Spinoza influence le Québec

Spinoza influence le Québec

Barusch Spinoza, philosophe juif portugais né au Pays-Bas en 1632 et mort à l’âge de 44 ans en l’an 1677.

Bref, il a consacré sa vie à écrire sur les religions, en séparant les lois de la nature (justice, charité et l’amour) et le rites et lois imposées par les religions. Il a également écrit l’Éthique, un guide vers la joie parfaite et il a aussi écrit sur la politique. 

Voici quelques explications de ses écrits sur la politiques rapportés par Frédéric Lenoir dans son livre Le miracle Spinoza, en 2017 :

Dans sont Traité politique, Spinoza récapitule l’essentiel de ce que deviendra les grandes instances du politique  moderne : « L’instauration d’un régime politique quelconque caractérise :l’état de société. Le corps entier de l’État s’appelle :la nation, et les affaires générales relevant de la personne qui exerce l’autorité politique : la communauté publique… …l’État de société revêt trois formes : à savoir démocratique,  aristocratique et monarchique. »

Tandis que l’histoire humaine à privilégié les régimes monarchiques… Spinoza affirme que la démocratie constitue le meilleur possible. Car si tout régime politique vise à la sécurité des individus et à la paix, seule la démocratie répond aussi à deux aspirations fondamentales des individus : l’égalité et la liberté. «  Dans la démocratie en effet, nul individu humain transfère son droit naturel à un autre individu… …il le transfère à la totalité de la société dont il fait partie… » Et puisqu’on ne peut réprimander indéfiniment… …contrairement aux apparences,  le régime le plus fort et le plus durable n’est pas la monarchie, mais bien la démocratie. 

La démocratie n’est donc pas nécessairement le régime le plus vertueux d’un point de vue moral, mais est le plus efficace, le plus à même d’assurer la cohésion des citoyens.  

Il est donc nécessaire que l’État, loin de l’interdire, garantisse aux citoyens la liberté de croire et penser. Quant à la liberté d’expression,  Spinoza appelle à certaines limites : « Il n’en serait pas moins pernicieux de la leur accorder en toute circonstance. » Elle ne doit pas nuire à la paix sociale. 

Spinoza revient aussi sur la question de la religion. Il insiste sur la nécessaire SÉPARATION des pouvoirs politiques et religieux : « Il est très fâcheux,  tant pour la religion que pour la communauté  politique,  d’accorder aux institutions  religieuses un droit ÉXECUTIF ou GOUVERNEMENTAL quelconque. » Les religions doivent être tolérées,  mais aussi soumises à la puissance publique :  « Les pratiques fervents et religieuses devront se mettre en accord avec l’intérêt public », autrement dit, si certaines de leurs expressions sont susceptibles de nuire au bien commun, il faudra les interdire. 

Pacte  social, démocratie,  laïcité, égalité de tous les citoyens devant la loi, liberté de croyance et d’expression : Spinoza est le père de notre modernité politique. 

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On à l’impression que les fédéralistes canadiens n’ont pas reçu la note de service à propos de l’instauration d’une démocratie! 

Les fédéralistes canadiens ne sont pas compatibles avec une démocratie moderne sur 4 points, soulevé dans le texte sur Spinoza.

1.    La monarchie 

Le Canada n’a jamais été capable de se définir comme nation. Il a simplement pris ce qu’on légué les Anglais sans trop se poser de questions. La monarchie, le sénat non-élu ces signes du vieux empire sont encore présent avec nous aujourd’hui. Le drapeau des rois de France, le castor et la feuille d’érable ainsi que notre hymne national, ils les ont tout simplement pris. On est encore à se demander, à quoi peuvent bien servir ces traditions monarchiques? Pourtant, on les conserve, et on paie pour aussi, année après année sans aucun résultat tangible. Le Canada ne prend jamais le temps de moderniser son état. Il accepte toutes ses désuétudes sans jamais se remettre en question. 

