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Chers amis lecteurs. 2023 devrait être une année majeure dans le dévoilement de tous les mensonges qui ont permis à certaines puissances de prendre le contrôle de toute l’humanité. Le Great Reset aura peut-être bien lieu cette année, mais pas comme le voudrait le WEF de Davos. En parallèle des guerres économique et militaire, la guerre médiatique est de plus en plus virulente et la nécessité pour les médias alternatifs d’être prêts à y faire face est plus qu’urgente. A Réseau International, nous avons décidé de passer à une étape supérieure avec tous les moyens nous permettant d’être au rendez-vous des grands chamboulements qui nous attendent. Pour cela, nous avons besoin de vous et de votre soutien.
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par René-Louis Berclaz
À l’heure où le président Zelensky est reçu par le Premier ministre britannique pour obtenir de l’aide, il n’est peut-être pas inutile de savoir que le créancier n’est pas celui que l’on croit.
En 1343, sous l’influence de sa maîtresse, la juive Esther, le roi de Pologne Casimir-le-Grand accorda aux juifs des droits supérieurs à ceux de ses sujets chrétiens. Relevant directement de l’autorité royale, cette caste privilégiée n’était pas soumise aux juridictions locales : les juifs ne pouvaient être jugés que par le Kahal, institution qui avait le droit de prélever l’impôt et, en cas de défaillance, de réduire les débiteurs en esclavage. Les membres du Kahal (pouvoir exécutif), du Bet-Dine (pouvoir judiciaire) et du rabbinat (pouvoir religieux) étaient au sommet d’une hiérarchie de dignitaires, les Moreïnes.
Ces institutions avaient un pouvoir discrétionnaire sur la vie économique de la société chrétienne, selon des dispositions secrètes révélées par le rabbin Jacob Brafman dans « Les Confréries juives, locales et mondiales », en 1868, et « Le Livre du Kahal », en 1869.
Comment était-il possible que la Pologne « catholique » puisse couvrir de tels méfaits à l’encontre des chrétiens ? Dans sa préface sur « Les Tribus dispersées » (Ed. de Minuit, 1959) de l’historien Isaac Ben Zvi (deuxième président d’Israël de 1952 à 1963), Léon Poliakov confirme l’hypothèse selon laquelle les juifs de Pologne constituaient « un véritable État juif dans l’État » (p. 39).
Or, selon une ancienne loi polonaise, « un juif fortuné qui se convertissait au Christianisme était ipso facto élevé à la noblesse ». On comprend mieux pourquoi la Pologne, asservie au Kahal, au talmudisme et aux infiltrations marranes, fut considérée comme une menace existentielle par la Russie orthodoxe. (Heinrich Heine, « De la Pologne », OpenEditions, p. 257-278/8)
Le peuple chrétien se révolta périodiquement, avec pour effet un exode rampant vers les territoires libres situés aux confins de la Pologne et de la Russie.
Les Tsars avaient reconnu aux Cosaques établis dans ces contrées le droit d’y vivre librement et de s’organiser à leur guise, mais les seigneurs judéo-polonais n’entendaient pas se priver du droit de rançonner leurs serfs, ce qui provoqua en 1648 un soulèvement populaire dirigé par l’ataman Bogdan Chmielnicki.
Les historiens font remonter l’émergence de la nation ukrainienne à cette guerre de libération soutenue par la Russie, mais ils considèrent que la guerre de libération menée victorieusement par Chmielnicki n’était en fait qu’une suite de sanglants pogroms : entre 50 000 et 100 000 juifs auraient été tués dans les combats, sans que l’on sache pour autant combien d’Ukrainiens succombèrent en défendant leur liberté et leur terre.
En 1654, le traité de Pereïaslav scella l’union entre la Russie et l’Ukraine et, en 1667, le traité d’Androussovo mit fin à la guerre entre la Pologne et la Russie.
En 1722, quelques années après la trahison de l’ataman Mazepa au profit de la Suède et de la Pologne, Pierre-le-Grand nomma Pavlo Poloubotko ataman général des Cosaques d’Ukraine.
En 1723, circonvenu par Philippe Orlik, l’ancien bras droit de Mazepa, Poloubotko envoya en Grande-Bretagne 200 000 pièces d’or prélevées dans les caisses de l’État, d’une valeur d’un million de livres sterling, montant placé en son nom sur un compte de la Banque d’Angleterre. L’or avait été dissimulé dans deux énormes chariots transportant du poisson salé et convoyé jusqu’à Arkhangelsk, où il fut embarqué sur une frégate anglaise qui le transporta jusqu’à Londres. Selon les conditions du dépôt, le capital devait être placé au taux de 7,25%. Un tel taux d’intérêt, nullement exagéré pour l’époque, permettait de doubler le capital tous les dix ans.
Dans le cas où le déposant viendrait à disparaître, le capital, augmenté des intérêts, ne pourrait être versé qu’à « l’État indépendant et souverain d’Ukraine », en présence d’un descendant mâle, lequel deviendrait cohéritier pour 20% du capital et des intérêts.
