Les communautés villageoises d’Orient ont toujours formé une solide fondation du despotisme étatique. Elles enfermaient la conscience de l’homme dans un cadre terriblement étroit et en faisait ainsi un simple instrument de docilité, de superstition et de totale soumission aux normes admises qui se voyait ainsi dépouillé de toute élévation et de toute force historique.
Karl Marx, New York Daily Tribune, 1858
L’immigration fixe aujourd’hui l’essentiel dialectique de la vraie ligne universelle du combat de classe…
Comme l’aurait dit le vieil Engels : Notre seul ennemi, le jour de la crise terminale aboutie et le lendemain, ce sera l’ensemble de la réaction groupée autour de la démocratie pure, drapée dans la bannière moderniste des mensonges du mythe diversitaire et cela, ne doit pas être perdu de vue…
Le manifeste communiste des luttes de classe maximalistes n’est pas né dans les espaces-temps répétitifs des fermetures mentales du despotisme oriental, il a surgi dans l’espace fracassant de la temporalité post-féodale des terres européennes là où le Logos grec des longues durées christiques insurgées fut d’abord le devenir incendiaire d’une permanente remise en cause incarnée… Comme nous l’indiquent les Manuscrits de 44, l’œuvre révolutionnaire est d’abord ouverture ; sensualité, sens, goût, ivresse, rire, musique, danse, cuisine, mouvement du vivre et – en premier lieu – plénitude de la femme anti-assujettie dans la passion et dans l’épanouissement érotique de l’agitation sociale continuelle…
Callac : signe des temps du charlatanisme de la crise ultime de la tyrannie démocratique de la quantité mercantile… Laboratoire capitaliste pathologique de re-peuplement administratif symbolique de la France prolétarienne profonde (qui doit disparaître…) au bénéfice d’une immigration substantiellement contre-révolutionnaire (qui – elle – doit tout submerger…) …
La politique de re-peuplement migratoire est là une arme de destruction massive à l’encontre de la lutte de classe prolétaire inadmissible. C’est ainsi qu’un clan philanthropique spéculatif de riches mécènes capitalistes, à la pointe de la géo-politique la plus moderne de la valeur d’échange, souhaitait organiser l’implantation de migrants exotiques dans le village breton de Callac, dans les Côtes d’Armor. Mais les premiers concernés ; les cambroussards de cette France prolétaire périphérique qui en a marre qu’on lui dicte sans cesse avec mépris ce qu’elle devrait devenir obligatoirement -ont dit merde aux projets bobo-capitalistes carcéraux de l’usine globale métropolitaine et ils ont refusé de plier…
Le rapport d’activité 2021 de ce fonds de dotation Merci, car c’est de lui qu’il s’agit, nous signale bien la nature pathologico-mythologique du projet vétéro-testamentaire contre-révolutionnaire en question : Arche de Noé des temps modernes, ce village pionnier a pour objectif de devenir un modèle duplicable où les réfugiés viendraient évidemment diluer l’éco-système des continuités de vie communeuse ancestrale pour y imposer les dogmes servilistes ahuris de la planète-marchandise totale. Une carte de France fait d’ailleurs là apparaître une vingtaine d’autres sites qui pourraient devenir des « villages horizon » du cosmopolitisme mercantile paranoïaque achevé.
