L’Afrique du Sud apporte son aide à la Chine et à la Russie

L’Afrique du Sud apporte son aide à la Chine et à la Russie
  1. Campagne de dons Janvier 2023

    Chers amis lecteurs. 2023 devrait être une année majeure dans le dévoilement de tous les mensonges qui ont permis à certaines puissances de prendre le contrôle de toute l’humanité. Le Great Reset aura peut-être bien lieu cette année, mais pas comme le voudrait le WEF de Davos. En parallèle des guerres économique et militaire, la guerre médiatique est de plus en plus virulente et la nécessité pour les médias alternatifs d’être prêts à y faire face est plus qu’urgente. A Réseau International, nous avons décidé de passer à une étape supérieure avec tous les moyens nous permettant d’être au rendez-vous des grands chamboulements qui nous attendent. Pour cela, nous avons besoin de vous et de votre soutien.

    Total de dons 12 034,73 € sur un objectif de 25 000,00 €

par Chine Magazine

L’Afrique du Sud, la Russie et la Chine planifient des exercices navals conjoints en février 2023 au large de l’Afrique australe, non loin de la province côtière de KwaZulu-Natal. Il s’agit du second exercice trilatéral, après l’entrainement conjoint des marines chinoises, russes et sud-africaines, en 2019, dans les eaux du cap de Bonne-Espérance.

Ces exercices navals sont connus sous le nom d’Ex Mosi. Ils auront un poids géopolitique et stratégique dans le cadre de la vision des deux anciens alliés russe et chinois. Ces derniers prônent un nouveau monde multipolaire émergent opposé à la domination américaine et les aspirations de ce dernier au leadership sur le continent africain.

Selon Naval News, la Chine, la Russie et l’Afrique du Sud ont convenu de mener des exercices navals trilatéraux du 17 au 24 février 2023 au large des côtes de la province sud-africaine du KwaZulu-Natal dans l’océan Indien.

D’après ce site Web de défense sud-africain Defence Web, l’exercice Mosi impliquera des exercices de recherche et de sauvetage, de navire en détresse, d’officier de quart, de tir, de protection de la force et de défense aérienne. Des navires de l’Armée de libération du peuple chinois (APL-N), deux navires de la marine russe et un navire de guerre de la marine sud-africaine participeront aux exercices.

Naval News note que l’annonce intervient après que la Chine et la Russie ont clôturé les exercices navals bilatéraux en mer de Chine orientale du 21 au 27 décembre 2022 qui visaient à mettre en avant les capacités conjointes des deux alliés pour contrer les menaces maritimes et, en même temps, à défendre nominalement et la paix et la stabilité régionales.

Auparavant, la Chine, la Russie et l’Afrique du Sud avaient organisé des exercices navals trilatéraux du même nom en 2019. Dans un article de 2019 pour The Diplomat , Ankit Panda a noté que l’exercice Mosi de 2019 était le premier exercice naval trilatéral entre les trois pays dans les eaux au large de l’Afrique.

Ces exercices ont impliqué la frégate chinoise Type 054 Weifang, le croiseur lance-missiles russe Admiral Ustinov accompagné du pétrolier Vyazma et du remorqueur SB-406, ainsi que la frégate sud-africaine SMS Amatola et SAS Protea et son navire auxiliaire.

L’exercice naval prévu en février 2023 pourrait être une tentative de la Chine et de la Russie de se présenter comme des alternatives aux arrangements de sécurité menés par l’Occident.

D’autant que la Chine et la Russie, ainsi que le Brésil, l’Inde et l’Afrique du Sud, sont membres du groupe de nations dit BRICS. Cité par Asia Times, Zaki Laïdi a décrit le bloc BRICS comme une coalition hétérogène unie par un objectif fondamental d’éroder les revendications hégémoniques occidentales en défendant la souveraineté politique des États.

Ce dernier a noté que si le BRICS n’est pas une coalition anti-occidentale en soi, ni ne propose un ordre mondial alternatif, l’accent mis par le bloc sur le maintien de la souveraineté des États diverge des valeurs libérales des régimes occidentaux.

