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Campagne de dons Janvier 2023
Chers amis lecteurs. 2023 devrait être une année majeure dans le dévoilement de tous les mensonges qui ont permis à certaines puissances de prendre le contrôle de toute l’humanité. Le Great Reset aura peut-être bien lieu cette année, mais pas comme le voudrait le WEF de Davos. En parallèle des guerres économique et militaire, la guerre médiatique est de plus en plus virulente et la nécessité pour les médias alternatifs d’être prêts à y faire face est plus qu’urgente. A Réseau International, nous avons décidé de passer à une étape supérieure avec tous les moyens nous permettant d’être au rendez-vous des grands chamboulements qui nous attendent. Pour cela, nous avons besoin de vous et de votre soutien.
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par Panagiotis Grigoriou
L’hiver, enfin confirmé. Depuis quelques semaines, la section athénienne du Régime global prépare activement ses élections législatives pour le Printemps prochain, celui des… poulpes à défaut de peuples, quand surtout les cités… des dieux, sont gouvernées par les pieuvres et les rapaces. Cependant et pour se consoler car c’est autant de saison, les couleurs de la nature sont en ce moment remarquables ; et à Épidaure, on vend déjà… les oranges nouvelles, belles et sucrées, 5 euros les 10 kg. Sous la pluie… la vitamine.
Ailleurs pourtant, la consolation n’est guère possible. En ville et d’abord à Athènes, le courant électrique est parfois et par endroits coupé, « faute de suffisance » comme on peut désormais le lire, y compris à travers la presse du Régime. C’est par une pareille coupure… ontologique, que les étudiants de l’École Polytechnique de la capitale, plongeait l’autre jour lors d’une épreuve, sous les seules lumières de leurs smartphones… jusqu’à épuiser leurs batteries et l’intelligence humaine avec.
C’est par ce temps filant à l’historicité lugubre, que nous avons emmené Volodia et Velissários… chez le vétérinaire. Nos deux matous parmi les autres ont certes récupéré, mais le prognostic à terme pour Velissários n’est guère bon. Sociabilité à quatre pattes. Le microcosme vétérinaire est parfois à peine plus enthousiaste que celui des bipèdes, supposés politiques d’après notre lointain Aristote, mais on s’y fait également.
En face du cabinet qui soigne les bêtes, et cela va des chats aux chèvres et des chiens aux dernières vaches des lieux, deux retraités fouillaient à tour de rôle les bennes à ordures, histoire de dénicher les restes laissés par les congénères autorisés, par ce temps manifestement de chien.
Nous y avons de nouveau rencontré Léandros, vieux militaire des blindés à la retraite. Lui et son épouse, ils ont quitté Athènes défigurée… pour vivre dans un village dévitalisé sous le sillage d’Épidaure.
Nous évoquons alors volontiers le sort de nos chats et surtout, celui de notre patrie. Destin qui est très préoccupant, celui du pays bien entendu. Ce qui fait dire à cet ancien des armes et des uniformes, « qu’à 82 ans passés, il nous reste la relecture de Platon et de Thucydide, en plus des chats et peut-être bien encore quelque temps… d’électricité ».
Je suis d’accord avec Léandros, pour rajouter à sa liste Plutarque, et Julien dit l’Apostat, tout comme les épigrammes de l’Antiquité tardive, légués par l’Anthologie grecque, ce recueil de poèmes, qui vont de la période classique à la période byzantine de la littérature grecque, parfois considérée comme synonyme d’Anthologie palatine.
Peine, pas tout à fait perdue et pas que par la soif d’apprendre. Car nos histoires proches ou lointaines, ont été toutes comme on sait tant falsifiées par l’école et par les universités, et à présent, elles finissent par être remplacées par un tel magma LGBTiste, bobo-climatique et méta-social, que sous peu, chez les zombis, le soleil ne pourra se coucher qu’à travers le smartphone, quand seulement déjà il se lèvera.
