« J’avais tort », a écrit Kevin Bass, M.S., un étudiant de 7e année en médecine et en philosophie à une école de médecine du Texas. « Nous, la communauté scientifique, avions tort. Et cela a coûté des vies. »
Comme de nombreux étudiants en médecine et chercheurs, M. Bass a déclaré qu’il avait d’abord cru les informations diffusées par les autorités de santé publique. Il a prôné le confinement, les vaccins et les rappels.
Mais il est maintenant clair que les Centres de contrôle et de prévention des maladies, l’Organisation mondiale de la santé et la Food and Drug Administration américaine ont « à plusieurs reprises exagéré les preuves et induit le public en erreur » sur un large éventail de sujets – y compris, mais sans s’y limiter, l’immunité naturelle, le besoin de fermetures d’écoles, l’ efficacité des masques et la sécurité et l’efficacité des vaccins, a dit M. Bass.
Selon lui, la plus grosse erreur a été commise par une communauté scientifique qui s’est rangée derrière ces institutions sans se soucier des besoins du grand public.
« Nous avons créé une politique basée sur nos préférences, puis nous l’avons justifiée en utilisant des données », a écrit M. Bass. « Et puis nous avons dépeint ceux qui s’opposent à nos efforts comme étant malavisés, ignorants, égoïstes et mauvais. »
Cette approche a abandonné les principes de la science et a créé une mentalité de « nous contre eux » dans la santé publique qui a fracturé la société et exacerbé les disparités sanitaires et économiques existantes.
La « réaction émotionnelle et la partisanerie enracinée » de la communauté scientifique l’ont amenée à minimiser les inconvénients des interventions imposées systématiquement.
« Nous avons violé l’autonomie de ceux qui seraient le plus négativement touchés par nos politiques : les pauvres, la classe ouvrière, les propriétaires de petites entreprises, les Noirs et les Latinos, et les enfants » qui étaient déjà marginalisés dans la société, a déclaré M. Bass.
Et non seulement la plupart des scientifiques n’ont pas soutenu les voix scientifiques alternatives – comme celles du Dr John Ioannidis, du Dr Jay Bhattacharya, Ph.D., du Dr Scott Atlas, de Vinay Prasad, M.D., MPH et du Dr Monica Gandhi, MPH – mais ils se sont employés à les dénigrer et à les supprimer.
En rejetant les critiques valables de l’ancien président Trump comme des « bouffonneries » et en traitant les dissidents avec un mépris similaire, la communauté scientifique s’est également aliéné de larges segments du public et a ouvert un espace pour les « théories du complot » sur les médias sociaux, a-t-il ajouté.
Le gouvernement a ensuite utilisé la présence de certaines analyses non informées comme justification pour conspirer avec Big Tech pour « supprimer agressivement » les soi-disant « fausses informations » et effacer les préoccupations valables des opposants.
L’élite privilégiée qui a élaboré ces politiques – membres du monde universitaire, du gouvernement, de la médecine, du journalisme, de la technologie et de la santé publique – n’a pas compris que des critiques extérieures à leur classe sociale pouvaient avoir un point de vue valable, a-t-il déclaré.
Le résultat de leur approche de l’élaboration des politiques est une « perte massive et continue de vies humaines » due à la perte de confiance dans le système de santé, des taux augmentants de maladie mentale, une augmentation des suicides et la violence armée, une perte catastrophique de l’éducation que les pauvres subissent de manière disproportionnée, et une perte de confiance dans les soins de santé, les autorités scientifiques et les dirigeants politiques, a-t-il déclaré.
« Nous avons élaboré une politique pour le peuple sans le consulter », a écrit M. Bass. « Si nos responsables de la santé publique avaient fait preuve de moins d’orgueil, l’évolution de la pandémie aux États-Unis aurait pu avoir une issue très différente, avec beaucoup moins de vies perdues », a-t-il conclu.
M. Bass rejoint les experts qui s’expriment dans les médias grand public et au-delà
M. Bass, étudiant en médecine et titulaire d’une maîtrise en immunologie, ne divulgue pas l’institution où il étudie, par souci de sécurité professionnelle.
