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Campagne de dons Janvier 2023
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par Hakim Saidani
Introduction
Il y a aura toujours des livres qui marqueront notre existence ; on se plait toujours à regarder leur couverture, lire la préface, relire quelques passages préférés et en parler inlassablement à son entourage tout en s’appropriant les belles phrases, les belles réflexions de l’auteur.
Pour ma part, l’ouvrage-thèse d’Ignacio Olagüe reste l’un des livres tératologiques qui peut bouleverser la vie d’une étudiant en Histoire. (J’avais lu ce livre en 1999 lorsque j’étais en licence-maîtrise à l’université Jean Jaurès à Toulouse. J’ai pu découvrir cet ouvrage grâce à une note de bas issue de l’ouvrage de Roger Garaudy « Promesses de l’Islam ».) Encadrés, formatés par le système, les étudiants restent peureux à l’idée de lire des ouvrages qui remettent en cause l’Histoire officielle car cela risque de troubler grandement leurs assises, le bien-fondé et la soi-disant qualité des études qu’ils suivent. À quoi bon continuer d’étudier et de se débattre, se noyer dans « l’empire du Mensonge » ? (expression copyright de Vladimir Poutine). Ne pas se soumettre à la doxa universitaire, c’est se faire hara-kiri pour être lauréat des concours d’enseignement ou avoir une place de vacataire au sein d’une université européenne lambda. Un cas de conscience se pose chez certains étudiants ou professeurs, moi le premier, comment continuer à s’impliquer dans un système quand nos valeurs ne sont plus en adéquation avec le cadre idéologique fallacieux dominant. C’est pourquoi certaines lectures sont dangereuses et brisent la jolie vitrine. C’est Honoré de Balzac (1799-1850) qui disait :
« Il y a deux Histoires : l’Histoire officielle, menteuse qu’on enseigne, l’Histoire « ad usum delphini » (à l’usage du dauphin, expurgé pour les pouvoirs en place) ; puis l’Histoire secrète, où sont les véritables causes des évènements, une histoire honteuse. »
C’est pourquoi l’auteur basque Ignacio Olagüe est l’un des historiens les plus détestés de l’establishment universitaire franco-espagnol. Jalousement et secrètement, ils ont imité sa méthodologie d’analyse et de lecture de l’Histoire tout en le qualifiant par plusieurs sobriquets violents comme « négationniste » ou « fasciste ». Emmanuel Leroy-Ladurie le suivra dans son traitement de la marche de l’Histoire qui peut être accélérée ou ralentie par les pulsations climatiques terrestres. Philippe Sénac reprendra en miroir inversé les ouvrages d’Ignacio Olagüe pour dévoyer l’histoire de l’Andalousie médiévale. Cela pose un problème pour les universitaires français qui préfèrent construire (avec leur prisme idéologique) l’Histoire plutôt que de la reconstituer fidèlement et avec probité intellectuelle.
Mais quoiqu’il en soit, si vous voulez apprendre à faire de l’Histoire avec un grand « H », lisez les ouvrages d’Ignacio Olagüe en français ou en espagnol. À ce titre, son œuvre magistrale « La decadencia española » éditée en 1950 va être la matrice de l’excellence de ses travaux. Le bourgeon qui en sortira sera « La révolution islamique en Occident » paru en 1974, l’année du décès de l’auteur, le 10 mars plus exactement. Le lecteur français avait bénéficié préalablement en 1969 d’un résumé excellent traduit par Jean Baert aux éditions Flammarion sous le titre tapageur « Les Arabes n’ont jamais envahi l’Espagne ». L’universitaire lyonnais Pierre Guichard répondit de façon maladroite et agressive à cette traduction dans son article « Les Arabes ont bien envahi l’Espagne : Les structures sociales de l’Espagne musulmane ». Son essai commence ainsi « Dans un livre qui a trouvé en France un certain écho, Ignacio Olagüe a présenté récemment une thèse insoutenable, résumée dans un titre fracassant qu’il faut prendre au pied de la lettre… »
Il était désormais nécessaire encore aujourd’hui de rééditer l’intégralité de sa thèse de 1974 avec l’ensemble des sources critiques et des annotations de bas de page. De plus, sa réédition est enrichie de cartes, de schémas, d’illustration pour maîtriser, visualiser certaines fondations du livre comme la corrélation entre les bouleversements sociaux et la pulsation climatique, l’évolution des idées religieuses qui vont osciller entre unicité de la nature divine et polythéisme dès le début de l’Histoire de l’Humanité et s’accentuer au cœur de l’Antiquité mais aussi tout au long du Moyen Âge.
Passons à l’essentiel. Ce livre se veut être percutant, polémique et audacieux. « Il explique comment les sociétés chrétiennes, dans des lieux différents du bassin méditerranéen, se sont convertis à l’Islam et à la civilisation arabe. Il faut être particulièrement attentif au processus qui s’est déroulé au Maghreb, dans la péninsule Ibérique et le Midi gaulois. Ce processus n’a pas eu lieu à cause de prétendues et rapides invasions militaires : ce fut le fruit d’une très longue évolution, accélérée par une crise révolutionnaire entre chrétiens catholiques trinitaires et chrétiens ariens unitaires opposés à la nature divine du Christ. À cela, la pulsation climatique va participer à l’émergence de la victoire de l’unicité de la nature divine et transcender les faits historiques du VIIe au VIIIe siècle » dixit Ignacio Olagüe dans la quatrième de couverture de son ouvrage complet de 1974 pour répondre aux critiques fragiles de Pierre Guichard.
