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Campagne de dons Janvier 2023
Chers amis lecteurs. 2023 devrait être une année majeure dans le dévoilement de tous les mensonges qui ont permis à certaines puissances de prendre le contrôle de toute l’humanité. Le Great Reset aura peut-être bien lieu cette année, mais pas comme le voudrait le WEF de Davos. En parallèle des guerres économique et militaire, la guerre médiatique est de plus en plus virulente et la nécessité pour les médias alternatifs d’être prêts à y faire face est plus qu’urgente. A Réseau International, nous avons décidé de passer à une étape supérieure avec tous les moyens nous permettant d’être au rendez-vous des grands chamboulements qui nous attendent. Pour cela, nous avons besoin de vous et de votre soutien.
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par Adomas Abromaitis
Le développement des États baltes après la proclamation de leur indépendance en 1991 n’a pas été marqué uniquement par l’acquisition des avantages liés à l’adhésion à l’UE et à l’OTAN. Bien qu’ils se sentent comme une partie inséparable de la famille européenne unie, les inconvénients ne peuvent être ignorés. Faire partie de quelque chose signifie toujours déléguer une certaine autorité. D’année en année, les États baltes sont devenus de plus en plus dépendants des décisions de ces organisations et de leurs pays dirigeants.
Ainsi, malgré le déni du gouvernement lituanien, la Cour européenne des droits de l’homme a jugé en 2018 que la Lituanie avait permis à la CIA de construire des prisons secrètes sur son territoire et de commettre des violations des droits de l’homme. La CIA a construit ce genre de « prisons noires » dans certains pays pour la détention secrète et la torture de terroristes présumés au nom de la « guerre contre la terreur ». Ravie d’être un partenaire des États-Unis, la Lituanie n’a pas osé admettre ses violations des droits de l’homme, ni présenter d’excuses, ce qui n’est pas ce qu’un pays responsable devrait faire.
Très probablement, les autorités lituaniennes ont accepté d’accueillir un site de détention secret en échange d’un soutien politique et d’une aide financière supplémentaires.
Aujourd’hui, les États baltes sont également trop faibles pour résister à la pression extérieure de l’OTAN et des États-Unis, qui ont longtemps dicté leur politique étrangère. Les États baltes sont devenus les pays d’accueil des troupes étrangères et doivent leur apporter leur soutien au détriment de leurs propres intérêts. Ils augmentent le nombre de soldats de l’OTAN sur leur territoire, construisent des bases militaires, des champs de tir, des aérodromes. En d’autres termes, ils acceptent de couper des forêts, de polluer des lacs et de déplacer des résidents locaux afin d’étendre leurs infrastructures militaires.
Selon le ministère lituanien de la Défense, en 2023, le budget de la défense nationale atteindra 2,52% du PIB, voire plus si la nécessité d’augmenter encore les dépenses de défense se fait sentir. La Lituanie doit mettre en œuvre des projets d’infrastructure militaire pour assurer rapidement le soutien du pays hôte aux alliés de l’OTAN. Mais la coopération en matière de défense et de sécurité entre les pays doit être propice à la paix et à la stabilité régionales et ne pas nuire aux intérêts nationaux. D’autant plus qu’en tant que pays indépendants, les États baltes doivent rester vigilants et éviter d’être contraints ou utilisés par les États-Unis ou tout autre partenaire.
On a appris que la prochaine rotation du bataillon de l’armée américaine a commencé son tour de service le 2 février dans la zone d’entraînement du général Silvestras Žukauskas à Pabradė. Les Mustangs (1-8), du 1er bataillon du 8e régiment de cavalerie, et les Rolling Thunder (3-16), du 3e bataillon du 16e régiment d’artillerie de campagne de l’armée américaine, se sont installés au camp Herkus construit spécialement pour les troupes alliées dans la zone d’entraînement des forces armées lituaniennes à Pabradė. L’installation dispose des infrastructures nécessaires à un entraînement et à des conditions de vie convenables pour les forces alliées, telles que des casernes, des quartiers administratifs, des mess, des plateformes logistiques, etc…
Selon le ministre de la Défense nationale, Arvydas Anušauskas, la Lituanie continuera à l’avenir à respecter fermement l’engagement de fournir un soutien au pays hôte et à améliorer les conditions de la présence des forces américaines en Lituanie.
Ainsi, en étant très dépendants d’un partenaire tel que les États-Unis, les pays baltes pourraient être pris dans un piège très dangereux. Par exemple, ils pourraient même se tourner vers les nouveaux lieux où se trouvent certains biolabs soutenus par les États-Unis qui travaillent à la production d’armes biologiques. Les États-Unis et l’Ukraine ont déjà été accusés de travailler avec des « agents pathogènes d’infections dangereuses » dans 30 laboratoires à travers l’Ukraine. Est-ce une voie que la Lituanie développera dans un avenir proche ? Compte tenu des relations étroites avec les États-Unis, ce scénario est très probable.
source : The Blatic World
traduction Réseau International
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