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Campagne de dons Janvier 2023
Chers amis lecteurs. 2023 devrait être une année majeure dans le dévoilement de tous les mensonges qui ont permis à certaines puissances de prendre le contrôle de toute l’humanité. Le Great Reset aura peut-être bien lieu cette année, mais pas comme le voudrait le WEF de Davos. En parallèle des guerres économique et militaire, la guerre médiatique est de plus en plus virulente et la nécessité pour les médias alternatifs d’être prêts à y faire face est plus qu’urgente. A Réseau International, nous avons décidé de passer à une étape supérieure avec tous les moyens nous permettant d’être au rendez-vous des grands chamboulements qui nous attendent. Pour cela, nous avons besoin de vous et de votre soutien.
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par Panagiotis Grigoriou
Au cœur de l’hiver, la partie sud du pays en pâtit déjà moins que le reste. Rien on dirait, que pour d’emblée perpétuer le truisme de saison. Le refrain d’ailleurs à succès d’une bien piètre chanson de variété des années 2000, martelait sans cesse : « Il ne fait pas froid en Grèce ». Et c’est vrai que la neige est symbolique en ce Péloponnèse rural non loin des côtes, quand les températures oscillent entre 0 °C et 12 °C, ce qui rime toutefois avec le grand et définitif retour du chauffage au bois. Modernité.
En souffrir moins, c’est parfois vite dit. Nos vieux « hyper gerontiques », comme on aime alors les désigner un peu trop rapidement en grec moderne, ceux aux enfants partis, voire décédés… par la force ontologique des choses, sont ces vieillards ainsi fatalement à moitié ou totalement abandonnés, et qui meurent alors à leur tour à la manière des troglodytes du temps d’après, qui plus est, dans de maisons devenues humides et insalubres sous les… effets secondaires du Grand Reset, pour l’instant à bas voltage.
Un vieux médecin de campagne de la région d’Argolide, me disait à ce propos l’autre jour à Nauplie, qu’il fait désormais face « à quelques gangrènes avancées et en somme fatales et qu’il y a encore dix ans, elles étaient naturellement soignées à l’hôpital ».
Aux antipodes de certains… bipèdes comme nous issus du pays réel, la presse mainstream vante en ce moment la Grèce, comme étant ce « nouveau paradis des nomades modernes adeptes du télétravail », auxquels il faut rajouter les milliers de retraités natifs du piètre monde occidental, et qui optent à leur tour depuis déjà un moment pour notre pays, histoire de différer la grande fin en catastrophe, la leur… et autant la nôtre.
Et pendant que notre récent… vieux matou Velissários se porte enfin un peu mieux, et que nos chats adespotes se réchauffent comme ils peuvent, assis si besoin sur les installations des chauffe-eau solaires, les habitants des villages dont 80% des maisons ne sont plus habitées, ramassent et découpent leur bois d’olivier, toujours pour se chauffer.
Pays vide, pays que l’on dit attirant, pays englué, dont une partie des autochtones s’adonnent déjà aux prédictions de fin d’empire… ou sinon à celles des débuts d’un autre, c’est selon.
Le Régime maintient certes entre chaque… vidange intermédiaire du pays, ses fonctionnaires et assimilés, de même que bon nombre parmi les retraités, en plus des idiots connus et permanents, ce qui fait tout de même un… remarquable 60% de la population, voire, peut-être bien davantage. En tout cas pour l’instant. Et en cette année 2023 électorale, toute manigance devient autant de saison, histoire de court-circuiter la moindre tentative politique réellement porteuse d’espoir pour nous, et ainsi dangereuse pour les marionnettes aux commandes.
Les médias mainstream dominants ne disent d’ailleurs pas un seul mot au sujet de la création en cours de six villes nouvelles… pour Pakistanais et autres Afghans ayant franchi la frontière qu’en réalité elle n’est plus, tout comme ces mêmes médias évitent toute mention faite au débarquement chaque nuit sur le port d’Alexandroúpolis d’un nombre pour nous indéterminé de chars M1 Abrams américains, lesquels partent sitôt par voie ferroviaire vers la Bulgarie et ainsi de suite.
Car, rappelons-le, cette Grèce sous le régime de la Khazarie d’Athènes est largement impliquée dans la guerre déclarée à la Russie par la pègre OTANesque et européiste, ceci sans débat, sans vote, loin des nationaux et même sans la moindre considération des intérêts et de la volonté des Grecs. Et cela passe. Là encore, les médias dominants… font certes de leur mieux.
Restent pourtant certains sujets internes, de ceux que l’on évite alors difficilement par les temps qui courent. Le premier, c’est l’augmentation de 30% à 100% du prix de nombreux produits et denrées de consommation courante. Cela tient du pain vendu 2€ les 750 grammes, aux fromages qui se vendent 16€ le kilo, au lieu de 10€ le même kilo il y a un peu plus d’un an.
En somme, près de 80% de la population en souffre énormément, et le Régime tente alors tout pour faire passer la pilule amère, « c’est la faute à la Russie, ainsi qu’au changement climatique ». Modernité…
Et pour bien faire les choses sans guère tarder, la dite Haute Cour de Justice, vient de donner le feu vert aux funds étrangers, pour que ces derniers liquident aux enchères les maisons et les appartements saisis par les banques grecques, quand les paupérisés autochtones sous les rapaces Troïkans, n’arrivaient plus à faire face à leurs remboursements des prêts immobiliers.