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Suite de l’article
Le lecteur nous excusera pour la construction parfois décousue et la dimension passionnelle des lignes qui suivent.
Quelques mots sur l’auteur
Lorsqu’Ignacio Olagüe a publié son ouvrage « Les Arabes n’ont jamais envahi l’Espagne » en 1969, son succès fut retentissant en France. À ce titre, dans la quatrième de couverture, nous nous sommes inspirés de la préface des éditions espagnoles du présent ouvrage mais aussi des réflexions de Jean Baert, diplômé de l’Inalco [Institut des langues et civilisations orientales], qui résume la thèse d’Ignacio Olagüe présente dans la première parution de 1969 des éditions Flammarion.
Ce livre rédigé en langue française ne fut qu’une ébauche de son second ouvrage en espagnol extrêmement complet et édité 5 ans plus tard, en 1974, « La revolución islamica en Occidente » dont la rigueur méthodologique et la portée scientifique sont consolidées autant sur le plan qualitatif et quantitatif par 424 notes renvoyant à des sources relevées, critiquées et à des analyses très précises.
Désormais, vous tenez entre vos mains la traduction intégrale en français de « La revolución islamica en Occidente ». Ce livre a été réédité en Espagne successivement par les éditions Plurabelle en 2004 avec l’aide de la Junta de Andalucia (Conseil andalou / institution du gouvernement), et par les éditions Almuzara en février 2017. 46 ans après sa publication, le livre exceptionnel, tératologique d’Ignacio Olagüe resurgit intégralement en langue française pour rappeler au lecteur la nécessité d’être prudent sur l’écriture de l’Histoire.
Nous avons fait le choix ici de traiter dans ce préambule adressé aux lectrices et lecteurs quelques éléments importants :
• Séduit à tort ou à raison par les théories darwinistes, très érudit et ayant acquis des compétences pluridisciplinaires et transversales, spécialiste de paléontologie, l’auteur Ignacio Olagüe a mis en avant le temps long et relativement infini de l’évolution dans ses analyses sur la corrélation entre les pulsations climatiques et les mutations de la vie de l’homme. Il faut savoir que le segment chronologique de l’évolution (darwinisme) apparaît du Big Bang jusqu’à l’extinction du soleil de notre système planétaire prévu dans 5 à 7 milliards d’années. Ce débat reste toujours d’actualité car aucune forme fossile intermédiaire n’a été trouvé et cela constitue un argument matériel de poids pour les créationnistes. Donc à l’opposé, les monothéistes certifient le temps court de la Création : ce segment chronologique débute aussi du Big Bang et se terminera avec la Fin des Temps et le Jugement Dernier. [L’éditeur français n’adhère pas aux théories évolutionnistes de l’auteur.]
• Certains pseudo-experts français et espagnols, orientalistes de bas étage et soldats lettrés de la légion étrangère au service du néo-colonialisme et d’organisations ésotériques ont une agressivité et un rejet haineux des travaux d’Ignacio Olagüe. Alors que la plupart d’entre eux ont utilisé ses compétences analytiques et ses outils d’Historien tout en occultant la paternité et les thèmes sélectionnés judicieusement dans leurs productions « scientifiques » ayant pour sources les écrits de cet auteur espagnol, les ouvrages qu’ils ont conçus vont dans une direction diamétralement opposée pour contredire sa thèse.
Il faut noter qu’à défaut d’arguments solides sur ses travaux remarquables, ils attaquent la personne d’Ignacio Olagüe au sujet de ses accointances, ses orientations politiques lors de la période franquiste [période de restauration des valeurs catholiques face aux dangers de la sécularisation socialo-communiste dit la vague rouge de l’entre-deux guerres] Le lecteur sera témoin que dès que la pensée critique se met en action en opposition à la pensée dite « juste », politiquement correcte, l’historien honnête se verra porter les adjectifs de fasciste ou de négationniste…
• Les pseudo-experts ont fabriqué l’idée que cet excellent ouvrage est une attaque dirigée contre le catholicisme comme fondement de l’Espagne et de l’identité castillane et aragonaise comme une force majeure qui a toujours dominé toutes les provinces : dans un contexte de pré-guerre froide, la guerre civile (1936-1939) entre nationalistes dits franquistes (forces centralisatrices) et républicains (forces dissociatrices) constitue d’ailleurs un exemple historique et un ferment traditionnel de l’équilibre fragile de la péninsule Ibérique.
