L’accueil des Ukrainiens a coûté près de 500 millions d’euros à la France sur un an

L’accueil des Ukrainiens a coûté près de 500 millions d’euros à la France sur un an

par RT France

Un an après le début de l’offensive russe en Ukraine, la France a dépensé près d’un demi-milliard d’euros pour offrir un accueil « inédit » à quelque 100 000 déplacés qui ont trouvé refuge sur le territoire, d’après le ministère de l’Intérieur.

Depuis le début de l’offensive russe en Ukraine, qui a généré le plus grand mouvement de réfugiés en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale, la France a dépensé plus de 490 millions d’euros pour offrir un « schéma d’accueil inédit » aux Ukrainiens, selon les données du ministère français de l’Intérieur le 22 février.

Dans le détail, près de 220 millions d’euros ont été dépensés « au titre de l’allocation pour les bénéficiaires de la protection » temporaire accordée partout en Europe aux Ukrainiens. Ces derniers ont ainsi pu bénéficier de l’allocation pour demandeurs d’asile (Ada), même s’ils sont dispensés de solliciter le statut de réfugié.

Environ 260 millions ont également été dépensés « au titre de l’hébergement » et 10,1 millions « au titre de l’accueil de jour et des transports », a détaillé le ministère de l’Intérieur. L’hébergement, qui représente la moitié du coût de l’accueil, comprend notamment les hôtels et les centres de vacances réquisitionnés, les places d’hébergement d’urgence mobilisées – 30 000 au plus fort de la crise en mars et avril 2022 – ou encore les « sas » d’accueil mis en place partout en France.

Par ailleurs, environ 30 000 déplacés ukrainiens ont été logés chez des citoyens. Près de 900 de ces foyers français ont perçu une aide financière de l’État depuis fin 2022, pour un montant d’environ 780 000 euros, selon le ministère du Logement.

Près de 150 000 autorisations de séjour

Entre le 10 mars 2022 et le 30 janvier 2023, la France a accueilli plus de 100 000 Ukrainiens, « dont près de 80% de femmes », a précisé le ministère de l’Intérieur. Celui-ci explique avoir délivré des « autorisations provisoires de séjour » (APS) à 87 928 Ukrainiens (sans compter les enfants) sur cette période, et un total de 146 000 APS en prenant en compte les renouvellements.

Ces titres de séjour sont valables six mois renouvelables et permettent aux Ukrainiens de s’installer en France en situation régulière tout en bénéficiant d’une série de droits sociaux : accès au travail, aux services de santé, à la scolarisation des enfants, à l’hébergement d’urgence ou encore à une aide au logement.

Ukrainiens, Syriens ou Afghans : un accueil à deux vitesses ?

Cette prise en charge à bras ouverts s’est accompagnée, pendant un an, de critiques du tissu associatif français qui a dénoncé un accueil à deux vitesses entre les Ukrainiens et les autres exilés, en provenance de Syrie ou d’Afghanistan par exemple. « Il ne fallait absolument pas que cet accueil massif de déplacés vienne impacter les dispositifs de droit commun. On a fait ça pour préserver à tout prix l’hébergement d’urgence généraliste », notamment pour les plus vulnérables, s’est défendu le ministère de l’Intérieur.

« Ce qu’on a fait pour les Ukrainiens peut servir de modèle [pour les crises migratoires à venir] », a quant à elle estimé dans un entretien avec l’AFP la dirigeante de l’association France terre d’asile Delphine Rouilleault.

Un an après, alors qu’une vague de retours a été constatée, les arrivées de réfugiés ukrainiens se sont largement taries. Là où un millier d’entre eux se présentaient quotidiennement dans le seul point d’accueil parisien en mars 2022, il ne reste plus qu’un « petit flux » de quelques centaines de personnes sur tout le territoire, sur un mois. De quoi fermer les centres d’accueil dédiés ? Le ministère de l’Intérieur explique se placer « dans une logique de fermeture progressive », ne souhaitant pas fermer ces points « trop vite ».

Avec une centaine de milliers de déplacés, la France n’a accueilli qu’une part infime des quelque huit millions de réfugiés ukrainiens recensés en Europe par l’agence des Nations unies pour les réfugiés (HCR), la Pologne ayant notamment accueilli près de 1,5 million d’Ukrainiens.

En novembre, un rapport publié par les députés Stella Dupont et Mathieu Lefèvre (Renaissance) avait estimé à environ 106 000 le nombre de réfugiés ukrainiens accueillis, pour un budget estimé à quelque 600 millions d’euros en 2022.

source : RT France
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Site de réflexion et de ré-information.Aujourd’hui nous assistons, à travers le monde, à une émancipation des masses vis à vis de l’information produite par les médias dits “mainstream”, et surtout vis à vis de la communication officielle, l’une et l’autre se confondant le plus souvent. Bien sûr, c’est Internet qui a permis cette émancipation. Mais pas seulement. S’il n’y avait pas eu un certain 11 Septembre, s’il n’y avait pas eu toutes ces guerres qui ont découlé de cet évènement, les choses auraient pu être bien différentes. Quelques jours après le 11 Septembre 2001, Marc-Edouard Nabe avait écrit un livre intitulé : “Une lueur d’espoir”. J’avais aimé ce titre. Il s’agissait bien d’une lueur, comme l’aube d’un jour nouveau. La lumière, progressivement, inexorablement se répandait sur la terre. Peu à peu, l’humanité sort des ténèbres. Nous n’en sommes encore qu’au début, mais cette dynamique semble irréversible. Le monde ne remerciera jamais assez Monsieur Thierry Meyssan pour avoir été à l’origine de la prise de conscience mondiale de la manipulation de l’information sur cet évènement que fut le 11 Septembre. Bien sûr, si ce n’était lui, quelqu’un d’autre l’aurait fait tôt ou tard. Mais l’Histoire est ainsi faite : la rencontre d’un homme et d’un évènement.Cette aube qui point, c’est la naissance de la vérité, en lutte contre le mensonge. Lumière contre ténèbres. J’ai espoir que la vérité triomphera car il n’existe d’ombre que par absence de lumière. L’échange d’informations à travers les blogs et forums permettra d’y parvenir. C’est la raison d’être de ce blog. Je souhaitais apporter ma modeste contribution à cette grande aventure, à travers mes réflexions, mon vécu et les divers échanges personnels que j’ai eu ici ou là. Il se veut sans prétentions, et n’a comme orientation que la recherche de la vérité, si elle existe.Chercher la vérité c’est, bien sûr, lutter contre le mensonge où qu’il se niche, mais c’est surtout une recherche éperdue de Justice.

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