Deux exemples parmi tant d’autres dans l’actualité toute chaude, deux influenceuses-youtubeuses qui ont basculé du côté obscur de la loi : Poupette Kenza et Sophie Fantasy, deux pseudos, évidemment. Les noms sont toujours plus prosaïques : Kenza Benchrif pour Poupette et Gaëlle Burlot pour Sophie. La morale de cet article est la suivante : vendre ses gosses aux RS, ça peut vous revenir très fort dans la gueule.
Poupette Kenza est une influenceuse botoxée pétasse (un million d’abonnées sur Snapchat) qui a perdu la garde de son fils de 9 mois suite à des accusations (répétées) de maltraitance. Elle est venue chialer chez Hanouna pour dire qu’elle était une bonne mère, même si elle se considère comme « pas parfaite ».
« C’est un traumatisme pour moi. Déjà, vous êtes en train de suspecter un truc que, potentiellement, j’aurais fait à mon enfant alors que c’est totalement déconnecté de la réalité. Bref, et là je lève la tête, je vois 5 ou 6 policiers. Donc l’assistante sociale qui vient récupérer Khalis avec les forces de l’ordre. Elle me sort un papier qui s’appelle une OPP, une opération de placement provisoire. “Voilà Madame, on va placer votre fils”. J’ai dit “quoi quoi, madame non”. Je n’oublierai jamais cette scène. »
On ignore si la fanbase de Booba est pour quelque chose dans les dénonciations de maltraitance, mais le rappeur poursuit son œuvre de salubrité publique dans le monde des influenceurs, rebaptisés influvoleurs. Juste avant Poupette, c’est l’influenceur humanitaire Dylan Thiry qui a reçu la foudre boobaïenne.
Dylan, ex-candidat de télé-réalité, se filme au milieu des décombres, joue au bénévole et sur une musique dramatique, surjoue l’empathie. Le but de l’opération : surfer sur l’émotion du grand public pour encaisser de l’argent au profit d’une association humanitaire, Pour nos enfants, qui a pourtant été dissoute fin 2022. Les précédents donateurs n’ont d’ailleurs plus de nouvelles de leurs dons.
Des formes nouvelles de prostitution
On reste dans la planète Escrocs avec Sophie Fantasy, qui a autant de fantaisie qu’un bigorneau mort. Elle, c’est simple, elle vend sa vie de famille idéale, avec shopping en hypermarché et week-ends à Eurodisney. Ses deux fils, Swan et Néo, sont aussi devenus influenceurs avec leurs 6 millions (!) d’abonnés. Le contenu est affligeant, mais on trouve des mômes encore plus paumés pour admirer le quotidien creux de ces consommateurs heureux.
La youtubeuse, accessoirement, gérait une agence matrimoniale dans laquelle on payait cher et ne rencontrait pas grand-monde. Elle et son mari viennent de prendre 5 ans de taule, dont 18 mois avec sursis pour cette escroquerie. Le Parisien résume l’arnaque.
Gaëlle Burlot et Grégory Thonet, de leurs vrais noms, étaient jugés pour avoir escroqué, entre les années 2010 et 2014, 340 personnes ayant souscrit à une offre de l’agence matrimoniale Eurochallenges. Cette dernière, fondée par la famille de Grégory Thonet, promettait d’organiser des rencontres amoureuses entre des hommes français et des femmes basées en Europe de l’Est, en Afrique ou encore en Asie.
Ça a un nom… On admire ici la chabraque au goût de chiottes girly faire son shopping devant un public de pauvres :
Comme bon sang ne saurait mentir, les deux fils passent aussi à la caisse, en vendant leur vie privée. Pour nous, c’est du racolage. En général, ces choses-là finissent mal.
Malgré le jugement et la condamnation, Burlot a dénoncé des « rumeurs » propagées par « des journalistes et des haters ».
Source: Lire l'article complet de Égalité et Réconciliation