En plus de ses études, il dirige un site web appelé The Diet Wars, qui se consacre à l’exploration des effets de la nutrition et des traitements sur la santé.
Le mois dernier, M. Bass a fait part de son changement de position sur les politiques relatives à la COVID-19 à ses quelque 60 000 followers sur Twitter :
J’avais tort à propos des confinements et des mandats. J’avais tort et la raison pour laquelle j’avais tort était mon tribalisme, mes émotions et ma compréhension déformée de la nature humaine et du virus. Ça n’a pas beaucoup d’importance, mais je voulais m’excuser d’avoir eu tort.
– Kevin Bass (@kevinnbass) 13 décembre 2022
Il a rejoint un certain nombre de professionnels de la santé et d’experts qui demandent un réexamen des politiques imposées au nom de l’atténuation des effets de la COVID-19.
Certains médias grand public, tels que le Wall Street Journal, CNN, The Associated Press et Newsweek, ont commencé à publier des préoccupations similaires.
Au début du mois, lors d’une intervention télévisée en direct sur la BBC, le Dr Aseem Malhotra, cardiologue, a pris la chaîne par surprise en suggérant « spontanément » que les vaccins à ARNm, tels que les vaccins contre la COVID-19 de Pfizer-BioNTech et Moderna, présentent un risque cardiovasculaire.
BREAKING BBC News :
Selon un cardiologue, le vaccin contre la covid à ARNm est probablement un facteur contribuant à la surmortalité cardiovasculaire et son déploiement devrait être suspendu en attendant une enquête.
Nous l’avons fait. Nous avons cassé les médias traditionnels pic.twitter.com/F72YS7JAuE
– Dr Aseem Malhotra (@DrAseemMalhotra) 13 janvier 2023
M. Malhotra a été l’un des premiers à prendre le vaccin de Pfizer et il a fait publiquement la promotion des vaccins à la télévision. Mais une fois qu’il a examiné en détail les données scientifiques sur la sécurité, il a acquis la conviction que les vaccins causent un préjudice sans précédent, a-t-il déclaré à Robert F. Kennedy Jr, président et conseiller juridique principal de la Children’s Health Defense (CHD), lors d’une interview réalisée en octobre 2022.
Tard dans la nuit de dimanche à lundi, Retsef Levi, Ph.D., de l’Institut de technologie du Massachusetts, a posté une vidéo sur Twitter demandant l’arrêt de la vaccination contre la COVID-19 à ARNm.
M. Levi a déclaré que les vaccins n’ont pas apporté l’efficacité promise et que, d’après son analyse des risques, les vaccins « causent des niveaux de préjudice sans précédent, y compris la mort de jeunes gens et d’enfants ».
« Il s’agit clairement du produit médical le plus défaillant de l’histoire des produits médicaux, tant en termes d’efficacité que de sécurité », a-t-il déclaré.
Un professeur du MIT demande l’arrêt immédiat du programme de vaccination contre la COVID à ARNm
« Il s’agit clairement du produit médical le plus défaillant de l’histoire des produits médicaux, tant en termes d’efficacité que de sécurité » https://t.co/QP7hJ3IfFz
– Chief Nerd (@TheChiefNerd) 30 janvier 2023
Ce week-end, M. Prasad a annoncé qu’il se joignait à la campagne menée par M. Bass et un certain nombre de médecins et de chercheurs qui jurent de ne plus recevoir de vaccins sans essais contrôlés randomisés (ECR).
Prasad a écrit sur son Substack :
« Le problème avec les rappels perpétuels contre la COVID-19 est de savoir quelles preuves sont nécessaires pour justifier leur poussée. La réponse doit passer par des essais randomisés ayant la puissance nécessaire pour réduire les maladies graves, les hospitalisations et les décès.
« Pourtant, la FDA semble aller dans la direction opposée, pensant que les données sur les anticorps de souris sont suffisantes. Maintenant, un certain nombre de médecins et de chercheurs le jurent : plus de rappels jusqu’à ce qu’un ECR soit réalisé. »
Brenda Baletti, Ph.D.
Source : Lire l'article complet par Mondialisation.ca
Source: Lire l'article complet de Mondialisation.ca