• Par ailleurs, cet ouvrage est discrédité par les médiévistes qui ont fait une caricature grossière et mensongère de cet ouvrage : il qualifie la thèse de Ignacio Olagüe de fantaisiste en faisant un résumé superficiel de la pensée de l’auteur : en effet, il aurait reposé ses réflexions sur le fait que les Arabes n’auraient jamais pu envahir l’Espagne car ils ne connaissaient pas la navigation, leur arsenal maritime étant embryonnaire et n’auraient pu conquérir la péninsule Ibérique avec quelques milliers d’hommes. Faute de conquête, les Hispano-goths se seraient convertis par le biais de prédicateurs musulmans. Ainsi, un certain nombre de médiévistes se sont investis pour disqualifier sa thèse à l’instar de Pierre Guichard dans son article de 1974 « Les Arabes ont bien envahi l’Espagne : les structures sociales de l’Espagne musulmane » ou plus récemment de Philippe Sénac dans son ouvrage « Al Andalus, Une histoire politique VIIIe-XIe siècle » paru en août 2020, qui reprend en miroir inversé le livre d’Ignacio Olagüe ; on peut le féliciter pour la petite ruse mais le blâmer pour sa paresse intellectuelle.
• Enfin, l’essentiel pour maintenir le discrédit sur ce livre fut aussi de considérer de faire disparaître l’arianisme avec l’abjuration de Récarède 1er en 587 officialisé au IIIème concile de Tolède en 589. En faisant triompher faussement le christianisme trinitaire dans la péninsule Ibérique, Christophe Picard, Michel Zimmermann et Michel Kaplan soutiennent une thèse farfelue parue dans leur ouvrage universitaire collectif « Grand Amphi Le Moyen-Age IVe-Xe siècle » en avril 2000 avec un montage historique qui relève de la science-fiction et qui insulte l’intelligence à la fois de l’étudiant et du lecteur lambda : voici leur bidouillage de l’Histoire : le roi wisigoth Recarède se convertit au catholicisme, puis le clergé arien adhère et enfin tout le peuple goth … Ces historiens médiévistes auraient pu aussi s’aventurer dans l’histoire moderne pour faire disparaitre le protestantisme de France et de Navarre avec l’abjuration de Henri IV et sa conversion au catholicisme le 25 juillet 1593 ! Donc l’argument fallacieux est sidérant : comment une population hérétique majoritairement, qui plus est arienne, peut-elle renoncer à son credo avec la conversion du seul souverain au catholicisme ? Le lecteur sera témoin de ce fait capital dans la construction de l’Histoire officielle de l’Espagne médiévale. En effet, « faire disparaître l’arianisme » permet d’éviter la fusion entre le christianisme authentique dit arien et l’Islam, et, valide donc la réalité de l’invasion arabe.
La thèse du mythe des invasion arabes
Ignacio Olagüe contredit donc les thèses officielles sur l’expansion de l’Islam, son apparition, sa présence et son développement dans la péninsule Ibérique.
En substance, nous pouvons exposer quelques éléments de réflexion :
Si les armées arabes avaient envahi l’Espagne en 711, elle aurait apporté avec elles les principes architecturaux et artistiques qui se répandaient à l’époque en Orient. Ils les auraient imposés de manière autoritaire, et ils seraient exposés et gravés sur les murs de la mosquée de Cordoue. Des témoignages de tous genres nous enseigneraient qu’ils auraient rempli leur rôle religieux au service de l’Islam depuis le début de l’invasion, et non depuis le milieu du IXe siècle.
Si l’Andalousie avait été envahie au VIIIe siècle par les Arabes, la mosquée de Cordoue ne revêtirait pas des formes architecturales que nous admirons tous. De nouveaux concepts arrivés plus tard d’Orient n’auraient pas fermenté la masse des idées alors en ébullition, comme la levure qui soulève la farine pétrie. La civilisation arabe aurait été la farine, et non la levure. Même l’Occident aurait élargi sa propre structure. Il n’y aurait pas eu de nouvelle culture en Espagne du Sud.
Avec de tels arguments, l’auteur, Ignacio Olagüe, renverse la théorie de l’invasion musulmane de la péninsule Ibérique au VIIIe siècle en raison du petit nombre d’envahisseurs et du manque de moyens qui l’empêchaient de mener de grandes opérations militaires, que ce soit par la mer ou par le désert, et encore moins vaincre tant de peuples en si peu de temps.
Ainsi, une légende s’est formée sur la prétendue invasion arabe de la péninsule Ibérique et d’une partie de la Gaule : les musulmans et les chrétiens ont alimenté cette fable. De siècle en siècle, elle s’est développée et consolidée à travers la nombreuse littérature historique de part et d’autre de la Méditerranée.
L’Islam dans l’imaginaire occidental ou l’Orient vu par l’Occident
L’étude de l’Islam dans le monde occidental, ses orientations idéologiques, sa partialité ont fait couler beaucoup d’encre. Cela est à mettre en corrélation indéniablement avec l’avènement de l’Islam et sa vision par les chrétiens d’Occident durant le haut Moyen-Âge ; en effet, ils considéraient cette « nouvelle » religion comme un grand danger, comme l’émanation du Diable et un signe annonciateur de l’arrivée de l’Antéchrist et de l’Apocalypse. Puis, la « Reconquista* », les Croisades (interrompues et mises en échec par la revitalisation de l’Islam par les Turcs) et la colonisation européenne du XIXe et du XXe siècle ont creusé le fossé, augmenté l’inimitié et les « malentendus » entre l’Occident et l’Islam. Et c’est dans cette trajectoire historique que s’est construite l’image stéréotypée des musulmans.
