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par Panagiotis Grigoriou
Notre calendrier, somme toute mis à jour. Samedi 18 février est celui des âmes ; la journée des morts. Tout comme tant d’autres grecques en ces moments populaires aggravés, notre voisine, une femme très âgée, nous a offert ses Kóllyva qu’elle a préparés dès la veille. C’est un plat traditionnel fait de grains de blé bouillis mélangés à des fruits secs, des noix et du miel ou sinon du sucre. Cette nourriture d’abord maigre à ses origines, elle est devenue au fil des siècles, l’offrande emblématique en l’honneur des morts. Nous y sommes.
Et pour ce qui est des morts, nous sommes servis. Déjà, et faisant suite à la massification de la vaccination depuis deux ans, à la longue liste des arrêts cardiaques et aux cancers fulgurants, est venue s’ajouter vendredi soir, cette tumeur fulgurante ayant emporté le maire de la ville d’Ioánnina, Moissís Elisáf.
Et voilà que ce maire juif, au demeurant brillant médecin universitaire, et déjà trois fois vacciné en novembre 2021, a fait son entrée définitive sur la liste fatale. Comme par hasard, après les injections futuristes à ARN messager, mises au point comme on sait par Pfizer, sous la juteuse direction du vétérinaire Khazar de Thessalonique, Albert Bourla. L’histoire alors sans même trop d’ironie, y compris pour ceux issus du vieux peuple d’Israël.
Pays grec sinon aux plages enfin désertes, aux villes historiques apaisées et aux villages des alentours plus vides que jamais. Pays certes, sous la gouvernance du Khazar Mitsotákis, lequel engage des firmes israéliennes, initiées par des nouveaux anciens du Mossad, telle la structure « nuageuse » de Tal Hanan dont la mission tient à la « préparation » de la masse des Grecs qui restent… en vue des élections législatives qui seront organisées d’ici quelques semaines, sans oublier les élections locales qui suivront à leur tour en octobre prochain.
Ce matin, au café de ce village du Péloponnèse pourtant côtier, deux élus locaux évoquaient le sort… funèbre des éparchies prétendument encore grecques, sous l’Empire de l’Occident final. « Chez nous, il y a à peine mille et quelques habitants l’hiver, pour près de 50 kilomètres carrés. Sauf que tout est calculé d’après le nombre d’habitants, pour ce qui est des budgets et des aides ».
« Retrouver notre autonomie municipale, s’affranchir des communes voisines avec lesquelles nous avons fusionné suite à la loi imposée de 2010 sous la Troïka fraichement débarquée en Grèce, n’est pas une affaire simple. La semaine dernière nous sommes montés à Athènes rencontrer à ce propos un député SYRIZA. -Vous ne faites guère plus qu’un gros immeuble habité de la ville dans un sens. Donc oubliez votre autonomie ».
« Il y a certes pire. Il faut dire que le village de montagne dont ma femme est originaire dans la région de Naupacte en Grèce centrale est bien davantage dans le pétrin. Il y a sur place 200 maisons… et seulement 7 habitants. Leur représentant au sein du conseil municipal élargie… de la ville proche, ne dispose plus d’un seul sou, sauf en quémandant. Et encore. La Grèce rurale, ses habitants, leurs cultures ainsi que leurs troupeaux, est ainsi morte assassinée ».
Assassinat programmé… garanti et accompli. La pègre qui gouverne ici comme ailleurs en Occident sous le Régime global, celui de la démocrature avariée, entend même repeupler une partie de cette Grèce du vide par les Pakistanais et autres Afghans importés, comme par hasard non vaccinés et sitôt arrivés, soutenus et légalisés avant leur naturalisation au bout de sept à dix ans. C’est une piste… ouvertement et officiellement décrétée par Mitsotákis, lequel souhaite ainsi « combattre le nativisme ».
Dans le même ordre d’idées, la dite Haute Cour de Justice, vient de donner le feu vert aux funds étrangers, pour que ces derniers liquident aux enchères les maisons et les appartements saisis par les banques grecques, quand les paupérisés autochtones sous les rapaces Troïkans, n’arrivaient plus à faire face à leurs remboursements des prêts immobiliers.
