Par WD
La Constitution des États-Unis est l’acte officiel de la création du nouveau siège social de l’entreprise Franc-maçons en 1787. Lors de la guerre d’indépendance, la France dépense une fortune pour soutenir le différent commercial-fiscal existant entre les colonies américaines et le roi Georges III d’Angleterre. La Fayette ne fait qu’aider ses condisciples maçonniques en enfumant le trop naïf Louis XVI. À l’issue de ce conflit, l’esclavagiste Washington, un des pères fondateurs, reprend les activités commerciales avec l’Angleterre, lui impose au passage le libre échange et interdit tout commerce avec la France. Ingratitude ou tactique préparant le futur grand chamboulement Français programmé ? Comme nous trouvons La Fayette à la manœuvre de la Révolution Française, je pense que nous y découvrons la réponse. Une fois sa puissance commerciale bien étoffée avec une bonne puissance militaire, il faut au cartel des marchands américains à la dénomination future USA se développer. C’est l’ineffable Napoléon qui lui offre l’opportunité en lui vendant la Louisiane soit le tiers du territoire actuel des USA. Le martyr des Indiens vient de commencer. En effet, depuis Louis XIV, ses sujets doivent respecter les us et coutumes des locaux. Ils doivent user d’intelligence avec les autochtones. De grands espaces sont attribués pour que les tributs puissent vivre normalement et surtout sans conflit. Avec cette acquisition de terres, le colonialisme version anglo-saxonne éradique quasiment les Indiens souvent avec des méthodes ignobles type couvertures infectées par la tuberculose ou la variole et la décimation des bisons pour affamer les tributs des plaines. La guerre biologique est déjà là. L’affamement aussi.
Toujours avide d’expansion, l’oligarchie américaine tente d’envahir le Dominion du Canada en 1812. Elle espère ou présume que l’Angleterre maître des lieux focalise ses forces et son attention sur les menées Napoléoniennes en Europe. Fatale erreur. Ni sa réelle puissance militaire, ni sa logistique, ni son expérience des champs de bataille ne sont aussi remarquables qu’elle le pensait. Il faut concevoir plus grand et plus fort. Dès lors, la guerre de sécession se profile.
Pour l’heure, la révolution Mexicaine est une aubaine pour mettre en pratique des menées subversives dans le but d’annexer le Texas, le Nouveau-Mexique, l’Arizona et la Californie, le rêve de George Washington. Après bien des péripéties, le futur Oncle Sam obtient ces territoires le 2 Février1848. Il offre au Mexique, en dédommagement, 15 millions de $. Par ailleurs, en 1867, il s’offrira l’Alaska pour 7 millions de $.
L’idée d’unification de tous les états d’Amérique sous une seule menée oligarchique pour acquérir la puissance nécessaire est plus que jamais à l’ordre du jour. Son but est de conquérir le monde. Il est toujours en vigueur de nos jours. La crise Ukrainienne et le Strategic Concept de Juin 2022 le prouvent.
La guerre de sécession trouve ses origines dans cette volonté de domination par un groupe de gens fortunés et influents avides de domination totale. Cette optique idéologique dépasse amplement le conflit supposé entre les états industriels du Nord et les états agricoles du Sud. Elle tient ses sources dans deux visions du monde antagonistes, une défendue par Jefferson et l’autre par Hamilton. Le premier prône une économie réelle donc terrienne et productive et le second une économie spéculative et bancaire. Cette dernière ne tire aucune leçon des bulles spéculatives qui ont explosé en Angleterre à la fin du 17 ème siècle et en France au début du 18 ème avec le système Law. Cette méthode a créé des crises financières considérables aux conséquences conséquentes. Nous sommes toujours dans cette logique désastreuse. 2008 n’est qu’une mise en bouche de ce qui nous attend très prochainement.
Quant à la volonté de libérer les noirs de l’esclavage, elle n’est que le fruit du pragmatisme militaire. Elle n’était pas dans les négociations d’avant le conflit armé. Elle est sortie du chapeau magique pour gonfler les armées du Nord. Une fois la victoire effective, les noirs retombent dans leur fange.
