Sont notamment concernés ceux de la RATP et des énergéticiens alors que les syndicats appellent massivement à la grève pour le mardi 7 mars.
Le Sénat à majorité de droite a voté le samedi 4 mars au soir l’extinction de plusieurs régimes spéciaux, dont ceux de la RATP et des énergéticiens, prévue dans l’article premier de la réforme des retraites, seulement pour les futurs embauchés. Le vote a été acquis par 233 voix « pour » et 99 « contre ».
Il est prévu que les agents recrutés à compter de septembre 2023 soient affiliés au régime de droit commun pour l’assurance vieillesse. Les salariés concernés déjà en poste conservent leurs avantages. C’est la « clause du grand-père ».
La gauche s’est approprié la parole toute la journée contre cette première mesure très sensible du projet gouvernemental qui prévoit l’extinction progressive de cinq régimes spéciaux (industries électriques et gazières, RATP, Banque de France, clercs et employés de notaire, membres du Conseil économique, social et environnemental).
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Dans l’hémicycle du Sénat, le débat sur le sujet n’est pas clos puisque doit encore être examiné dans la suite du texte, après l’article 7, un amendement du patron des sénateurs LR Bruno Retailleau contre la « clause du grand-père » . Contrairement au gouvernement, le sénateur vendéen souhaite que la suppression progressive des régimes spéciaux s’applique à des salariés déjà en poste.
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