A la fin du XIX° siècle, Thiers et Galliffet voulaient faire disparaître l’esprit communard par la fusillade militaro-policière démocratico-républicaine… En 1937, la république espagnole du Capital escortée par toutes les gauches du marché accompagnées des ministres de la CNT écrasait policièrement et militairement les collectivités ouvrières et paysannes d’Aragon dans la manœuvre anti-fasciste. Au début de ce XXI° siècle, le gouvernement du spectacle de la marchandise entend, lui, y parvenir par la dissolution démographique frénétique de la magouille anti-raciste. L’ahuri Cohn-Bendit, ex intervenant en crèches alternatives et représentant de commerce de toutes les fabulations du gauchisme de la marchandise, fanatique avide, depuis toujours, de destruction du terreau enflammé des luttes de classe prolétaire pour l’engloutir dans la boutique des progrès du marché totalitaire est un bon exemple bruxello-américaniste de cette obsession maniaco-dépressive post-soixante-huitarde du Capital…
Chaque année, des centaines de milliers d’extra-Européens, médiatiquement valorisés par l’imposture spectacliste, arrivent donc ainsi légalement ou clandestinement en France pour casser le long terme du mouvement de la lutte de classe indisciplinée…
En 2050, compte-tenu des flux démographiques massifs venus de tous ces horizons orientaux ignorant la radicalité communiste anti-argent et anti-État, la France telle que voulue par le mode de production capitaliste mondial, doit impérativement devenir un univers consommatoire débilitant largement perdu pour la guerre sociale intransigeante…
Un spectre hante l’Europe : le spectre du communisme…
Tout ce qui était sacré est profané, et les hommes sont forcés enfin d’envisager leurs conditions d’existence et leurs rapports réciproques avec des yeux dés-abusés.
Le Manifeste communiste
Contre la Sainte Alliance de toutes les entreprises du progressisme idéologique de la Cité du Capital en crise terminale… Pour que vive puissamment toute l’intensité de la lutte de classe communiste vers l’éradication de la marchandise, du salariat et de l’État !
“Restons un pays ouvert, qui accueille de nouvelles cultures et profite du métissage…”
Laurence Parisot, en Avril 2011, alors président du MEDEF, membre de divers conseils d’administration de plusieurs structures mercantiles toutes plus débiles les unes que les autres, sympathisant véganiste et évidemment défenseur de tous les sujets sociétaux du spectacle marchand aliénatoire le plus niais, du tabou de la parité au totem de la diversité en passant bien sûr par toutes les crétineries écolo-hallucinées de l’extinctionnisme…
Mais qu’est-ce donc que cette fameuse Charte religieuse de la diversité de la crise ultime du Capital signée par tous les gangs patronaux ?
La Charte de la diversité est un texte d’engagement proposé à la signature de toute entreprise, qui souhaite par une démarche volontariste de contre-révolution active – agir toujours davantage en faveur de la diversité issue des latitudes ignorant la grève sauvage radicale, le Manifeste communiste et l’abolition du salariat – et ainsi faire encore plus allégeance à l’idole immigré des grands mouvements cosmopolites de la marchandise qui adore la récitation exotique, la soumission consommatoire et le culte de la réussite dans toutes les transactions imaginables de la servitude infiniment recomposée… Grandes entreprises, PME/TPE, acteurs de l’ESS, établissements publics, collectivités locales … Tous les acteurs de la merde économique régnante sont désormais concernés par la diversité dans toutes ses composantes de telle sorte que tout soit fait pour que ne revienne plus jamais le mouvement subversif des occupations indociles et des questionnements maximalistes rencontrés en 1937 chez les barricadiers de Barcelone puis dans les ébullitions enragées de 1968 contre tous les flics anti-révolutionnaires de la gauche et de l’extrême gauche du Capital…
Selon le classement des prénoms les plus donnés déjà établi par l’Insee en 2020, Lina et Mohamed sont désormais les plus populaires dans le département anciennement nommé de Seine-Saint-Denis. On voit là que le mouvement réel historique de ce vieux département ouvrier francilien a, avec le temps de la capitalisation accélérée, bien changé… Ces choix de prénoms issus d’une temporalité d’anti-désobéissance, venue d’ailleurs ne sont pas dus au hasard, ils expriment le déterminisme historique de la loi de la baisse du taux de profit posé par Marx dans le Chapitre XXV de la Septième section du Livre premier du Capital concernant l’armée industrielle de réserve marchande immigrée qui remplace un prolétarisé potentiellement incontrôlable d’ici par trois pesamment malléables de là-bas. Dans de telles conditions de sclérose sociale, charnelle et cognitive généralisée qui renforcent toujours plus l’obéissance aux dogmes de la monnaie ; Qui – dans ces territoires commerciaux privilégiés où la politique financière capitaliste de la ville officielle se sur-ajoute sans cesse à la politique des capitalisations financières de tous les trafics officieux – pourrait bien avoir capacité et envie de lire Karl Marx, Rosa Luxemburg ou Amadeo Bordiga ?