Oncle Sam a tiré des grandes leçons de la crise Mexicaine. Les révolutions sont bonnes pour les affaires en vendant des armes, en exploitant des ressources pendant que les belligérants se massacrent. Il conspire pour mettre des hommes de paille issus du local. Mais la grande leçon, si elle n’avait pas été comprise dans la crise Française de 1789, est dès lors actée par l’exploitation de la faim pour mener des dérives in situ à ses fins propres. En connexe, la destruction des productions agricoles locales pour vendre ses propres productions est une option à retenir.
Ainsi en 1861, c’est la mise en pratique. Oncle Sam vend des ceps de vigne infestés de Phylloxéra partout en Europe. Cette variété de puceron était inconnue dans notre continent. Tout le monde n’a vu goutte de cette opération agressive. Qui a été l’importateur-distributeur ? L’apogée de cette crise vinicole est en 1875 où la France perd 80% de sa production. Tandis que les grands domaines californiens se remplissent les poches, l’exode rural bât son plein en Europe. C’est un drame humain, un drame économique, un drame sociétal en marche. Il est réitéré plus tard avec l’introduction du Doryphore pour affamer les Allemand. Le même tonneau touche un siècle plus tard l’Inde avec le coton via la crapuleuse société Monsanto. Le reste de l’histoire de la montée en puissance de l’oligarchie est largement connu.
Tous les jours nous en subissons les effets. Depuis 120 ans, le bras armé de cette élite est en guerre de conquête. Nul pays ne subit pas ses incessantes attaques. Si elles ne sont pas d’ordre militaire, elles sont d’ordre économique et juridique. Toutes nos grandes entreprises savent de quoi nous parlons pour en avoir payé le prix fort. Il y a aussi l’ingérence politique en fabriquant des créatures type Monnet, Barroso, Cohn-Bendit, Macron, Zélenski. Elle utilise les corrompus et les serviles type Giscard, Delors, Rocard (pour ne parler que de notre pays) pour élaborer depuis l’intérieur ses objectifs. Elle défait les colonies des pays concurrents en finançant des révolutions pour remplacer leur domination. Le colonisé est in fine l’éternel perdant. L’oligarchie use constamment du coup préféré des joueurs d’échec soit la fourchette. Quel que soit le coup prochain de l’adversaire, l’issue est gagnante pour l’initiateur de ce coup. S’ajoute aussi l’avance de deux, trois voire quatre coups d’avance. La décolonisation est un coup en fourchette. En effet, même si la révolution colorée ou pas ne renverse pas le régime en place, elle l’affaibli tant politiquement qu’économiquement. Qui s’affaiblit rend plus fort l’adversaire.
Jusqu’au début du vingtième siècle, l’expansion de l’Oncle Sam se contente de créer des comptoirs commerciaux avec des suppliques politiques en sous-jacent. Il implante des missions sous couvert de pieuses actions caritatives à travers le monde. Une main frappe, l’autre soigne. Soros n’a rien inventé.
Revenons en 1917. Le commerce florissant américain qui exploite le drame de la première guerre mondiale voit un danger poindre à l’horizon lorsque le Kaiser menace de couler les bateaux qui acheminent les marchandises vers l’Europe. Mais c’est surtout la tournure bolchevique en Octobre qui décide l’entrée des USA dans la partition guerrière. On sait que Lénine et Trotsky ont été financés par les Anglo-américains. Au final, les troupes américaines (vaccinées expérimentalement par l’institut Rockefeller qui donnera « La grippe Espagnole ») se sont contentées d’ouvrir la porte du wagon numéro 2419 D pour faire signer l’armistice. Toutefois, leur tâche ne s’arrête pas à ce rôle de portier. De cette pantalonnade, on lui concède la fonction de gérant dans les réparations de guerre. Ainsi l’oligarchie met en place le crédit de valeurs qui donnera plus tard le méconnu ou oublié krach boursier Allemand de 1927. À chaque fois que l’argent sert plus la spéculation que l’économie réelle, l’effondrement est inévitable. Deux ans plus tard, comme aucune leçon n’a été tiré de cet événement majeur Berlinois, c’est au tour du krach de la bourse de New York. La logique du réel a ses raisons que l’intelligence économique n’a pas. Une même trajectoire délivre toujours une même finalité. La crise des subprimes de 2008 confirme cette évidence.