Il est important que les lecteurs sachent que l’épisode de l’expansion européenne dans le monde arabo-musulman et surtout au Maghreb a fait l’objet de remarquables travaux de la part de l’auteur algérien Hadroug Mimouni dans son ouvrage « L’Islam agressé » édité en 1990. Hadroug s’est focalisé sur les débuts de l’étude de l’Islam dans le monde occidental à l’époque contemporaine. Dans sa préface, il écrivit un constat tranchant et sans équivoque : « L’école orientaliste est la sœur jumelle de la Légion étrangère. Elles sont nées en même temps, sur le même sol, dans les mêmes conditions de recrutement, pour le besoin et avec le même patron, à savoir l’armée colonialiste française. Elles disparaîtront en même temps et pour la même cause : elles sont devenues inutiles avec l’indépendance des pays du Maghreb. Elles auront vécu dans la même atmosphère. Pour le militaire français, le légionnaire n’était « qu’un repris de justice, un évadé du bagne, un-sans-patrie ». Pour l’universitaire français, les orientalistes ne sont que des intellectuels du fourbi, du bakchich, du méchoui et de la fantasia. L’universitaire français [doté d’une rigueur scientifique et d’une grande probité intellectuelle dans l’idéal] ne frayera jamais avec les orientalistes ». À partir de ce postulat, le lecteur comprendra pourquoi les musulmans, en général, réagissent très mal quand un occidental dit orientaliste écrit sur l’Islam.
Nous pouvons rajouter aussi les travaux de Saddek Rabah, docteur en Science de l’Information et de la Communication. D’après son analyse, l’Islam a une place particulière dans l’inconscient et la conscience de l’Occident. Dans son excellent ouvrage « l’Islam dans l’Imaginaire Occidental », cet auteur talentueux nous expose le monde de l’Islam perçu à travers les normes occidentales. Parmi ses écrits, nous pouvons relever : « Il faut savoir que les sources chrétiennes ont irrigué et irriguent encore l’imaginaire français et occidental dans sa perception de l’Islam. Le Moyen Age, la philosophie des Lumières et la production orientaliste ont façonné le traitement de l’histoire de l’Islam et sa représentation. L’altérité musulmane dérange et la fascination de l’Islam se mêle souvent au rejet et à la répulsion. »
Ainsi dans ce regard occidental sur l’Islam et les Arabes, les études apparaissent majoritairement biaisées c’est-à-dire subtilement faussées, décalées et trompeuses par rapport à la vérité. Il est normal que le lecteur musulman soit suspicieux et manque de considération sur les travaux occidentaux et leurs postulats historico-idéologiques.
La création du mythe andalou pour occulter le génocide des musulmans et l’Inquisition
Dans les contenus qui falsifient l’Histoire de l’Espagne, le lecteur devra retenir une expression regrettable « le mythe andalou ». Ce concept fabriqué de toute pièce nous éloigne de la vérité historique à savoir la symbiose entre les chrétiens authentiques et les musulmans. Dans l’architecture du mensonge, le mythe andalou vient alimenter les contre-thèses du livre d’Ignacio Olagüe. L’establishment universitaire franco-espagnol à toujours œuvrer pour maintenir ce débat culturel sur le surdimensionnement, l’exagération de l’utopie andalouse ; c’est une façon de dissimuler la fin tragique et criminelle de l’Espagne musulmane. Comme l’a dit si bien Roger Garaudy, parler, débattre, écrire sur le mythe andalou n’est-ce pas dispenser l’Occident chrétien de ses propres crimes et responsabilités dans la péninsule Ibérique de la fin du Moyen-Âge à l’époque moderne ?
La construction de ce concept falsificateur, « ce mythe andalou » repose sur la caricature d’un paradis perdu avec une société composée d’Arabes supérieurs, cultivés et raffinés et de chrétiens barbares. Il s’agit en fait d’oblitérer la fusion entre le christianisme authentique et l’islam primitif et de faire croire que musulmans et chrétiens n’ont jamais cohabité pacifiquement ensemble. Par-dessus tout, il permet de déconstruire, de relativiser, de minimiser voire d’effacer le génocide et l’expulsion des musulmans, des chrétiens authentiques (ariens) et des juifs perpétrés par l’Inquisition médiévale et celle de l’époque moderne sous l’instigation des rois catholiques (Ferdinand d’Aragon et Isabelle de Castille) et de l’Église. Domination et oppression ont caractérisé la fin d’Al Andalus.
Le complexe de supériorité de l’Occident se met en place ici avec la certitude que les occidentaux sont les seuls détenteurs de l’universalité et de la tolérance et qu’ils le refusent à l’Islam. Ainsi, la construction du mythe andalou par les historiens-idéologues occidentaux permet de présenter un Orient inversé, le contraire de l’Occident qui est le seul à posséder l’universel, le cosmopolitisme et le bien-vivre ensemble. Ce qui nous permet de faire intervenir l’historien anglais Toynbee qui, pour lui, la question d’Orient est d’abord une question d’Occident et aussi pour Roger Garaudy pour qui l’islam n’est donc pas étudié pour lui-même mais en fonction des luttes idéologiques propres à l’Occident.