En attendant à son tour son soleil… sous Baphomet, la presse locale du pays se réjouira du 1% de la population qui fréquente les stations de ski, comme par exemple en Thessalie des montagnes. Et en plaine, l’Église orthodoxe officielle… celle de la Loge, organise des litanies, si besoin est, faisant usage de copies d’icônes, histoire de rendre au peuple vacciné sous ses auspices, l’ultime onction de l’ersatz méta-théiste de l’Occident terminal.
La tradition y est imitée coûte que coûte, par cette bergerie des fidèles qui devient celle des vieux, car tous ces villages ont perdu leurs habitants jeunes et d’ailleurs Grecs depuis les années Troïka, mais les apparences restent sauves puisque le chef de l’Épiscopat local aura fait le déplacement. Sous la pluie, les somnifères des soins palliatifs nationaux. Car nos ecclésiastes, surtout moines encore lucides, sont de plus en plus rares et ils restent il faut dire en retrait, autant pour éviter les ennuis.
Autre signe des temps… de la transfiguration, la Vassilópita, cet équivalent orthodoxe de la galette des Rois, trouve dans sa découpe tout le sens nouveau de l’ersatz et de la décadence. Rappelons qu’en Grèce, entre le jour du Nouvel an qui est également celui de Saint Basile et le mois de février, c’est au sein de chaque famille que l’on découpe la Vassilópita en plusieurs morceaux en faisant le symbole d’une croix.
Autant de morceaux que de personnes présentes dans la maison, voire les membres les plus proches, sans oublier les cas échéant les animaux. D’après la tradition, le morceau contenant la pièce, aura ainsi donné de la chance durant toute l’année qui vient de commencer, à l’âme de l’heureux gagnant.
Ces dernières années pourtant, on en rajoute volontiers dans ce… potlatch ; ainsi, les clubs, les associations, les établissements scolaires, les administrations, surtout ces dernières, organisent la découpe de leur Vassilópita et la presse locale en fait… triomphalement l’écho.
Ce qui n’échappe guère aux derniers esprits encore critiques du pays réel grec. Le pamphlet suivant a été publié sur Facebook, rien que pour évoquer le découpage de la Vassilópita municipale… de la Commune d’Andravida-Kyllini dans le Péloponnèse de l’Ouest.
« Les vœux, de découpage de la Vassilópita, une excursion offerte, et alors un maire, voilà pour le titre. Tous ensemble pour une année 2023 créative dans notre Commune d’Andravida-Kyllini, a donc souhaité le Maire lors du découpage du gâteau. Vraiment tous ensemble, et alors qui ? Les pistonnés de l’administration locale… aux côtés des chômeurs ? Pas vraiment. Les vœux, de découpage de la Vassilópita, une excursion offerte, et alors un maire, voilà pour le titre. Tous ensemble pour une année 2023 créative dans notre Commune d’Andravida-Kyllini, a donc souhaité le Maire lors du découpage du gâteau. Vraiment tous ensemble, et alors qui ? Les pistonnés de l’administration locale… aux côtés des chômeurs ? Pas vraiment ».
« Notons que dans notre commune, nous sommes ici quelques personnes ayant de doctorats et autant ayant beaucoup de connaissances ou d’excellentes capacités, mais personne n’a fait appel à nous depuis toutes ces équipes municipales ».
« Et d’ailleurs, pourquoi le découpage de la Vassilópita n’a-t-il pas eu lieu l’après-midi après la fin du service ? Les employés sont-ils payés pour découper et assister à la distribution des… tartes à la crème ? Combien d’heures cela a-t-il pris ? Bien sûr, ils seront payés ».
