Jacques Monod nous l’a dit et bien d’autres encore l’ont soutenu lorsqu’il a écrit « l’éloge de la fuite ».
Nous courons moins vite que le guépard, sommes moins fort que le buffle et nous n’attaquons le mammouth qu’en meute et qu’au prix de stratagèmes, de pièges qui mettent l’ennemi à terre. Mais notre premier réflexe face au danger : fuir. C’est comme ça. Nous sommes calibrés ainsi.
Les neurologues insérés dans les cabinets conseils que nous payons très chers utilisent cette caractéristique depuis le début pour nous manipuler. Par la peur, par la pression de la conformité sociale, par le mensonge, par l’inversion des valeurs.
Le cerveau humain n’est pas calibré pour accepter la douleur, pour accepter une réalité qui fait souffrir.
Voir son ennemi, l’identifier tout simplement et mesurer ensuite l’étendue de ses agressions est un premier pas, une première difficulté que notre cerveau va refuser. Notre propre cerveau va refuser l’engagement lorsqu’il va falloir identifier son ennemi dans la liste des acteurs qui nous ont été présentés et que nous considérions comme nos protecteurs depuis notre plus jeune âge, depuis que notre société existe. Notre cerveau, de manière naturelle va refuser la trahison, souffrance extrême.
L’identification, puis la formulation de son ennemi comme tel, ce premier pas, combien l’ont franchi lors de la crise Covid ? Combien de souffrances mentales nos cerveaux ont subi ensuite lorsque la prise de conscience s’est faite ?
Nos ennemis utilisent des neurologues avertis. En gros, ça fait plus de cent ans maintenant que le cerveau est étudié comme un système à part et dont les applications ont été utilisées pour le contrôle de nos sociétés (conditionnement pavlovien). Edward Bernays, neveu de Sigmund Freud fût l’un des précurseurs dans le sens qu’il utilisa les théories neurologiques pour manipuler l’opinion et donc les sociétés.
Depuis 1935, il faut bien prendre conscience du fait que les évolutions technologiques dans la connaissance du cerveau, dans les techniques de manipulation de masse ont évolué au même rythme que l’ensemble des technologies qui nous entourent : mécanique, informatique, communication… La manipulation mondiale de la crise Covid n’en est qu’une manifestation supplémentaire.
Notre cerveau éprouvé par trois années de maltraitance, alors qu’il aspire à la paix, alors qu’il aspire à une trêve, le peu de réconfort recouvré se trouve de nouveau et en continu agressé de la même manière et avec une intensité accrue par un ensemble de nouvelles toutes plus effrayantes les unes que les autres. Ça vient de tous les côtés : la menace d’une guerre, d’un engagement désormais quasi certain (la déclaration de la mise en place d’une économie de guerre n’est pas loin, la mobilisation non plus, on a déjà commencé à nous mettre l’idée dans nos têtes et on a commencé à nous préparer à accepter l’inenvisageable. Imaginez qu’on vous aurait dit il y a seulement deux années que nous allons accepter le fait que nos enfant iront se faire déchiqueter dans les plaines Ukrainiennes, pour des terres dont nous n’en avons rien à faire !) ; les systèmes de régulation sociales que nous pensions intangibles sont mis à mal (l’éducation part en capilotade, la santé est en ruine, les contre-pouvoirs institutionnels ne sont que les complices de nos agresseurs, les médias ne sont que des propagandistes vassaux au service d’un pouvoir toujours plus maltraitant, toujours plus coercitif ; notre culture, c’est-à-dire notre identité, nos tripes, le secret de notre vitalité sont agressés y compris dans nos assiettes). De toute part, depuis toutes les directions, depuis toutes les dimensions notre cerveau est attaqué.
Notre premier réflexe, humain, vital, celui qui nous permettait de grimper aux arbres pour fuir le buffle, de se cacher dans une caverne ou franchir une rivière en crue pour échapper au félin, c’est la fuite.
Notre ennemi est totalitaire. Il s’attaque à l’ensemble de nos individualités, de nos identités, de notre société, de nos cultures. La souffrance qu’il fait subir à nos cerveaux est immense.
En déniant les agressions, en évitant d’y penser, en évitant d’identifier notre agresseur, en dépensant notre énergie dans des combats collectifs inutiles, nous faisons du bien à notre cerveau. Parce que nous en avons besoin.
En s’abreuvant de jeux débiles, en regardant la télé qu’on sait mensongère, notre cerveau s’apaise et cherche une paix cicatrisante, étouffe et refuse de voir les bouffées d’agression. L’utilisation de substances n’est qu’une solution qu’un certain nombre de nos concitoyens pratiquent pour soulager leur cerveau.
Fuir. Fuir à tout prix, parce que nous sommes calibrés ainsi, parce que notre espèce a appris à survivre ainsi. Sauver sa peau, même si le prix sociétal à payer est monstrueux : nos enfants iront se faire déchiqueter, nos monuments, nos calvaires finistériens, nos totems seront détruits par des hordes de barbares inculturels à l’œuvre au sein même de nos sociétés. La « déconstruction » de notre histoire, de nos cultures est bien revendiquée et le fait d’individus nés sur le sol Français, de parents Français. Ce sont eux les barbares inculturels.
Si nous voulons arrêter le processus, nos cerveaux doivent impérativement identifier nos agresseurs et ne pas paniquer face à l’encerclement qu’ils opèrent.
Le combat est avant tout mental, spirituel diront certains.
L’ennemi a pris de l’avance sur nous, il dispose de tous les leviers du pouvoir et nous en sommes conscients et il en est conscient.
Comment résister à la guerre qui vient ?
Allons-nous nous comporter comme des lâches ou allons-nous, de là où nous sommes, mettre tout en œuvre pour saboter l’ennemi, le détruire en commençant pas détruire notre peur qui nous emprisonne et nous ordonne de fuir ?
Notre survie est en jeu.
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