L’un des architectes de ce mythe andalou n’est autre que l’historien espagnol arabisant Serafin Fanjul, dans ses travaux universitaires intitulés « Al-Ándalus contra España : La forja del mito » [Al-Andalus : la fabrique d’un mythe] publié en l’an 2000 et « Al Andalous, l’invention d’un mythe : La réalité historique de l’Espagne des trois cultures », publié en 2017 où il considère que l’Espagne musulmane est une société monoculturelle avec une seule langue et une seule religion et donc par essence intolérante où les chrétiens auraient fui vers le Nord : le problème dans son ouvrage est de fabriquer l’expulsion ou migration des chrétiens pour nous faire oublier la réalité intolérante des rois catholiques avec leur décret du 14 février 1502 qui force les populations musulmanes à se convertir au Christianisme avant l’expulsion des morisques promulguée par le roi Philippe III d’Espagne le 9 avril 1609.
La construction du mythe andalou par les universitaires franco-espagnols nourrit et consolide l’architecture sur l’Histoire dévoyée de la péninsule Ibérique. Il s’agit surtout de voir comment s’exprime et s’articule l’islamophobie savante qui se complait dans le clash des civilisations occidentale et islamique : on saluera au passage cette expression de Aurélien Robert, spécialiste des théories de la connaissance et la philosophie naturelle à la fin du Moyen Âge dans son ouvrage « Les Grecs, les Arabes et nous. Enquête sur l’Islamophobie savante », daté de 2010.
Derniers focus historiographiques
Pour terminer ce volet abordant les détracteurs d’Ignacio Olagüe, la contre-thèse de l’ouvrage de Ignacio Olagüe, qui est la plus récente et la plus violente, fut conduite par Rafael Sanchez Saus dans son ouvrage « Les chrétiens dans al-Andalus, De la soumission à l’anéantissement » paru en 2019. Nous ne pouvons que regretter la maladresse, l’anachronisme et la caricature grotesque des musulmans de la péninsule Ibérique qui sont exposés dans cet ouvrage. Cet ouvrage veut nous faire croire que Al Andalus était un âge de la Terreur et non un Âge d’or multiculturel et cosmopolite. Or, il faut savoir que Al Andalus s’est élaborée sur deux siècles pour fonder une nouvelle société où l’arabe devient la langue parlée et où cohabitaient les trois religions monothéistes.
Rejeter ce livre en bloc sans l’analyser n’est pas un comportement scientifique : il était important de le décortiquer et de rentrer dans la psyché de cet auteur empreint d’un complexe religieux. Il faut comprendre le procédé de l’auteur pour écrire ce livre : il a utilisé la technique de l’inversion accusatoire. Cet « historien » manipule les faits historiques : il a eu l’audace d’oser accuser les musulmans des propres perfidies des catholiques aux moyens de mensonges et de déformations des évènements. Il a fabriqué le chrétien comme une victime sur plusieurs siècles alors que le musulman, le chrétien unitaire ou authentique, les juifs et les hérétiques apparentés commencèrent à être persécutés dans les régions sous domination chrétienne catholique ; persécution qui s’est accentué avec la « Reconquista* ». Il faut savoir que ce procédé d’inversion accusatoire est une stratégie d’attaque-défense assez systématique chez les personnes dénuées de toute rigueur scientifique et morale, et très pratiqué notamment chez les politiciens.
Rafael Sanchez Saus n’aborde pas l’intolérance religieuse des royaumes d’Aragon et de la Castille et la volonté catholique d’exterminer les « monothéistes purs » dans la péninsule Ibérique. Pour preuve matérielle, le lecteur pourra visiter, en gardant son cœur bien accroché, le musée de l’inquisition à Grenade où sont exposés les différents instruments de torture utilisés pour que les musulmans malmenés renoncent à l’unicité de la nature divine. Voilà donc la réalité de cette politique catholique intolérante et de séparatisme à l’époque médiévale et moderne.
.Fort heureusement, les ouvrages de Ahmed Thomson bien que parus antérieurement viennent aisément contredire et discréditer les travaux et la réaction épidermique à l’Islam de Rafael Sanchez Saus avec des preuves historiques solides. Ces remarquables ouvrages, respectivement en langue anglaise et espagnole, sont « Blood on the cross : Islam in Spain in the light of Christian persecution » paru en 1989 et « Historia del Genocidio de los musulmanes, cristianos unitarios y judios de España » paru en 1993 et co-écrit avec Muhammad Ata ur-Rahim. Le dernier livre cité expose l’Histoire de l’Espagne à partir de la lutte entre les croyants unitariens et trinitaires : ce fut l’origine des « deux Espagne », qui a abouti au génocide des musulmans, des juifs et des chrétiens unitariens espagnols après la chute de Grenade le 2 janvier 1492.
*Le vocable « Reconquista » ne convient pas à la trame, réelle, historique de l’Espagne médiévale et moderne dans la mesure où ce terme de reconquête est inadéquat : par essence, une reconquête ne peut durer plusieurs siècles, il s’agit davantage de guerre civile larvée entre espagnols musulmans et espagnols catholiques. La mutation du paysage religieux ibérique (pour qu’il devienne catholique majoritairement) a été longue et jonchée de périodes de statu quo. Cette Reconquista est une Croisade intérieure.
