Par Calvin Freiburger — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Hollie Santos/Unsplash
5 janvier 2023 (LifeSiteNews) — Le Texas a connu zéro avortement électif légal en août 2022 et seulement trois avortements pour des menaces physiques à la vie de la mère, selon de nouvelles statistiques qui soulignent l’impact de permettre aux États de fixer [les dispositions concernant] l’avortement après environ 50 ans de Roe v. Wade.
En juin dernier, la Cour suprême des États-Unis a annulé Roe, l’arrêt de 1973 qui obligeait les 50 États à autoriser la plupart des avortements. Cela a permis à de nouvelles et anciennes lois pro-vie d’entrer en vigueur dans tout le pays, y compris une interdiction totale et directe de l’avortement datant de 1925, qui avait été temporairement bloquée après la décision d’un juge inférieur. Le Texas a également une interdiction de l’avortement basée sur le battement de cœur qui a pu entrer en vigueur avant l’annulation de Roe grâce à son mécanisme d’application unique (poursuites par les citoyens plutôt que par le gouvernement).
La loi sur le battement de cœur a été créditée d’une réduction significative des avortements dans l’État de l’étoile unique. Aujourd’hui, Texas Right to Life présente de nouvelles données du département de la santé et des services sociaux du Texas qui révèlent que la réactivation de la loi de 1923 a pratiquement éradiqué cette pratique.
Deux mois seulement après le renversement de Roe, le Texas rapporte qu’il n’y a eu aucun avortement légal électif et seulement trois avortements légaux commis pour sauver la vie de la mère. Il s’agit d’une baisse par rapport aux 67 avortements électifs du mois précédent et aux 5 706 d’août 2021.
Les experts médicaux pro-vie maintiennent que l’avortement direct n’est jamais médicalement nécessaire pour sauver la vie d’une mère ; la fiche de données du HHS du Texas ne permet pas de savoir si les trois avortements « médicalement nécessaires » étaient réellement des avortements ou plutôt des traitements de sauvetage qui ont eu pour résultat indirect et involontaire la perte du bébé. Quoi qu’il en soit, le fait qu’il n’y en ait eu que trois porte un coup sévère à la désinformation des pro-avortement sur la fréquence de telles situations et sur les lois pro-vie qui mettraient la vie des femmes en danger.
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