Encore des décombres d’immeubles, des civils ensevelis et des projections de pierres sur les passants.
« On avait l’impression que la terre était en train de s’ouvrir pour nous avaler » (Ali Mazloum)
« On s’est attrapés les uns les autres et juste devant nous, les murs ont commencé à s’effondrer », a témoigné Ali Mazloum, un jeune homme qui participait aux opérations de déblaiement au centre d’Antioche, « on avait l’impression que la terre était en train de s’ouvrir pour nous avaler ». Trois personnes auraient été tuées en Turquie, tandis que 47 ont été blessées à Alep, du côté syrien de la frontière, lors d’un mouvement de panique.
L’agence de secours turque (Afad) a appelé la population à s’éloigner du littoral méditerranéen, dans le cas d’un tsunami, qui selon elle pourrait élever le niveau de l’eau de 50 cm. Selon l’Afad, ce sont en fait deux séismes qui ont eu lieu ce soir dans la même région, à trois minutes d’intervalle, un de 6,4 et un de 5,8 sur l’échelle de Richter. Pour l’USGS, l’agence américaine qui recense tous les tremblements de terre autour du globe, il n’y a eu qu’un séisme, en l’état actuel des informations. Plus de 6.000 répliques ont été enregistrées depuis le tremblement de terre d’une magnitude de 7,8 qui a dévasté le sud de la Turquie et le nord de la Syrie le 6 février dernier.
La province de Hatay est l’une des deux seules (avec celle de Kahramanmaras) où les recherches de survivants se poursuivent, alors qu’elles ont été interrompues partout ailleurs depuis ce dimanche. L’espoir de retrouver des rescapés est cependant presque nul, quatorze jours après la catastrophe.
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