2.    La laïcité 

Contrairement à Spinoza, le Canada a en horreur l’égalité de toutes les religions soumisent au pouvoir de lÉtat. Le Canada croit encore, que les religions doivent être au-dessus des lois de l’État. La théocratie devant la démocratie.  C’est le concept que défend le Canada devant tous les pays du monde. L’État ne doit pas avoir de droits devant les religions, seulement des responsabilités. Mais d’où est venue cette idée incongrue sans rapport avec un état moderne? La séparation de l’état et les religions, ça ne vous dit rien? Les religions doivent primer sur un état de droit?

3.    Le pacte social

Jamais le Canada a voulu signer un pacte avec la nation fondatrice du Canada, le Québec. Jamais. Ni à la 1e constitution de 1867 qui donnait des droits scolaires anglophones au Québec mais ne donnait pas l’équivalent aux francophones hors-Québec.; pas plus  que la 2e constitution de 1982. Il n’ont même pas voulu nous reconnaître comme nation. Jamais le Canada a offert gracieusement un pacte social sans conditions aux francophones de ce pays. Rien pour faire du Canada, une grande nation avec une tradition de respect envers ses citoyens.

4.    Le multiculturalisme

Voilà la solution du Canada pour ne pas offrir aux francophones ce qu’il leur reviennent. Le multiculturalisme offre une société où tout le monde a des droits, mais aucune responsabilité. Une société avec aucune cohésion sociale. Aucune responsabilité relève d’un individu ou un groupe. L’absence complète de responsabilisation. Aucun respect des gens, des peuples qui sont là avant l’arrivée des nouveaux venus. Refus complet de reconnaître les ou la culture qui est déjà présenté sur le territoire. Contrairement à Spinoza le Canada ne souhaite pas se baser sur la nation ou sur l’état comme exemple de démocratie.  Le Canada veut devenir un pays acculturé. Le Canada ne veut pas se responsabiliser à propos de la culture.

En contraste, au Québec nous avons travaillé sur la monarchie. Symboliquement, certes, mais nous avons quand même enlevé la haute chambre – notre sénat, aboli la présence du drapeau canadien à l’Assemblée nationale et dernièrement l’abolition du serment à la monarchie.

À propos de la laïcité nous sommes le premier état en Amérique à proposer ce modèle pour vivre ensemble sans avoir continuellement des contraintes religieuses inutiles.  L’état doit primer sur les religions. La religion n’a pas de droits humains. Tout le monde peut pratiquer la religion de son choix, mais ceci ne doit conférer un semblant de pouvoir sur autrui. Voilà que le non-progressiste Canada veut contester cette façon de faire égalitaire. Le Canada veut imposer sa vue archaïque sur notre définition d’une société démocratique moderne que nous voulons, appuyé  directement des écrits de Spinoza, un visionnaire avant son temps.

Le pacte social. Combien de fois les fédéralistes québécois ont tenté de reformer le Canada? Combien de fois? Des centaines de fois avec comme résultats quoi? Rien. Il est impossible de faire un pacte avec le Canada, impossible. Ils ne veulent tout simplement pas. En plus, ce ne sont même plus des Anglais ou des Canadians  qui font le sale boulot du refus, ce sont de bons fédéralistes  francophones! Ils aiment tellement ça dire non aux francophones. Ils se disent non, à eux-mêmes.

Le seul pacte que le Canada impose à la nation du Québec est l’envoi de 80,000 immigrants par année avec son programme de réconciliation des familles et les illégaux du Chemin Roxham qui sont en grande majorité anglophiles. 

Ici au Québec, la grande majorité des citoyens ne veulent pas du multiculturalisme qui tue notre ethnie, notre culture et notre langue. Les Québécois préfèrent le nationalisme ethnoculturel  qui défend d’abord et avant tout notre façon de faire avant d’aider la planète entière. Le Canada, encore une fois, ne fait rien pour nous accepter dans la famille canadienne. Nous devons tous être comme eux et vouloir voir notre langue, notre ethnie et notre culture  disparaître pour nous assimiler dans la grande inculture canadienne. 

Quelle perspective d’avenir que nous offre le Canada!

Pourquoi vouloir demeurer dans un pays qui ne s’adapte pas aux désirs de ses citoyens?

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Source: Lire l'article complet de Vigile.Québec

About the Author: Vigile.Québec

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