Bientôt la fin de la vaccination obligatoire contre le Covid-19 pour les soignants ?

Bientôt la fin de la vaccination obligatoire contre le Covid-19 pour les soignants ?

Ce lundi 20 février 2023, la Haute autorité de santé (HAS), dont l’avis est normalement suivi par le gouvernement, s’est exprimée en faveur de la fin de la vaccination obligatoire anti-Covid chez les soignants. Elle rendra un avis définitif pour fin mars.

Un travailleur médical administre une dose du vaccin « Cominarty » Pfizer-Bivalent contre le Covid-19 à un patient dans un centre de vaccination, à Nice, le 7 décembre 2022. | ERIC GAILLARD / REUTERS

La Haute autorité de santé (HAS) ouvre la voie à la fin de la vaccination obligatoire anti-Covid chez les soignants, réservant toutefois son avis définitif pour fin mars.

« Dans le contexte actuel, l’obligation vaccinale contre la Covid-19 pourrait être levée pour tous les professionnels visés » par cette contrainte, a jugé la HAS, dans un projet d’avis rendu public sur son site. Son avis est normalement suivi par le gouvernement.

Lire aussi : Covid-19. Où en est l’obligation vaccinale des soignants ?

Depuis 2021, l’ensemble des soignants – et plus généralement toute personne travaillant en milieu hospitalier – doivent être vaccinés contre le Covid pour pouvoir exercer leur profession.

Une position à confirmer

« Cette vaccination devrait toutefois rester fortement recommandée, en particulier pour les professions pour lesquelles une recommandation de vaccination est actuellement en vigueur pour la grippe », prévient-elle.

Mais il ne s’agit pas d’une position définitive. L’institution va maintenant, au vu de « l’importance sociétale » du sujet, mener pendant un mois une consultation publique, avant de rendre un avis final fin mars.

Le sujet a suscité d’importants débats. Plusieurs forces d’opposition – à gauche, la France insoumise (LFI), à l’extrême droite, le Rassemblement national (RN) – réclament la réintégration des soignants non vaccinés. Le gouvernement, ainsi que de nombreux professionnels de santé, y sont opposés pour des raisons médicales et déontologiques.

Toutefois, l’exécutif a décidé de s’en remettre à la HAS qu’il a plus globalement saisie sur l’ensemble des vaccins obligatoires chez les soignants. Ils comprennent aussi ceux contre l’hépatite B, ainsi que la diphtérie, le tétanos, la poliomyélite (réunis dans le vaccin DTP).

D’autres levées partielles d’obligation recommandées

Pour le vaccin DTP, la HAS penche pour lever l’obligation à l’exception des soignants de Mayotte, très exposée à la diphtérie.

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Pour l’hépatite B, elle se prononce pour un maintien partiel de l’obligation, ciblée sur les soignants exposés à un risque élevé de contamination. C’est notamment le cas des médecins exposés au sang, comme les chirurgiens.

La HAS compte par ailleurs se prononcer ultérieurement sur un autre volet : les vaccins qui ne sont que recommandés aux soignants, comme la grippe ou la rougeole. Ses travaux sont menés en parallèle de ceux du Conseil national d’éthique (CCNE) qui doit également se prononcer, à la demande du gouvernement, sur la situation des soignants suspendus.

Source : Ouest-France

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L'Association Professionnelle Gendarmerie (APG) a pour objet l’expression, l’information et la défense des droits et intérêts matériels et moraux des personnels militaires de la gendarmerie et de toutes les Forces de l'ordre.Éditeur : Ronald Guillaumont

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