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Campagne de dons Janvier 2023
Chers amis lecteurs. 2023 devrait être une année majeure dans le dévoilement de tous les mensonges qui ont permis à certaines puissances de prendre le contrôle de toute l’humanité. Le Great Reset aura peut-être bien lieu cette année, mais pas comme le voudrait le WEF de Davos. En parallèle des guerres économique et militaire, la guerre médiatique est de plus en plus virulente et la nécessité pour les médias alternatifs d’être prêts à y faire face est plus qu’urgente. A Réseau International, nous avons décidé de passer à une étape supérieure avec tous les moyens nous permettant d’être au rendez-vous des grands chamboulements qui nous attendent. Pour cela, nous avons besoin de vous et de votre soutien.
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par Michel de Lorgeril
Année après année, depuis deux ou trois décennies, les scientifiques (et quelques rares épidémiologistes) qui vivent les yeux ouverts sont frappés par l’évolution de l’état de santé de la population américaine ; donc au pays où les frais (et les coûts) de la santé sont les plus élevés au monde.
On peut critiquer les USA mais, par rapport à d’autres pays, les choses sont clairement exprimées… Hum !
Pas tout-à fait…
Examinons les données les plus récentes, évidemment en relation avec les évènements des trois dernières années et la COVID-19 ; et évidemment d’abord (mais pas seulement) à propos des pathologies cardiovasculaires puisque c’est mon domaine de prédilection. Voyons le message récent d’un site de cardiologie (ci-dessous).
Je traduis pour ceux qui ont des difficultés avec l’anglais : « la mortalité cardiovasculaire a fait un bond (jump) en 2020, reflet des effets de la pandémie » (sur la population américaine).
Jusque là je n’ai rien à dire sinon que le virus a eu des effets sur la physiopathologie de l’infarctus et de l’AVC ; ce que seuls les naïfs n’avaient pas vu, y compris en France.
Voyons la suite avec un commentaire d’un grand savant qui nous dit que c’est la première fois depuis une décennie que cette mortalité cardiovasculaire augmente à nouveau. C’est important à rappeler. En effet, l’espérance de vie – j’y reviens plus bas – a commencé à diminuer aux USA dans les années 2010 alors que la première cause de décès aux USA n’a pas cessé de diminuer depuis au moins 35 à 40 ans.
Et enfin, une comparaison des chiffres de 1990 avec ceux de 2019 (avant la pandémie) montrant ce que j’ai dit plus haut, c’est-à-dire la diminution lente mais significative de la mortalité cardiovasculaire aux USA jusqu’en 2019, à l’aube de la pandémie.
Notons au passage que, selon les estimations, la mortalité attribuée à la COVID-19 (indépendamment de la mortalité cardiovasculaire) était d’environ 375,000 en 2020, donc la 1ère année de la pandémie, en théorie la pire année dans toute flambée de maladie infectieuse.
Pourquoi je mentionne ces chiffres et commentaires ? Et pourquoi j’ai un ton un peu dubitatif ?
Parce qu’il s’agit de chiffres que nous connaissons depuis longtemps (ici c’est une confirmation de chiffres déjà publiés).
Or, nous somme en 2023. Que s’est-il passé depuis 2020 ?
Pour 2022, c’est un peu tôt pour le dire ! Un peu de patience, s’il-vous-plaît !
Mais pour 2021, nous avons déjà les chiffres préliminaires qui, comme pour ceux de 2020, demanderont environ deux ans pour être confirmés.
Pour la mortalité attribuée à la COVID-19 en 2021, il y aurait environ 60,000 décès de plus qu’en 2020 !
Que nous apprennent les chiffres connus de 2021 pour la mortalité cardiovasculaire (que les commentateurs cités ci-dessus connaissent aussi bien que moi) ?
Ils sont superposables à ceux de 2020 !
Dit autrement, que le virus ait frappé fort en 2020 ne peut étonner que les naïfs. Nous avons tous été surpris et beaucoup des fragiles parmi nous (les plus âgés) sont « parties » tandis que les plus jeunes s’immunisaient massivement. En 2021, chacun (parmi les moins naïfs) le reconnait : les nouveaux variants étaient moins méchants que le premier arrivé !
En conséquence, les plus fragiles étant déjà partis, les autres s’étant massivement immunisés et les « nouveaux » virus étant moins méchants, nous aurions dû avoir une diminution de la mortalité aux USA en 2021 par rapport à 2020. Ce n’est pas le cas ! Étrange !
Maintenant vous comprenez le titre de cet article. Que se passe-t-il aux USA ?
Si nous examinons les courbes de l’espérance de vie aux USA, nous constatons qu’après des décennies de fortes croissance (non visible sur le graphique ci-dessous) les pentes se sont d’abord infléchies (bien visible sur le graphique), puis on a atteint une sorte de plateau et enfin on observe un lent decrescendo qui s’accélère notablement en 2021 (ci-dessous).
Ce qui fait dire à CNN :
Pas besoin de traduction : déclin historique !
Ou bien accélération en 2021 de ce qui était visible auparavant.
Comme on ne peut pas attribuer (contrairement à 2020) cette accélération aux virus, avez-vous une explication autre que la massive campagne de vaccination de 2021 ?
Je note finalement trois points cruciaux :
1) les chiffres au Royaume-Uni (autre temple de statistiques nationales) sont comparables à ceux des USA avec un petit décalage, un petit retard ;
2) Les tendances en France (avec en général quelques années de décalage/retard) rejoignent celles du Royaume-Uni ! Inéluctablement, l’espérance de vie en France va commencer à diminuer d’ici peu, si ce n’est pas déjà le cas, les statistiques publiées à ce jour s’arrêtent en 2017 ! On va voir…
3) si vous entendez un politicien vous raconter que, du fait de l’augmentation de l’espérance de vie en France, il faut de toute urgence réformer le système des retraites, envoyez-le moi !
Je vais lui expliquer qu’il doit trouver autre chose pour se justifier !
source : Michel de Lorgeril
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