Le climat de la Terre change assez rapidement et de nombreuses personnes se sont laissées convaincre que cela est dû à ce que l’on appelle le « réchauffement climatique anthropique » et que le coupable est les émissions de dioxyde de carbone provenant de la combustion de combustibles fossiles, de l’agriculture, du défrichage et d’autres activités humaines. Il ne s’agit pas tant d’une théorie que d’une hypothèse, non prouvée.
Elle est basée sur des modèles informatiques, et le problème avec ces derniers est qu’ils montrent généralement ce que les gens qui paient pour la recherche veulent qu’ils montrent ; sinon, ils paient quelqu’un d’autre pour obtenir les résultats qu’ils veulent.
Et si ces résultats particuliers étaient souhaitables, c’est parce qu’ils pouvaient être utilisés pour justifier d’énormes projets lucratifs, tels que la taxation des émetteurs de carbone, l’échange de crédits de carbone et, bien sûr, la construction de capacités de production éolienne et solaire qui sont coûteuses, intermittentes, peu fiables, de courte durée et qui compromettent l’intégrité des réseaux électriques. Promulguer cette hypothèse comme une vérité divine a également permis de culpabiliser de nombreuses personnes, les amenant à réduire volontairement leur consommation d’énergie, ce qui permet aux riches de continuer à s’enrichir alors même que la disponibilité de l’énergie dans les pays anciennement riches commence à décliner. Al Gore, vice-président de Clinton et grand alarmiste du climat, s’est enrichi de manière obscène en exploitant l’hystérie climatique. La dernière fois qu’on l’a vu, c’était à la conférence de Davos, où il a continué à débiter ses idées alarmistes sur le climat ; heureusement, peu de gens dans le monde l’écoutent encore.
Mais voici qu’arrive une nouvelle importante qui fait voler en éclats l’hypothèse du changement climatique anthropique : ce n’est pas seulement notre globe qui se réchauffe, mais aussi tous les autres globes du système solaire. Quoi ? Eh bien, oui, les preuves sont là, et elles sont des plus déroutantes. Personne ne sait quelle en est la cause, mais l’effet est bel et bien mesurable et significatif.
• On sait que les températures sur Neptune sont liées au cycle solaire de 11 ans, mais en 1996, ce lien a été rompu et Neptune est devenue beaucoup plus sombre. Les chercheurs ont pensé que cet effet pouvait être causé par les rayons cosmiques affectant sa basse atmosphère.
• Uranus est habituellement très calme, sa météo observable étant également liée à la variation de l’activité solaire, mais depuis 2014, elle est inhabituellement orageuse et personne ne sait pourquoi. Jusqu’en 2014, sa température diminuait progressivement, mais depuis cette année-là, sa température augmente rapidement.
• Saturne a un cycle de tempête de 30 ans, mais en 2010, la tempête est arrivée 10 ans trop tôt et a été la plus importante jamais vue. La sonde Cassini a également enregistré les toutes premières tempêtes de poussière sur Titan, le satellite de Saturne, provoquées par des vents beaucoup plus forts.
• Sur Jupiter, les taches rouges sont désormais visibles au-dessus de l’atmosphère, sous l’effet de l’augmentation de la température. Dans sa grande tache rouge, qui est la plus grande tempête du système solaire, de 2009 à 2020, la vitesse des vents a augmenté de 10 % et continue d’augmenter. De même, le nombre d’éruptions volcaniques sur Io, le satellite de Jupiter, a considérablement augmenté.
• Mars a connu toute une série d’effets : tempêtes de poussière géantes, glissements de terrain, anomalies magnétiques, activité sismique et fonte de ses calottes glaciaires. Mars se réchauffe et personne ne sait pourquoi.
• Sur Vénus, de 2006 à 2012, la vitesse des vents est passée de 300km/h à 400km/h tandis que le nombre de volcans actifs a atteint un record.
• Dans l’ensemble, le chercheur Yuri Barkin rapporte qu’en 1998, le système Doris a enregistré des mouvements brusques des noyaux de toutes les planètes du système solaire qui se sont succédé en l’espace de 0,5 à 1,5 an. Il s’agit des noyaux de toutes les planètes, pas seulement de la Terre.
• Pendant ce temps, le Soleil a connu un minimum solaire anormalement long depuis 2012, et on prévoit maintenant qu’il durera jusqu’en 2045, ce qui l’exclut comme cause de ces mystérieuses augmentations de température.