On est désormais très cruellement loin de la vieille histoire de ces quartiers prolétaires de jadis, là où la lutte de classe, Molière et Balzac, la vieille histoire des pierres, des fleuves et des paysages, le son de l’accordéon, la joyeuse cochonaille, la beauté échevelée des femmes et l’insolence sociale construisaient le temps rieur et mutin de l’ancienne vie française, désormais supplantée par la triste et monotone psalmodie du plaisir prohibé correspondant inévitablement aux fidèles de toutes les mortifères tunes visibles et souterraines triomphantes du fétichisme de la marchandise…
Si l’immigration n’était pas si intensivement contre-révolutionnaire, le Capital ne serait pas aussi intensivement immigrationniste…
Imaginons de distribuer un tract révolutionnaire pour un monde sans argent ni État dans le 93 d’aujourd’hui et l’on comprend aisément pourquoi le patronat relayé par les syndicats gouvernementaux a tant massivement bataillé, après la grande peur de mai-juin 68 pour importer des populations orientales de substitution afin d’effacer justement l’histoire mouvementée des communes paysannes et ouvrières du bouillonnement historique de la vieille terre séditieuse d’Europe. En matière de perception historique, le bistrot prolétaire avec son célèbre Jambon-beurre artisanal accompagné d’un verre enjoué de Sancerre ou de Beaujolais est sur le terrain de l’imaginaire social et de la gauloiserie contestataire, à des années-lumière de ces moroses kebabs de série qui s’étalent dans les banlieues contre-révolutionnaires irriguées de Coca-Cola, de sodas et de came venant signaler lamentablement l’anti-thèse absolue des gourmandises du verbe in-subordonnable et de la chair indisciplinable… La révolution sociale est aussi et d’abord une histoire d’humour, de fronde et d’indiscipline, de sensualités, de cuisine et de voluptés par laquelle se dé-voile incendiairement la jouissance humaine émancipée…
Dans ce temps d’accélération si particulière de la crise mondiale du taux de profit, l’objectif du gouvernement du spectacle fétichiste de la marchandise mondiale et de l’ensemble de ses relais, du MEDEF aux derniers débris gauchistes trotsko-libertaires du Capital, est clair : mettre toujours davantage en minorité, démographique, territoriale et culturelle, la sève historique si puissante de l’histoire révolutionnaire française, sur le territoire des saveurs, des sensualités et des savoirs communards qui mènent – à partir du Manifeste communiste des soulèvements de 1848 – à la compréhension pratique de ce que veut dire liquidation révolutionnaire de l’argent et de l’État…
Le Capital veut nous transformer en pauvres objets consommatoires dérisoires an-historiques, définitivement sortis des tumultes du devenir social extrémiste, en nous imposant à tous de migrer dans une formulation passive et inculte de réussite sociale misérable et tout entière soumise au monothéisme du marché et à toutes ses impostures de dressage social interminablement quadrillé par tous les prédicateurs de l’asservissement à la révolution sociale interdite…
Mais la crise finale du taux de profit qui a commencé à se matérialiser depuis l’irruption des taux d’intérêt négatifs, la mise en friche du commerce mondial, la mystification covidiste, les grandes intoxications écologistes et le théâtre américain des manigances ukrainistes -vient là nous rappeler que l’histoire présente est bien essentiellement le début de la mort annoncée du mode de production capitaliste lui-même…
Dès lors, même si le spectacle immigrationniste du fétichisme marchand tente de repousser les échéances, il va de soi que… c’est évidemment reculer… pour mieux sauter…
Au lieu du mot d’ordre conservateur : “Un salaire équitable pour une journée de travail équitable”, les prolétaires doivent inscrire sur leur drapeau le mot d’ordre révolutionnaire : “Abolition du salariat”.
Karl Marx, Salaire, prix et profit
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