« Suite à ce découpage… réussi, le maire a accordé un jour de repos à tout son personnel. Léntzas notre maire, les paiera-t-il de sa propre poche ? De même que le chanceux de la pièce, ayant décroché trois journées de congés supplémentaires. D’où cela vient-il comme règlement pour qu’il soit justifié de la sorte ? En plus de l’autre cadeau offert par le maire à l’ensemble des agents, à savoir une excursion gratuite. Aux dépens de qui ? »
« Qu’en est-il enfin, au sujet des découpes de Vassilópita à répétition un peu partout ? De quelle mode s’agit-il ? Ils arrêtent tous de travailler pendant des heures et dégustent leur tarte, tout en étant payés. Non pas que leur majorité travaille vraiment les autres heures ». « Qu’en est-il enfin, au sujet des découpes de Vassilópita à répétition un peu partout ? De quelle mode s’agit-il ? Ils arrêtent tous de travailler pendant des heures et dégustent leur tarte, tout en étant payés. Non pas que leur majorité travaille vraiment les autres heures ».
« Ceux des administrations des Régions, les députés et les responsables de service sont-ils payés… quand tous ces gens alors quittent leurs emplois et courent ainsi partout pour découper la Vassilópita ? »
« Au bout du compte, la démocratie est ce régime où les élus agissent… en proxénètes, déjà avec de l’argent public. Ils l’éparpillent où bon leur semble et nous vivons ainsi le résultat, c’est une économie en faillite. Mais ils s’en moquent ».
« Car nous tous en dehors du cercle des rapaces et des assistés de leur clientèle, nous les regardons ainsi faire, nous tous comme des idiots, à la manière des demeurés, car nous restons indifférents. Vu que surtout, l’État clientéliste a infecté les cerveaux et les consciences. Ce n’est pas une démocratie, c’est de la dépravation, et c’est le moins que l’on puisse dire. Le mot bordel serait-il plus obscène à ce propos ? »
Le constat est bien amer, témoignant déjà d’un certain clivage, plutôt fatal on dirait, au sein du pays. Mais dans le Péloponnèse, en Thessalie comme partout ailleurs, c’est décidément la saison des litanies et des découpes des gâteaux… au bénéfice des gâteux.
Peu importe si tant d’autres Grecs se suicident ou qu’ils meurent bien subitement après injection, ou que Mitsotákis, en valet de Sodome et en serviteur de Gomorrhe, est à la tête d’un gouvernement lié à la fois à la pègre de Davos, ainsi qu’à celle des trafiquants de cocaïne, entre Athènes, Tirana et Bruxelles.
Cette semaine, une partie de la presse a voulu dévoiler qu’il y a quelques mois, le fils du ministre de l’Intérieur et de la Police, Theodorikákos, a été interpellé, lui, ses amis et leur cocaïne quotidienne avec, sauf que les gradés de la Police ont sitôt ordonné d’étouffer l’affaire. Détail de saison parmi les détails de l’histoire.
Pendant ce temps, la Grèce livre ses armes et ses chars aux cousins mafieux des Mitsotákis sous la Khazarie de Kiev, et en réalité de New-York et de Londres, fiefs de la pègre des rapaces mondiaux. Et personne ne bouge à Athènes… pour par exemple mettre hors-service tous ces automates de Baphomet.
Pour Zóis Béchlis, ancien médecin militaire, à la tête du mouvement K21 – Hellas-21, « le dernier espoir pour sauver le pays possiblement par les urnes, c’est en ce moment. Et déjà, c’est une affaire entre Grecs âgés de plus de 40 ans. Car les plus jeunes, ceux qui n’ont pas connu la Grèce… encore des Grecs, ceux ayant été déformés par l’école des quarante dernières années, ne réalisent point l’ampleur de la morgue qu’est devenue ce pays sous l’emprise et entre les dents de l’hyperbole méta-capitaliste occidentale ».
L’hiver donc, encore et toujours, en ce pays certes aux couleurs naturelles remarquables ; à Épidaure, comme ailleurs.
Sur le chemin, nous avons acheté nos 10 kg d’oranges, Velissários et Volodia de retour à la maison ont de l’appétit, sous le regard il faut dire de Mimi et de Hermès ; toute une histoire à part et en aparté. Une affaire… entre Grecs.
source : Greek Crisis
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