Par WD
Le fantasme de la liberté assure que c’est faire ce que l’on veut, où et quand, dans n’importe quel domaine sans compromettre celles des autres. Dans la réalité, la liberté est subordonnée aux obligations et aux interdits que la société juridique nous impose. Il est a remarquer que depuis le traité de Maastricht, le paquet des restrictions liberticides s’est alourdit sévèrement. Notre champ d’action autonome s’est réduit comme une peau de chagrin. Pour autant, nous n’avons pas vu en 30 ans une seule manifestation réclamant plus d’autonomie et d’indépendance.
Notre liberté s’est salement réduit par le biais de tout le bataillon législatif qui ne fait que retranscrire les volontés de la grosse commission européenne corrompue jusqu’à l’os. Depuis 92, le monde du travail créateur de richesse se voit ronger, outre sa consolidation économique, sa liberté professionnelle par l’avalanche des normes qui changent au gré des intérêts des lobbies installés à Bruxelles. Le plus matraqué est le monde agricole dans tous ses segments. On s’étonne après de la disparition du nombre des unités de production. Comme dirait Fernand Reynaud, « c’est étudié pour ». Oui c’est étudié pour faire disparaître les forces vives de notre pays pour le plus grand profit de l’industriel notamment étranger. Les Français focalisent sur le dossier « retraite » alors qu’ils devraient se rebeller sur toutes les gabegies énergétiques, sociales et économiques qui nous pressurent depuis 6 ans. Ils devraient s’arc-bouter sur la disparition de leur liberté et de leur indépendance professionnelle. Cette dernière se fait sur l’autonomie économique et le champ de création libre, non faussée par la législation spoliatrice au contour paupérisant. La liberté d’entreprendre n’est qu’un champ miné par le législatif, la banque et les hauts intérêts. Ils veulent tous étouffer dans l’œuf les forces vives entrepreneuriales individuelles, ataviquement libres et indépendantes.
Sur le plan individuel, pour connaître son degré de liberté, il faut se poser une question simple : « Puis-je tout plaquer dans la minute et partir vers d’autres aventures ? » . On se rend très vite compte que nous sommes assujettis à une kyrielle d’obligations matérielles et morales que nous nous sommes imposées par convenances, par standardisation sociétale, par manque de volonté propre, par manque de but supérieur et/ou par peur d’être soi-même. Trop souvent nous avons laissé nos aspirations propres se rabougrir pour se conformer au modèle général de la société.
En 2020, nous nous sommes laissés enfermer chez nous sans maugréer. Il faut rappeler que la mort rodait partout dans les rues vides de vie. La mort était pandémique. À un moment donné, elle ne sortait plus qu’après 18 h. Les genoux tremblants nous avions obéi à chaque caprice des marionnettistes qui ont du bien rire de notre soumission. La peur de mourir ou de contaminer Mémé était notre alibi. Quelle pitoyable excuse pour ne pas nous avouer notre manque de goût pour la liberté. Elle ne valait même pas 135 euros. Nous avions tout supporté ; la mascarade des masques, un coup inutiles, un coup indispensables donc obligatoires. Nous avions encaissé le couvre-feu, la distanciation sociale, la liste des dispensables sociaux et économiques, les plages dynamiques et tous les délires covidistes que même les asociaux les plus retords n’avaient jamais rêvé.
Dans et depuis cette période nous avons perdu la liberté de mouvement, mais aussi la liberté d’expression, Nous ne pouvons plus émettre un avis contraire ou nuancé à la pensée unique déversée par la propagande médiatique. La censure et l’opprobre frappent les penseurs libres ou les efficients en faisant fi des droits fondamentaux de l’homme. La charte de Munich est devenue une vaste rigolade.
Nous avons perdu la liberté de nous soigner comme nous l’entendons avec un avis éclairé de professionnels. Depuis Janvier 2020, la médication contre le virus vendu comme un bis repetita de la grippe Espagnole voire la peste noire est interdite. Prenons un Doliprane et attendons le pire arriver. Le refus de soigner est inique dans l’histoire de la médecine. D’un seul homme, la clique des incompétents praticiens allopathiques s’est allongée sur le lit de billets conditionné par big pharma. Le gros bras d’honneur au serment d’Hippocrate que voilà.
Avec la vaccination nous avons eu le pompon liberticide. Le choix était simple, mais ignoble. Vaccinés, nous pouvions continuer à travailler et poursuivre à être spoliés de l’essentiel du fruit de notre travail par le système, ne pas l’être était le bannissement. Combien de gens ont subit cette mise au ban ? Leur choix de liberté a eu un prix exorbitant notamment en terme de possibilités trésorières et d’autonomie financière. La fin promise du cash nous assure la perte totale de notre indépendance. Une variante du crédit social va émerger avec l’euro numérique. Nous serons claquemurés définitivement.
Dans la grande affaire politique, le souverainisme devrait faire accourir les foules. Il n’est pas la panacée, bien des choses restent en suspend, mais il a le mérite de briser la première chaîne de la geôle Européenne. Il veut nous faire reprendre en main notre destin. Ce n’est pas anodin. Reprendre le contrôle de son devenir n’est pas un concept négligeable ni fumiste. Pourtant peu de gens dans le peuple le réclame à travers son bulletin de vote. Il est vrai que 50 % des électeurs ne votent plus, écœurés qu’ils sont de la piètre qualité du personnel politique toujours dans le segment de la trahison ou de la corruption. Cependant, ne pas s’intéresser à une opportunité d’émancipation sociétale est une erreur fondamentale. C’est le refus de recouvrer l’indépendance collective et l’affranchissement. Dans le passé, beaucoup d’hommes sont morts pour acquérir la liberté. Actuellement, nous la boudons, ce qui dans l’acte, nous fait cracher sur leur combat et leurs sacrifices. C’est sacrilège.
Quel que soit le registre, nous n’avons plus de liberté. Si d’aventure nous nous retrouvions dans une situation de pleine liberté, nous serions comme les animaux captifs remis dans leur milieu naturel. Nous ne serions pas quoi faire ni quoi en faire de cette liberté. Domestiqués que nous sommes, la liberté n’est plus qu’une vague idée, un idéogramme fictif, un concept finalement obsolète vide de sens. Elle fait même peur car elle est dépourvue de dogme, de fil rouge, de certitude tangible. Face à la liberté, nous sommes le chien discutant avec le loup de Jean de la Fontaine. Tout est là.
Source : WD
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