Pour défendre le cosmopolitisme de la société andalouse et démonter la prétendue objectivité avec laquelle l’Histoire est construite par les experts franco-espagnols, ces deux auteurs ont écrit : « Les mariages mixtes ayant été encouragés et pratiqués tout au long des huit siècles de domination musulmane, la grande majorité des habitants d’Al-Andalus étaient de sang mêlé. La discrimination suscitée par la doctrine de la limpieza de sangre (la pureté du sang) par la Castille et l’Aragon a été pratiquée à un point si ridicule que le danger était grand de voir bientôt la majeure partie de la population espagnole qualifiée d’impure ».
Toujours, à l’heure d’aujourd’hui, nous ne pouvons que saluer les travaux et les analyses pertinentes et partisanes [du fait de sa conversion à l’Islam au début des années 1980] de Roger Garaudy dans ses ouvrages : « Promesses de l’Islam » paru en 1981 et « Cordoue, capitale de l’esprit » paru en 1987 car rares sont ceux qui ont soutenu la thèse d’Ignacio Olagüe. Roger Garaudy, aussi, démonte le mythe des invasions arabes en mettant en évidence que, « dans la péninsule ibérique, l’islam ne s’est pas imposé par une conquête militaire actionnée par des envahisseurs étrangers, mais d’abord par une guerre civile, entre chrétiens acceptant la foi en la Trinité et la divinité de Jésus, proclamée au Concile de Nicée en 325, et chrétiens « unitaires », c’est-à-dire refusant la Trinité et voyant en Jésus non pas Dieu mais un prophète inspiré par Dieu ; puis se produisit une mutation culturelle étalée sur près d’un siècle et demi. D’un point de vue religieux, l’Islam s’est greffé sur l’arianisme dans la péninsule Ibérique : il en fut le plus beau surgeon ». Ici donc, la force de l’Islam et qui explique son expansion fulgurante est d’avoir rassemblé en un seul faisceau tous ces ralliements de monothéistes : juifs, chrétiens ariens, nestoriens et monothéistes mazdéens. Nous devons sortir de la caricature de l’Islam et de sa fureur guerrière car il a absorbé très tôt le judaïsme authentique, le mazdéisme ainsi que les églises de l’Orient et du Midi. Pour clôturer cet aspect dans cette écriture de l’Histoire qui est déformée à cause de motivations idéologiques, Roger Garaudy a posé et a répondu à la très bonne question : Qui a tué l’Islam andalou ? Il y a bien sûr des responsabilités de part et d’autre et ils n’oublient pas de blâmer et de pointer du doigt ceux qui ont administré Al Andalus tant sur le plan politique que religieux. À ce titre, il écrivit « pendant la période du califat, en dehors du lumineux intermède qui commence en 929 avec Abd Al-Rahman III, et qui s’achève avec la mort de Hakam II (en 976), c’est le règne des « fuqahas » et le triomphe de leur obscurantisme, avec l’appui constant d’un pouvoir centralisateur et autoritaire ». Ainsi, la sclérose, les raidissements, les fermetures à cause du formalisme juridique et le dogmatisme d’une école sunnite ont fait rentrer l’Islam andalou en hibernation au détriment de sa spiritualité.
Pour finir, Emilio González Ferrin, dans son ouvrage remarquable et salvateur « Historia general de al-Andaluz » édité en 2006, soutient les thèses d’Ignacio Olagüe. Pour l’auteur, les médiévistes occidentaux sont vaincus pas le « le nationalisme religieux » qui les empêche d’accéder à l’objectivité historique. Si l’Islam a pu s’implanter dans la péninsule ibérique, c’est parce qu’« Al Andalus fut le maquis européen des hérésies chrétiennes orientales » et plus particulièrement de l’arianisme.
À partir de là, nous comprenons avec aisance pourquoi un ensemble d’ouvrages et d’articles universitaires comme ceux de Rémi Brague ou de Sylvain Gouguenheim, qu’ils ne convient pas et qui ne méritent pas de citer ici, a enseveli, de 1974 à aujourd’hui, la thèse de ce présent ouvrage. Cela n’aurait donc aucun sens de s’attarder sur les « analyses » des auteurs qui prennent leur manque de probité intellectuelle pour une vertu. Quoiqu’il en soit, les nouveaux élèves d’Ignacio Olagüe, dont je fais partie, sont là et cet auteur espagnol talentueux est gênant, bouscule, révèle des vérités insoupçonnées sur les civilisations sémites, indo-européennes et leur trajectoire historique. Dès lors, il était très important de traduire et d’éditer son ouvrage.