En 1724, Pierre-le-Grand fit emprisonner Poloubotko dans les geôles de la forteresse Pierre-et-Paul à Saint-Petersbourg, où il mourut avant d’être jugé.
De Paris où il s’était exilé, Orlik avait obtenu de Louis XV le statut de chef d’une Ukraine libre et indépendante. Associé au fils Poloubotko qui l’avait rejoint en France, les deux compères semblaient avoir toutes les cartes en main pour récupérer le magot, mais la tentative échoua.
En 1922, l’ambassadeur de l’Ukraine soviétique en Autriche, Yourko Kotzioubinsky, reçut un jour la visite d’un homme du nom de Ostap Poloubotko. Jusqu’en 1924, l’Ukraine soviétique avait le droit d’établir à l’étranger ses propres représentations diplomatiques.
Cet homme, qui était accompagné du consul général de l’Ukraine soviétique, se prétendait le descendant direct de l’ataman Poloubotko.
Il sollicitait l’ambassadeur d’entreprendre des démarches auprès de la Banque d’Angleterre pour entrer en possession du dépôt. Il ne demandait personnellement qu’un pour cent des fonds qui devaient s’y trouver…
En 1922, 200 ans s’étaient presque écoulés depuis que la Banque d’Angleterre veillait sur le trésor ukrainien. Etant donné que le capital doublait tous les dix ans, le montant dû s’élevait à 1048 milliards 576 millions de livres sterling, dont le un pour cent représentait 10 milliards 485 millions 760 mille livres sterling, un capital susceptible de procurer au bénéficiaire une confortable aisance…
L’ambassadeur put convaincre son gouvernement de prendre contact avec un représentant de la Banque d’Angleterre afin de vérifier si elle avait conservé dans ses comptes l’inscription du dépôt Poloubotko. Le consul général de l’Ukraine à Vienne fut chargé de ces démarches. En juin 1922, le ministère des Affaires étrangères autrichien organisa une rencontre entre l’héritier présumé, le consul général de l’Ukraine soviétique, ainsi que le représentant de la Banque d’Angleterre, un certain Robert Mitchell.
Ce dernier précisa qu’il n’avait aucun pouvoir lui permettant d’engager la Banque d’Angleterre, mais qu’il communiquerait au gouverneur toutes les informations nécessaires. Après ce préambule, Ostap Poloubotko montra la copie de la lettre historique de son aïeul.
Après en avoir pris connaissance, Mitchell déclara que ce document n’était pas recevable parce que l’Ukraine n’était pas reconnue par la Grande-Bretagne en tant qu’État souverain et indépendant.
Mitchell ajouta que, si un jour l’Ukraine était reconnue comme telle par la Grande-Bretagne, la Banque d’Angleterre ferait jouer une clause spéciale se rapportant au « règlement amiable des litiges », car le capital, augmenté des intérêts, n’était d’ores et déjà pas à la mesure des capacités financières de la banque et ne pouvait raisonnablement pas être disponible…
Le 26 juin 1945, l’Ukraine soviétique devenait membre des Nations unies en qualité d’État souverain et indépendant. En 1960, l’Ukrainien Nikita Krouchtchev, alors premier secrétaire du parti communiste de l’Union soviétique et président du Conseil des ministres, ordonna une enquête en vue de récupérer le capital et les intérêts du dépôt.
Une commission d’enquête fut désignée, comprenant les historiennes Elena Kompan et Elena Apanovych.
En 1968, la commission remit son rapport, qui fut classé « secret d’État ».
En 1990, peu après l’effondrement de l’URSS, l’histoire refit surface lorsque le poète ukrainien Volodomyr Tsybulko annonça à son de trompe que si le pactole était restitué à l’Ukraine, chaque citoyen recevrait 38 kg d’or fin…
En juin 1990, lors de la visite officielle en Ukraine du Premier ministre britannique Margaret Thatcher, le Parlement ordonna la création d’une commission spéciale dirigée par le vice-Premier ministre Petro Tronko.
Le dirigeant ukrainien se rendit à Londres afin d’obtenir des éclaircissements mais la Banque d’Angleterre ne voulut point entrer en matière à ce sujet et cette démarche resta sans lendemain.
Après la visite du Premier ministre britannique, aucune contestation n’était plus possible sur le point crucial de l’indépendance et de la souveraineté de l’Ukraine, reconnue par l’ensemble de la communauté internationale, y compris la Grande-Bretagne.
Il suffisait dès lors de trouver un authentique descendant mâle de Pavlo Poloubotko pour que le gouvernement de Kiev puisse présenter sa créance devant le Tribunal International de La Haye et fasse procéder au recouvrement des montants dus par la Banque d’Angleterre, au cas où cette dernière ne s’exécuterait pas spontanément…
Si l’identité des dupes est notoire, celle des instigateurs de la tromperie est un secret d’État bien gardé…
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Source : Lire l'article complet par Réseau International
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