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Campagne de dons Janvier 2023
Chers amis lecteurs. 2023 devrait être une année majeure dans le dévoilement de tous les mensonges qui ont permis à certaines puissances de prendre le contrôle de toute l’humanité. Le Great Reset aura peut-être bien lieu cette année, mais pas comme le voudrait le WEF de Davos. En parallèle des guerres économique et militaire, la guerre médiatique est de plus en plus virulente et la nécessité pour les médias alternatifs d’être prêts à y faire face est plus qu’urgente. A Réseau International, nous avons décidé de passer à une étape supérieure avec tous les moyens nous permettant d’être au rendez-vous des grands chamboulements qui nous attendent. Pour cela, nous avons besoin de vous et de votre soutien.
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par Mohamed El Bachir
« On ne règle pas un problème en utilisant le système qui l’a engendré. Ce n’est pas avec ceux qui ont créé les problèmes qu’il faut les résoudre. » (A. Einstein)
Les fortes mobilisations populaires contre la réforme des retraites remettent à l’ordre du jour le sujet qui mine la société française depuis une quarantaine d’années : la politique est-elle au service de l’économisme ?
De la réponse découlera une deuxième question : L’État français est-il souverain ?
2022 : Conseil national de la refondation (CNR)
Lors de sa campagne électorale de 2022, l’actuel président de la République avait déclaré « nous ne toucherons pas à l’âge de départ, ni au niveau des pensions ».
Une fois élu, E.Macron met en place le Conseil national de la refondation (CNR) où il est question de la réforme des retraites. En septembre 2022, trois syndicats (CFDT, UNSA, CFTC) qui ont participé à la première réunion CNR ont invité le président à rester fidèle à son engagement. C’est à dire, de ne pas reporter l’âge légal de la retraite afin de ne pas compromettre la « volonté d’écoute ».
Quant au syndicat CGT, tout en dénonçant « l’utilisation du sigle CNR », avait refusé d’y participer en des termes sans équivoque :
« le Conseil National de la Résistance auquel des dirigeants de la CGT ont largement participé, a permis d’élaborer un programme, qui portait le nom « Les jours heureux », durant l’occupation nazie de la France et sa mise en œuvre dès la libération.
Ce programme ne fut pas seulement une réponse au fascisme et à la collaboration du gouvernement de Vichy mais bien le symbole de la résistance. Il fut construit, effectivement dans un cadre d’unité nationale sur la base d’avancées sociales considérables dans la suite du front populaire telles, la sécurité sociale et la retraite, la création des comités d’entreprise et de leurs prérogatives, la nationalisation d’entreprises industrielles comme RENAULT ou de l’électricité et du gaz, de la Banque de France et de grandes compagnies d’assurances, le statut de la fonction publique pour n’en citer que quelques-unes ».
En utilisant le sigle CNR, non seulement, il y a une volonté de duper la population française mais surtout le président porte atteinte à la mémoire des résistants, toutes sensibilités politiques confondues. Mais tout bon comédien respecte le rôle que lui attribue le metteur en scène. Et le plus difficile est de démasquer le metteur en scène parce que ce dernier agit derrière la caméra.
C’est le sujet de la deuxième partie.
Le nouveau maître à penser : le financier
Les arguments avancés par les politiciens qui ont pour objectif le démantèlement de la protection sociale, des services publiques et qui ont ouvert les portes de la maison France à une concurrence mondiale, certes non « faussée », s’appuient sur un langage de communiquant où l’économisme est de rigueur. J’avoue que je ne comprends rien à leurs arguments malgré maintes efforts. Et c’est les propos du mathématicien J.P Kahane qui m’ont rassuré : « le plus important quand on écrit 2+2=4, ce n’est pas que ce soit vrai, mais c’est d’être compris de la même façon par tous les individus de notre planète ».
En effet, afin que débat puisse avoir lieu pour choisir le chemin à suivre, il est nécessaire de s’entendre sur les objectifs à atteindre, surtout en temps de crise et de… guerre. Les responsables politiques et les citoyens mettent-ils le même contenu dans les valeurs justice sociale, progrès, culture…démocratie ?
Et comme on prend comme repère le discours de l’économiste et donc du financier, les valeurs citées ci-dessus se soumettent à un seul adverbe: combien !
Et le rôle du politicien est de masquer « démocratiquement » que l’humain n’est rien d’autre qu’une variable d’ajustement. J’exagère ?
Pour argumenter le pourquoi de la réforme des retraites, la première ministre E.Borne avance l’argument suivant : « pour sauver le système par répartition, il faut cotiser 43 ans et travailler jusqu’à 64 ans ». Or, le Conseil d’orientation des retraites (COR) affirme que « les dépenses de retraite ne dérapent pas, elles sont relativement maîtrisées ». E.Borne juge l’affirmation du Cor comme fausse en déclarant que « ma responsabilité c’est de dire la vérité aux Français. Sans cette réforme, le système de répartition ne tiendra pas ».
Supposons que l’affirmation du COR est fausse et que la première ministre annonce une vérité. Dans ce cas une question s’impose : qu’elle est la cause qui a entraîné la conséquence, à savoir, le système de répartition ne tiendra pas ?
Les travailleurs ?
Il va de soi que la cause ne peut venir que des décideurs politiques. Car ils ont la responsabilité première non pas de communiquer mais de prévoir pour éviter les dangers qui guettent la collectivité. Une telle responsabilité passe par la protection du bien commun car gouverner c’est avant tout prévoir !
Toujours, dans l’hypothèse que E.Borne a annoncé au peuple français une vérité, à savoir, les dépenses de retraite dérapent. Cette vérité impose une solidarité nationale.
C’est à dire, mettre à l’ordre du jour l’impôt sur la fortune pour financer les dépenses des retraite. Car de la solution que le gouvernement veut imposer découlera une injustice sociale. C’est à dire une régression sociale. Et faire payer le travailleur pour une conséquence dont il n’est pas responsable est injuste.
Une injustice d’autant plus révoltante que dans le même temps le gouvernement trouve de l’argent pour financer une guerre en Ukraine… En effet, la sémantique utilisée par les experts du droit international ne peut masquer une réalité, la France est en guerre contre la Russie.
Et le président E.Macron le sait mais soumis à la Commission de Bruxelles et aux États-unis, l’État français ne peut faire autrement. Souverain à condition d’obéir !
Enfin pour conclure, de sa tombe, j’ose faire parler le général Charles de Gaulle : »ne comémorer pas ma mémoire mais respecter ma conviction » : « la politique de la France ne se fait pas à la Corbeille ».
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Source : Lire l'article complet par Réseau International
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