Par Alex Schadenberg (Coalition pour la prévention de l’euthanasie) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Chers amis
La semaine dernière, un groupe de soutien a reçu un courriel déchirant d’une femme de 38 ans de Winnipeg qui envisageait l’AMM. Elle nous a donné la permission de partager une partie de son courriel avec vous.
J’envisage sérieusement d’avoir recours à l’AMM. Je vous écris en dernier recours avant de le faire. Je vis avec une déficience visuelle et des problèmes de santé mentale. Même avant la pandémie, je n’avais pas ou peu accès au système.
J’ai essayé de passer par des programmes d’emploi, qui ont refusé de faire l’effort supplémentaire pour qu’une personne ayant mes handicaps soit embauchée. Pendant des années, j’ai été ballottée entre les agences pour l’emploi des personnes handicapées physiques et les programmes de santé mentale, et j’ai dû prendre des médicaments pour la santé mentale qui avaient de lourds effets secondaires. Le pire était la nausée et l’épuisement qui rendaient le travail extrêmement difficile.
J’ai souvent eu recours à l’assurance-emploi ou à l’aide à l’emploi et au revenu, pour me faire dire que j’étais paresseuse et que je devais faire plus d’efforts, sans aucune aide ou avec peu d’aide. Le conseil que m’ont donné de nombreux thérapeutes était de ne pas demander d’aide à mes amis et à ma famille, mais de m’adresser au système pour obtenir des ressources. Si j’étais dans une situation désespérée, je devrais peut-être me ressaisir. J’ai trouvé très peu de compassion.
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