D’ailleurs, le président chinois Xi Jinping a fait référence à l’Occident lors du 14e sommet des BRICS de juin 2022 , déclarant que « certains pays cherchent à élargir les alliances militaires pour s’assurer la sécurité absolue, à créer la confrontation des blocs en forçant les autres pays à prendre parti, et à prétendre à la suprématie au détriment des droits et intérêts des autres pays. Si nous laissons ces tendances dangereuses se poursuivre, le monde pâtira de plus de turbulences et d’insécurité ».

Les engagements de la Chine et de la Russie avec l’Afrique du Sud peuvent également être motivés par la valeur stratégique du pays africain. « L’emplacement stratégique de l’Afrique du Sud et sa position de puissance militaire sur le continent africain l’ont rendue attrayante pour la Chine et la Russie », a indiqué Anton Kruger dans un article de mai 2011 pour l’Institute of Security Studies.

Ce dernier a écrit que l’emplacement et les ressources du port géostratégique de l’Afrique du Sud peuvent permettre aux BRICS de mieux rivaliser lors des sommets du G7 et de servir de voie de navigation alternative compte tenu de la vulnérabilité du canal de Suez à l’instabilité politique au Moyen-Orient.

Pour l’Afrique du Sud, son adhésion aux BRICS est un moyen de se positionner comme le leader régional de l’Afrique, et avec ses engagements avec la Chine et la Russie, y compris les exercices navals à venir, ce sera une tentative de légitimer cette position.

Cependant, les exercices navals trilatéraux à venir ne doivent pas être surinterprétés comme l’Afrique du Sud passant de l’OTAN et de l’Occident à la Chine et à la Russie, selon Asia Times. Car selon Peter Fabricius, l’équipement et les tactiques militaires de l’Afrique du Sud dépendent encore massivement de l’OTAN.

source : Chine Magazine
Adblock test (Why?)

Source : Lire l'article complet par Réseau International

Source: Lire l'article complet de Réseau International

À propos de l'auteur Réseau International

Site de réflexion et de ré-information.Aujourd’hui nous assistons, à travers le monde, à une émancipation des masses vis à vis de l’information produite par les médias dits “mainstream”, et surtout vis à vis de la communication officielle, l’une et l’autre se confondant le plus souvent. Bien sûr, c’est Internet qui a permis cette émancipation. Mais pas seulement. S’il n’y avait pas eu un certain 11 Septembre, s’il n’y avait pas eu toutes ces guerres qui ont découlé de cet évènement, les choses auraient pu être bien différentes. Quelques jours après le 11 Septembre 2001, Marc-Edouard Nabe avait écrit un livre intitulé : “Une lueur d’espoir”. J’avais aimé ce titre. Il s’agissait bien d’une lueur, comme l’aube d’un jour nouveau. La lumière, progressivement, inexorablement se répandait sur la terre. Peu à peu, l’humanité sort des ténèbres. Nous n’en sommes encore qu’au début, mais cette dynamique semble irréversible. Le monde ne remerciera jamais assez Monsieur Thierry Meyssan pour avoir été à l’origine de la prise de conscience mondiale de la manipulation de l’information sur cet évènement que fut le 11 Septembre. Bien sûr, si ce n’était lui, quelqu’un d’autre l’aurait fait tôt ou tard. Mais l’Histoire est ainsi faite : la rencontre d’un homme et d’un évènement.Cette aube qui point, c’est la naissance de la vérité, en lutte contre le mensonge. Lumière contre ténèbres. J’ai espoir que la vérité triomphera car il n’existe d’ombre que par absence de lumière. L’échange d’informations à travers les blogs et forums permettra d’y parvenir. C’est la raison d’être de ce blog. Je souhaitais apporter ma modeste contribution à cette grande aventure, à travers mes réflexions, mon vécu et les divers échanges personnels que j’ai eu ici ou là. Il se veut sans prétentions, et n’a comme orientation que la recherche de la vérité, si elle existe.Chercher la vérité c’est, bien sûr, lutter contre le mensonge où qu’il se niche, mais c’est surtout une recherche éperdue de Justice.

Laisser un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Recommended For You