Défendre et restaurer l’unicité de la nature divine atemporelle : un combat intemporel
Le vrai visage de ce monde
La lecture de l’Histoire universelle fait l’objet de plusieurs interprétations selon ses croyances. Monothéisme et athéisme s’opposent diamétralement sur le sens de la vie de l’homme et de la marche de l’Histoire. Beaucoup de réalités plus ou moins lointaines apparaissent pour apporter un éclairage à l’avènement et à la fin de l’Humanité sur Terre : le Big bang, la création du système solaire, de la planète Terre puis la création de l’homme avec Adam et Eve, père et mère de l’Humanité avec enfin, les signes mineurs et majeurs de la Fin des Temps et du Jugement Dernier. Aujourd’hui avec l’accélération de l’Histoire et l’émergence d’une gouvernance mondiale antéchristique, l’eschatologie passionne et bipolarise nos sociétés entre attentistes et agnostiques. Tout semble fait pour que l’Homme ne perçoit guère sa finalité sur Terre et s’égare.
Dans cette lecture chronologique particulière, l’Histoire des sociétés humaines met en exergue le combat éternel entre le monothéisme pur et le polythéisme, entre les adeptes de l’unicité de la nature divine et les renégats qui s’ingénient à dévier l’Homme de la foi et de la voie véritable. L’histoire des prophètes est très explicite sur la particularité de ce combat pluriséculaire. Si polythéisme et monothéisme se combattaient pendant toute l’Antiquité ; après la prédication de Jésus, le combat apparaît plus subtil et parfois moins frontal après l’établissement par Saint Paul de la doctrine trinitaire. Ce combat entre Trinité et Unicité s’accentue tout au long du Moyen-Âge et se superposent avec les conflits entre civilisations sémitiques et indo-européennes dont la Méditerranée et son pourtour reste le principal théâtre.
Pour ce qui nous concerne, dans cet ouvrage, avec la parution des travaux d’Ignacio Olagüe, les nations catholiques ont pris peur que le dogme de la Trinité soit désavoué par l’Histoire qui a montré et montrera sa faiblesse face à la puissance et la simplicité du dogme véridique de l’Unicité de la nature divine (en arabe التوحيد [Tawḥīd], monothéisme pur). Cet ouvrage exceptionnel a été mal accueilli car il apporte une rectification majeure à l’Histoire de l’Espagne mais aussi à l’Histoire universelle. Preuve que dans l’Histoire, des sociétés entières peuvent s’unir, les leaders imposteurs et leur clientèle avide et cupide (nobles, intellectuels) ont, en effet, intérêt à entretenir les divisions des sociétés et les conflits qui en découlent : c’est leur fonds de commerce et leur survie qui s’y jouent.
Comploteurs, conspirations et conjurations*
• [En empruntant quelques expressions, ce chapitre est inspiré de la scène mythique de la rencontre entre le procureur Jim Garrison et Mr X, haut gradé du Pentagone et du Deep State dans le film « JFK » de Oliver Stone sorti en 1991.]
Il est important de faire le grand chemin de lire cet ouvrage. Tout ce que vous allez lire sera très intéressant ! En lisant ce livre, vous allez approcher des vérités insoupçonnées sur l’Histoire universelle plus que vous ne l’imaginez. Tout ce qui est révélé dans ce livre a été déformé, amplifié, romancé, dissimulé, falsifié, détruit. Mais dans tout crime ici en l’occurrence sur « Madame Histoire », il reste toujours des indices et Ignacio Olagüe a été le détective parfait lorsqu’il a enquêté longuement sur l’Histoire de l’Espagne pour la reconstituer.
Dans cette opération noire, les falsificateurs n’ont pas eu beaucoup de matériels : leur talent littéraire à « romancer » l’Histoire, à construire des épopées c’est-à-dire à mélanger des légendes et l’Histoire, leurs fables historiques et leurs imaginations, la possession cachée et jalouse des sources authentiques et la volonté constante d’aller à contre-sens des preuves archéologiques et historiques. Bien sûr, la parution et la diffusion de cet ouvrage va réactiver le discours officiel et la langue de bois avec la propagande « novlangue » : ils vont mettre ce livre et les autres qui soutiendront sa thèse dans la corbeille « Fakes news et théories du complot ».
Ainsi, dans leur entreprise falsificatrice, les orientalistes ont une capacité à fabriquer et recycler des biographies complètes « de coupables », « des arabes envahisseurs », inexistants à cette époque lors de la prétendue invasion arabe en 711 dans la péninsule Ibérique mais aussi d’autres épisodes militaires où les Arabes ont été « placés » dans des décors de bataille historique régionale par exemple entre ariens du sud de la France et catholiques du Nord : ainsi les plus barbares ne sont pas ceux dont triompha Charles Martel à la bataille de Poitiers ! (R.G)
Cette histoire est grandiose : la conversion en masse des ariens à l’Islam autrement dit une fusion du Christianisme authentique maintenu et issu du prédicateur Arius et de l’Islam aux premiers siècles du Moyen-Age ! Oui, l’action militaire des arabes au début de l’Islam est limitée spatialement mais c’est indéniablement les populations chrétiennes du Moyen-Orient, du Maghreb et de la péninsule Ibérique après tant d’arguties sur l’incarnation et la Trinité qui ont adhéré à la simplicité du monothéisme musulman !
Mais aujourd’hui l’Histoire officielle de l’Espagne musulmane est une couverture et elle est fabriquée de toutes pièces comme une opération noire. Cette Histoire réelle reconstituée que nous a offert Ignacio Olagüe est une menace pour l’establishment. Pourquoi ? C’est la question la plus importante. Le qui et le comment ne sont là pour amuser le grand public !
