Par WD
En 2020, nous avions écrit un article reprenant les effets secondaires du stress largement significatifs lors de la crise COVID. Ils étaient détectables en 20 points majeurs. Nous rappelions aussi que les Français étaient déjà antérieurement les plus gros consommateurs d’antidépresseurs au monde. Nous n’annoncions pas là un scoop. Nous nous inquiétions seulement de la propension exponentielle de gens cherchant à fuir l’ambiance délétère covidiste en consommant ce fleuron de la chimie médicale.
Certains plus malins n’ont pas voulu se bousiller la santé en usant de ces artifices médicamenteux. Toutefois, dès la sortie de prison des Français en 2020, ils se sont engouffrés dans des accès méditatifs, de reconquêtes spirituelles, de redynamises énergétiques et plein d’autres expériences ou voie de garage New Age. Plein de professionnels de l’accessoire ont bondi sur l’occasion de la désespérance de beaucoup pour vendre leur salade. Remarquez que nous n’avons rien contre ces services de secours psychique qui aident des gens à se reconstruire, mais nous trouvons la méthode abusive et bien opportuniste.
Nous considérons ce phénomène comme une sorte de fuite en avant. Si en temps de concorde sociétale, dans un apaisement général, la démarche peut être enrichissante, à notre époque perturbée, où nous sommes confrontés à des ennemis mortels multisectoriels, elle est hors de propos. L’épanouissement intérieur ou métaphysique ne peut rien contre la bastonnade que nous subissons au quotidien. Que veut dire cette attitude de déni de réalité, ce refus d’exalter son intrinsèque, de brandir le bouclier de sa légitime défense ? Cette fuite dans l’intime mental façon autruche « transcendantalisée » n’empêche pas le coup de pied au cul, lui bien tangible et douloureux.
Nous comprenons bien que notre société actuelle est hideuse et ignoble. Pour autant, faut-il fuir cette réalité ? Ne faut-il pas au contraire la combattre ? Ne faut-il pas mettre tout en œuvre pour arrêter les délires mortifères actuels qui nous accablent ? C’est bien gentil de prendre des cachetons ou des cours de fuite mentale, mais personne n’échappe à la dimension tridimensionnelle bien palpable de notre monde. Elle dicte de plus deux lois fondamentales. La première est celle qui impose la survie des uns au détriment des autres. La seconde est celle qui impose la lutte individuelle et collective pour survivre face à des agressions extérieures. Le philosophe a beau se torturer l’esprit, tournicoter dans l’intangible, la loi immanente reste entière. La lutte est éternelle et elle procède à l’évolution.
Jésus est bien gentil de tendre la seconde joue, surtout pour celui qui lui inflige la torniole, mais son enseignement pue la soumission, la défaite, la couardise. Très peu pour nous. Nous préférons le Jésus chassant les marchands du temple, c’est plus naturel et bien à propos dans notre situation actuelle.
Il faut arrêter de faire le moine bouddhiste qui en fin de compte vit sur le dos des laborieux. Ils fuient la vie, ses joies et ses peines. Ils ont une vie neutre, bien chiante. Leurs Tantras sont impuissants contre la mise en esclavage de l’humanité par la clique fourbe des mondialistes. Se voiler la face avec le voile ésotérique est bien l’insigne de la résignation, peu conforme aux lois de la nature. On n’atteint pas le divin au fond d’une geôle fangeuse, rongé par la vermine, attendant sa mise à la question ou à la mort. Il faut être serein, en état de paix absolu pour atteindre la transcendance. Nous n’avons pas les conditions sociétales requises pour l’atteindre. Il faut être très naïf pour le croire. Ce n’est pas au fond du garage aménagé en temple odoriférant que nous atteindrons la plénitude car nous sommes surchargés au quotidien d’actes anxiogènes incompatibles avec une élévation spirituelle ou métaphysique. Faire le vide dans sa tête, émettre des valeurs positives, focaliser sur des thèmes joyeux et toutes ces combines exutoires n’impactent pas le subconscient. Il sait que c’est l’enfer dehors et rien n’entravera son analyse et son ressenti basés sur le concret.
Si vous aimez vos enfants, arrêtez ce délire métaphysique introspectif qui ,s’il vous apaise l’âme, ne les sauvera pas de la tyrannie Schwabienne. Le combat est dehors et collectif. Il affronte la dégénérescence sociétale sciemment orchestrée par les chevaliers de l’apocalypse étasuniens. La lutte est âpre, mais elle indique sans détour ni fard notre réelle valeur morale et spirituelle. La voie de la transcendance ne peut démarrer sur la base de l’abandon éthique par lâcheté.
Après la victoire, après la reprise en main de notre destin, après avoir chassé les nuages noirs de la désespérance sociétale, vous pourrez reprendre des activités métaphysiques ou méditatives. À défaut d’être utile, ça ne mange pas de pain, mais ces expériences vibratoires personnelles ne peuvent se faire avant la récupération entière de nos libertés et la cohérence du bien commun.
Source : WD
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