• Enfin, sur Terre, nous avons constaté une augmentation du volcanisme, une augmentation de la température des océans uniformément répartie sur toutes les profondeurs océaniques, la fonte des glaciers, la fonte du pergélisol, la diminution de la glace arctique, le déplacement des zones climatiques vers le nord, le déplacement du champ magnétique, l’augmentation de l’incidence et de l’intensité des tempêtes de poussière et des tornades, l’augmentation de l’incidence et de l’intensité des ouragans, des inondations intenses à certains endroits et des sécheresses intenses à d’autres, des hivers exceptionnellement doux à certains endroits et des périodes de froid record à d’autres. … bref, toute la gamme des bouleversements climatiques.
Personne ne connaît la cause de ce phénomène, mais je vais me risquer à une supposition un peu éclairée. Nous savons que la source de chaleur supplémentaire provient de l’extérieur du système solaire et qu’elle doit donc se présenter sous la forme de particules subatomiques de quelque sorte. Nous savons également que ces particules doivent avoir une capacité de pénétration fantastique, affectant le noyau des planètes ainsi que les atmosphères et les surfaces. Or, il n’existe qu’un seul type de particule subatomique capable de traverser directement une étoile ou une planète : le neutrino. Le flux normal de neutrinos est de l’ordre de 10.000.000.000 neutrinos par centimètre carré par seconde, à tout moment et en tout lieu. On pense que la plupart des neutrinos ont été générés au cours du Big Bang et qu’ils continuent de virevolter, mais des impulsions supplémentaires de neutrinos sont générées lorsqu’une grande étoile s’effondre, donnant lieu à une supernova. Au cours de son effondrement, il se produit une phase appelée « confinement des neutrinos » ; une fois cette phase terminée, un essaim entier de neutrinos est émis en une impulsion qui a été détectée par des expériences sur Terre, dont une sur laquelle j’ai travaillé.
Les neutrinos n’interagissent avec la matière que par le biais de la force nucléaire faible qui est effective au sein d’un noyau atomique, qui est une cible minuscule, ce qui rend ces interactions très improbables. Il existe plusieurs espèces de neutrinos, et nous avons spécifiquement recherché les neutrinos du muon : « Lorsqu’un neutrino muonique interagit avec un noyau, il peut produire un muon énergétique qui ne parcourt qu’une courte distance, émettant un cône de rayonnement Cerenkov [Tcherenkov] aux contours nets qui peut être détecté par des tubes photomultiplicateurs ». Et ce que les tubes photomultiplicateurs détectent, ce sont les photons, qui transportent de l’énergie électromagnétique qui est finalement réémise sous forme de rayonnement infrarouge, c’est-à-dire de chaleur.
L’hypothèse est donc que, vers 1998, le système solaire a été bombardé par un flux de neutrinos exceptionnellement important. Cette hypothèse sera très difficile à prouver car, pour autant que je sache, aucun des détecteurs de neutrinos n’a été conçu pour détecter les déplacements de la ligne de base et, maintenant que l’événement est passé, il est probablement trop tard.
Un autre phénomène dont je ne sais presque rien mais qui pourrait, je suppose, être responsable, est celui des ondes gravitationnelles. De grandes ondes de gravité peuvent être générées lorsque deux trous noirs géants fusionnent en un seul. Si c’est là le coupable, nous avons probablement manqué l’occasion d’en recueillir des preuves, car le LIGO (Laser Interferometer Gravity-Wave Observatory) n’a été lancé qu’en 2002, soit quatre ans trop tard pour avoir enregistré l’événement.
Quoi qu’il en soit, l’idée que les centrales électriques au charbon, les gaz d’échappement des voitures ou les pets de vache, ici à la surface de la Terre, puissent réchauffer le noyau de la Terre ou les profondeurs des océans, ou affecter les taches sur Jupiter ou la vitesse des vents sur Vénus – je suis désolé, mais c’est tout simplement stupide, et je n’ai pas besoin de connaître la source exacte de cette chaleur supplémentaire pour le dire. La bonne nouvelle est que cette impulsion de réchauffement a peut-être retardé le début de la prochaine période glaciaire, qui est en retard de quelques millénaires.
Dmitri ORLOV
Club Orlov – Traduction du Sakerfrancophone
Source: Lire l'article complet de Le Grand Soir