Détail de l’affaire, l’avocat Doyákos, fils du Procureur homonyme à la dite Haute Cour de Justice, représente en Grèce certains funds étrangers, et il signe même déjà les ordres d’expulsion… grâce à la plaidoirie de son père qui fut, notons-le, d’abord un petit juge inféodé au clan mafieux de la famille des Mitsotákis.
Mais en ce… pays clanique, on peut enfin se féliciter de notre soleil, profiter encore du chauffage au bois comme le font chez nous Mimi, Hermès et Volodia, ou sinon, fréquenter nos cafés à l’instar de nombreux chats adespotes, c’est-à-dire sans maître et insoumis, quand ils ne se retrouvent pas tout simplement dans la rue.
Ensuite, car il faut également en tenir compte, il y a un tiers de la population cette fois bipède… qui se dit prête à jouir à chaque occasion. Car voilà qu’à chaque opportunité calendaire ; lors de chaque weekend prolongé, ces gens font alors la fête par milliers quand ils le peuvent. Du pain tant qu’il y en a, et du spectacle.
Et de la sorte, jeudi dernier dit Tsiknopémpti, fut cette fête qui se déroule le jeudi de la 2ème semaine de Carnaval en Grèce, une période où les fidèles orthodoxes sont en théorie autorisés à consommer de la viande, deux semaines avant le Sarakostí, autrement-dit, les quarante jours de carême avant Pâques.
Nombreux ont été donc ceux ayant fait la fête de la tsíkna, littéralement « l’odeur de la viande grillée », et ceci jusqu’au paroxysme. Il n’y a pourtant plus grand-chose à fêter on dirait. Car sinon, c’est encore et plutôt d’un moment de Kóllyva qu’il est question mais passons.
Retenons du moins ce que les collègues ethnologues ont déjà fait remarquer à ce propos. « En 362, l’empereur Julien l’Apostat, qui savait que les chrétiens se purifiaient en jeûnant la première semaine du carême, a fait disparaître toute nourriture des marchés, afin de les forcer à manger de la viande qui provenait de sacrifices païens. C’est à ce moment que saint Théodore a révélé au patriarche Eudóxios la pratique des Kóllyva: il lui a dit de faire bouillir du blé et de le distribuer aux dévots, de façon qu’ils puissent respecter les prescriptions du carême ».
« Cette nourriture maigre est devenue, par la suite, l’offrande emblématique en l’honneur des morts. Dans les villes grecques, chaque cimetière possède une salle, où, une fois terminées les cérémonies funéraires les plus importantes, on se retrouve pour se consoler et pour goûter aux Kóllyva ».
« On peut distinguer deux formes de commémorations funéraires, celles qui s’adressent aux défunts dans leur ensemble et celles qui scandent les années qui suivent le décès d’une personne. Deux catégories de Kóllyva y correspondent: ceux que j’appellerai collectifs, qui sont faits en l’honneur d’un groupe de défunts ; et les Kóllyva individuels, qui commémorent le trépas d’un individu ».
« Les Kóllyva collectifs constituent l’offrande principale de ceux qui visitent le cimetière le samedi, que l’Église orthodoxe considère comme le jour dédié aux âmes – psychosávvato. Ce qualificatif est, plus particulièrement, attribué à quatre samedis: les deux derniers du carnaval, le premier du carême et celui qui précède la Pentecôte ».
« Ils désignent ainsi deux grandes périodes, celle de la transition entre carnaval et carême, et celle du cycle pascal. Selon une croyance populaire, les âmes des morts vivent dans un monde parallèle et passent un certain temps chaque année avec les vivants, qu’il faut chaque fois marquer par la fabrication de Kóllyva ».
Donc Kóllyva. Notre calendrier enfin mis à jour.
Et pour ce qui est des autres nouvelles… culturelles, près des montagnes entourant Athènes, une biche a été sauvée in extremis, quand chez nous, Hermès de Greekcrisis profite déjà timidement du retour du soleil et que « Grèce Autrement » – greceautrement.fr – se met en route… pour si possible de nouvelles aventures.
Surtout que les âmes des morts vivent dans un monde parallèle et qu’elles passent un certain temps chaque année avec les vivants. Nous y sommes, n’est-ce pas ?
source : Greek Crisis
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