dont la résistance explique en partie l’adoption d’une gestion « à la suédoise » pendant les années de psychose, a largement dominé les élections d’hier, avant de reculer dans les résultats finaux, notamment à la faveur de l’intervention du vote électronique – ce même vote qui, fin 2021, avait sauvé la mise du parti Russie Unie (covidiste) de Poutine à Moscou…
À propos de Moscou : on vient d’apprendre que l’un des codétenteurs de la licence du sérum Spoutnik V (l’Astra Zeneca russe) y a été, la semaine dernière, retrouvé étranglé dans son appartement par un jeune prostitué masculin, dans une ambiance rappelant un peu celle des soirées Palmade. Le sort est bien ingrat envers les bienfaiteurs de l’humanité…
Le covidisme français, encore épargné – pourquoi ?
En Espagne, où de nombreuses communautés autonomes voteront en avril et en mai, on s’attend à voir la droite (qui, notamment à Madrid, s’est distinguée par une certaine retenue dans le covidisme), non seulement conserver ses bastions, mais même remporter des régions qui revenaient traditionnellement à la gauche (covidiste).
En Grande-Bretagne, enfin, la presse de grand chemin cherche en Matt Hancock un bouc-émissaire doué pour le rôle, et, dans les messages fuités depuis son téléphone, une bonne occasion de démolition contrôlée du récit covidiste.
Reste donc un pays, la France, où – en dépit du relatif manque d’intérêt de l’opinion pour la diversion ukrainienne et la guerre civile des retraites que tente d’organiser le mari de Brigitte – l’élite du covidisme semble continuer à passer à travers les gouttes.
Pourquoi ? Peut-être parce que – le gaullisme étant, comme le stalinisme, un mondialisme dans un seul pays – les institutions de cet Etat pseudo-monarchique hérité du Général ne sont (comme l’explique justement Ph. Fabry) pas démocratiques…
source : Le Courrier des Stratèges
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