La combine fut simple. Entre 2010 et 2015, les salaires ont été divisés par deux hors inflation bien entendu, et les biens immobiliers ont été saisis par les banques zombies du pays. Ces dernières ont par la suite vendu leurs actifs en biens immobiliers saisis de la sorte aux funds parasites, globalistes et rapaces, et cela à près du 1% de leur valeur, interdisant aux en même temps emprunteurs que de trouver tout autre compromis possible.
Jusqu’aux années SYRIZA, une législation de la dernière chance protégeait les malheureux emprunteurs, quand les biens immobiliers en question constituaient leur seule résidence, mais plus maintenant.
Déjà, Pétros Makrís Stàikos, avocat mais aussi historien et qui n’est plus de ce monde, avait dit en 2019 dans une interview accordée quelques mois avant son décès, « que 30% des juges en première instance sont corrompus acceptant de l’argent de la pègre… lors des délibérations, et ce pourcentage monte à 60% en instances d’appel, puis à 80% pour ce qui concerne les juges de la plus haute juridiction du pays ». Nous étions donc prévenus… du prix du pain.
« Justice » encore, dont certains serviteurs sont comme on sait sous l’Acropole, si bien proches de la pègre politique, tout comme de celle des drogues, juges même parfois pratiquants satanistes d’un certain sodomisme… adepte du traffic juteux de jeunes migrants. Cette « Justice » donc, a une fois de plus, statué contre les Grecs, car au profit de criminels mondiaux issus des banques, des funds et des cabinets d’avocats qui ne se soumettent point au droit supposé national.
L’affaire est immense, rien que parce que plus de 700 000 maisons et appartements seront ainsi « liquidés » et leurs habitants essentiellement grecs, jetés à la rue. Cela concerne tout de même près d’un million et demi d’autochtones, quand une partie des appartements et des maisons ainsi saisis, seront vendus à bas prix aux ONG à la Soros, pour sitôt héberger près d’un million de migrants… ayant occupé nos contrées selon la planification en cours.
Il s’agit même d’une pratique déjà observée vie les « programmes pilotes » pour de nombreuses villes grecques, et il faut à ce propos préciser que bien « en local », les intermédiaires des funds xénocrates sont souvent « nos » députés avocats d’affaires, issus pratiquement de tous les partis siégeant au Parlement parasitaire d’Athènes ; notamment issus du parti du sociopathe Mitsotákis, tout comme de celui de Tsípras.
Mais voyons, le pays grec est attractif pour les nomades, et c’est d’ailleurs vrai, je n’ai jamais vu autant de camping-cars sillonner le Péloponnèse au cœur de l’hiver que cette année. Modernité encore…
Cependant, la croisière… des crucifiés croit-elle encore s’amuser. Samedi après-midi, la petite salle de la bonne vielle taverne du coin était remplie. Bonne vieille taverne, située il faut dire dans un village de petite montagne, parmi ceux dont les maisons sont inhabitées à près de 80%. Mais ces clients suffisent largement, puisque la taverne en cette période de l’année n’est ouverte qu’en week-end.
Clients des environs, mais aussi venus de toute l’Argolide. Et souvent des habitués. Parmi eux, ces cadres bien locaux des partis et des fractions municipales et régionales, tous en campagne électorale, soit en vue des prochaines législatives d’ici l’été, soit pour les municipales et régionales prévues pour l’automne, toujours de cette année.
Ces gens incitent et excitent les uns les autres, offrant un verre, un plat et des salades, surtout des salades. Comme si le pays n’était pas en train de disparaitre sous l’empire des pervers sataniques.
Théâtre alors d’un si vieux monde. Sous les Lagides déjà, puis sous l’Empire romain, les citoyens des cités auparavant souveraines et indépendantes, trouvaient toute leur place au sein de l’administration globale d’alors, quand les assemblées des cités, ne décidaient qu’au sujet de la voirie ou de la future statue de l’Empereur.
Et c’est visiblement entre Rome et Byzance… que nous y avons commandé deux petits plats de mézé à base de viande et d’abats, des hórta de saison et du coin, plat traditionnel de légumes verts à feuilles, simplement cuits à la vapeur ou bouillis.
Une fois bien égoutté, le mélange de verdure est assaisonné de sel et de poivre puis arrosé avec un filet d’huile d’olive et de jus de citron, sans oublier le pain grillé toujours à l’huile d’olive, ainsi qu’une bière, rien que pour trinquer comme le disait l’ami Yórgos qui est originaire du village… « à la mort par pendaison de Harari et de Schwab ». Bilan… 28€, « une vraie folie », quand notre dernière sortie à la taverne remontait au mois d’octobre passé. Disons que c’est alors l’hiver.
Au cœur de l’hiver donc, une partie tangible du pays réel grec en pâtit largement davantage que le reste, pour déjà persister dans un autre truisme, celui des inégalités toujours et éternellement de toute saison.
Et pour ce qui est déjà du grand et ainsi définitif retour au chauffage au bois, nos chats, Mimi, Hermès et même Volodia le plus vaillant et le plus éveillé des matous, ils en savent autant quelque chose. Modernité.
source : Greek Crisis
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