Tout ce qui ont œuvré contre la vérité historique font partie des pièces d’un même jeu de société d’hier à aujourd’hui, du Moyen-Age à notre époque contemporaine : moines scribes, hiérarchies ecclésiastiques, savant et leaders ayant peur d’une alliance islamo-chrétienne (ce qui augmenterait leur désaveu et leur isolement de ne pas avoir suivi les derniers prophètes Jésus Fils de Marie et Muhammad), intellectuels (de toutes sensibilités : de la franc-maçonnerie au Catholicisme) dans l’institution scolaire et les arcanes du pouvoir et du savoir.
Pourquoi avoir falsifié l’Histoire de l’Espagne musulmane ? Qui en a profité ? Qui a eu et a de nos jours le pouvoir d’étouffer la vérité ? Les réticences politiques, sociales et universitaires ont fait leur travail de dévoiement. À Madrid, en France et jusqu’à Rome, Ignacio Olagüe était un très bon esprit mais il était entouré d’assassins comme César. La vérité révélée, l’establishment a fait en sorte d’attaquer, de disqualifier sa thèse. Bien sûr, il n’y a pas de coupables car dans la hiérarchie du savoir tout le monde a la possibilité de nier. Il n’y a pas de compromissions directes mais ils se cachent derrière, les travaux scientifiques et les soutenances de thèse ; ils s’auto-valident, ils consolident une fausse construction de l’Histoire ; ils s’encensent, ils se congratulent, ils s’offrent des apéritifs couteux avec traiteurs ou aux frais des institutions gouvernementales. Ils invoquent la science, le fait de détenir les véritables sources et les preuves archéologiques : ils sont les seuls à invalider et disqualifier ; les seuls à identifier et à valider la bonne source, de douter des sources historiques volontairement écartés ou de les interpréter de manière tendancieuse.
Un message du cœur au lecteur
Enfin, les lecteurs doivent savoir que ce livre vous donne l’arrière-plan, vous devez chercher le premier plan : les petits détails. Ce livre s’adresse à tous les passionnés d’Histoire, vous devez poursuivre le travail d’Ignacio Olagüe, l’actualiser, le renouveler, le diffuser. C’est important ! C’est Historique !
Même si vous n’avez pas assez d’éléments, vous n’avez plus le choix à présent. Mettez ce livre au goût de l’actualité autour de vos proches, au sein de votre localité, votre communauté professionnelle ou religieuse. Bien sûr, on essaiera de vous ôter toute crédibilité, on vous trouvera ridicule même parmi les Arabes et les musulmans qui doivent garder la fierté de la puissance militaire victorieuse passée mais cette vérité est dangereuse car elle unit à jamais dans le passé, le présent et le futur les chrétiens et les musulmans. Il faut savoir finalement, qu’avec l’Évangile de Barnabé et la prédication d’Arius, le message authentique de Jésus Christ, fils de Marie s’est maintenu ; ainsi, lors de l’avènement de l’Islam c’est le Verbe et non l’épée qui a diffusé de manière fulgurante le dernier message divin révélé à Muhammad par l’intermédiaire de l’archange Gabriel. Cela devient évident que l’idée se diffuse plus rapidement que les actions matérielles à travers les conquêtes avec le cheval ou le véhicule blindé. À titre de comparaison historique, les Russes ont-ils envahi Cuba ou la Chine pour que ces pays deviennent communistes !?
Pour finir, il est de votre devoir de faire éclater la vérité ! Bougez ! Agissez ! Nous espérons que vous pourrez atteindre le point critique qui déclenchera une réaction en chaîne et fera délier les langues alors les ministères de l’éducation des deux côtés de la Méditerranée et au-delà, les instituts culturels, les universités cèderont et les programmes scolaires changeront. N’oubliez pas que nous sommes tous friands de vérités et l’opinion publique est aussi friande de vérités ! Et vous, avec le livre d’Ignacio Olagüe, détenez une partie des faits réels du passé !
Et en toute vérité, notre époque actuelle, avec internet, nous donne les outils nécessaires pour gagner cette bataille de réviser et de réécrire de manière fidèle l’Histoire : cela constitue dès lors le combat ultime pour l’établissement de la vérité. Votre détermination et l’utilisation massive et intensive des réseaux sociaux numériques peuvent facilement désormais mettre en échec la manipulation et la falsification de l’Histoire.
Tout est dit : le lecteur est averti !
Je vous souhaite Bonne chance.
Hakim SAIDANI, professeur de Lettres-Histoire, Casablanca.
Ce livre s’adresse à toutes celles et à tous ceux qui sont en quête de vérités mais aussi surtout aux étudiants de tout âge qui sont l’avenir de la connaissance et du savoir en Histoire en particulier et en sciences humaines en général : ils doivent être prudents sur la réception des travaux des « experts » universitaires, ne doivent pas se considérer comme leurs mercenaires, leurs vassaux aveugles mais rechercher par eux-mêmes le savoir et refuser la pensée unique, le formatage et la soumission au « système ».
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Source : Lire l'article complet par Réseau International
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