Roosevelt, dont sa famille avait fait fortune lors des guerres de l’opium, après avoir volé le peuple américain de son or via l’Executive Order 6102 du 5 Avril 1933, entame la stratégie de l’expansion globale donc définitive de l’oligarchie sur le monde. Il joue sa partie avec 5 coups d’avance pour enfumer les observateurs internationaux qu’ils soient politiques, militaires, journalistes ou économistes. Les spectateurs focalisent sur les jeux de la scène volontairement trop éclairée pour détourner l’attention de ce qui se passe dans la pénombre. Infirme de ses jambes mais pas de sa tête, Roosevelt prononce le Discours de la quarantaine en 1937. Il augmente les dépenses militaires en 1938 . Le grabataire fait voter la Loi lend-lease du 11 mars 1941. L’Angleterre paiera très cher ce deal en perdant ses réserves d’or et ses investissements outre-mer. Ce qui permettra à l’oligarchie de s’emparer économiquement des positions britanniques de par le monde. Pour la France, nous verrons la baisse des prix douaniers et surtout l’envahissement du cinéma Américain en vertu de l’accord Blum-Byrnes. Un des aspects de la guerre cognitive démarre à ce moment précis.
L’Oncle Sam jette des sanctions économiques contre le Japon le 26 juillet 1941. Il ignore délibérément tous les rapports mettant en évidence une attaque imminente Japonaise contre la flotte basée à Pearl Harbor sur le Territoire de Hawaii (annexé en1898 et qui deviendra 50 ème étoile du drapeau américain le 21 Août 1959). L’attaque est effective le 7 décembre 1941. L’objectif du «poliomyélite» est atteint. Il muselle ainsi l’essentiel de la population Américaine mue jusqu’alors par la volonté d’isolationnisme de leur pays dans le conflit mondial. L’affaire de l’enlèvement du fils de Charles Lindbergh a détruit l’influence de ce dernier qui s’opposait à l’entrée en guerre. C’est le bis repetita en mode pervers de l’élimination de Jaurès à l’entrée en guerre en 14.
Agiter la fibre patriotique est une ficelle toujours efficace aux États-Unis. C’est un miroir aux alouettes qui aveugle les benêts et qui enferme les récalcitrants. La tyrannie de Edgar Hoover avec sa propre créature le FBI créée en 1924 n’a d’égale que le PATRIOT act de Bush. La dictature imposée malgré soi est une résignation publique d’une hypocrisie absolue. La supercherie est identique car elle est basée sur un même schéma : Agression extérieure contrôlée voire initiée en sous-main, mise à témoin du peuple de l’acte d’agression, résolutions d’autodéfense muselant le droit des citoyens car forcées soi-disant par la fatalité. Ce qui donne des dérives extraordinaires : Arrestations arbitraires et détention illimitée sans chef d’inculpation avec spoliations des biens et des actes délictuels sous le couvert de «sécurité nationale». Le sommet de la démarche est le contrôle permanent de tous les peuples via le réseau Echelon dont les actuels réseaux sociaux ne sont que les derniers fleurons créés à Standford.
Roosevelt inspiré par son conseiller préféré qui n’est autre que le contrebandier Jean Monnet fait tout pour entraver De Gaulle. Ses seuls interlocuteurs Français sont ceux de la France légale soit la sainte clique Vichyste dont le seul haut fait d’arme est l’héroïque sabordage de la flotte à Toulon. C’est moins le virtuose du chariot roulant que le trafiquant de Cognac qui déteste le Général. Il œuvre constamment pour évincer le fer de lance de la France libre. En attendant, l’ingénierie militaire rase des villes entières partout en France et en Allemagne. Pourquoi un tel acharnement alors que les objectifs militaires restent entiers ? Pourquoi la ville hospitalière de Dresde est éradiquée au phosphore alors qu’il n’y a aucune cible militaire pour justifier cet acte criminel ? L’AMGOT (Gouvernement Militaire Allié pour les Territoires Occupés) est une partie de la réponse. C’est imposer l’ouverture des portefeuilles pour rembourser l’orgie des dépenses militaires engagées dont le gaspillage et la surconsommation n’a profité qu’aux industriels de l’armement. Quand on ne paie pas le feu de ses deniers, c’est toujours facile de prodiguer le désastre sans limites. Chaque bombe n’a été qu’une vente forcée.
Aux accords de Yalta, qui ne sont que la compilation des précédentes concordes contractées depuis 4 ans, le partage du monde est révélé. Churchill est le dindon de la farce conscient, peut-être complice du lend-lease. De ce partage momentané du monde, il en résulte une misère humaine absolue. La rivalité des deux blocs (USA/URSS) pour l’hégémonie mondiale engendre des guerres infectes où les peuples sont broyés. Tous les pays du monde font les frais sanglants de ces menées stratégiques. La subversion a toujours été une des cartes maîtresses de l’oligarchie. Qu’elle renverse des états via une révolution contrôlée ou qu’elle justifie un acte guerrier direct par une excuse bidon présentée à l’ONU qui lui est complètement dévouée, son action relève toujours de la conspiration. Une de ses plus grandes réussites est bien l’assistance aux Saoud en Arabie. Pétrole oblige, mais pas que. L’aspect géo-stratégique au contour militaire est à prendre en compte surtout dans cette région.
L’Amérique qui sauve la France et ce à deux reprises n’est qu’une histoire pour endormir le naïf. La réalité de l’histoire est que l’imperium américain a toujours eu peur de son ennemi à la forme sociétale inverse à la sienne. Comme nous l’avons déjà écrit plus haut, De Gaulle affirmait bien que les Américains ne sont pas venus pour libérer la France, mais pour faire barrage aux forces staliniennes et l’envahir au passage. Mitterrand nous avoua que «La France ne le sait pas, mais elle est en guerre contre les USA (…). L’amérique veut gouverner sans partage le monde».
Pour financer la guerre du Vietnam qui commence à peser très lourdement dans l’économie américaine, Nixon au 15 Août 1971 décrète l’arrêt de la convertibilité du dollar en or. C’est le début de l’endettement public au plus grand profit de l’oligarchie. Le 8 Janvier 1976, c’est l’abandon du rôle légal international de l’or. De ce fait, le dollar est devenu une fausse monnaie qui inonde le monde et qui régit les échanges commerciaux à l’international. Méthode Philippe le Bel le retour.
La propagande initiée par Roosevelt et diffusée inlassablement par les radios, les journaux, les dessins animés et les films bien « endoctrineurs » y sont pour l’essentiel. Tous les peuples de cette planète sont les victimes de cette oligarchie destructrice. L’Irak, le Yougoslavie, la Libye,la Syrie, actuellement l’Ukraine, les peuples sont les victimes de cet état profond diabolique. Somme toute, sa première victime est bien le peuple américain. Quand se lèvera-t-il pour mettre à bas son deep state qui le spolie, le manipule, le tue et le méprise ?
On nous objectera le rêve Américain. Quel rêve ? Cet onirique phantasme n’est pas celui des Indiens exterminés, des Noirs déportés et mis en esclavage, des paysans qui sont anéantis et expropriés, des ouvriers licenciés en masse et qui errent dans les rues des grandes métropoles des 50 états fédérés. Encore moins celui du nombre incalculable de victimes de par le monde qui meurent de malnutrition, de maltraitance, de sévices divers et variés au nom de la liberté et de la démocratie américaine. Il est grand temps que la gouvernance Américaine passe au tribunal international pour ses crimes passés et actuels contre l’humanité. Comme le dit si bien George Carlin «Le rêve Américain? Il faut être endormi pour y croire !».
Signé : WD
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