Par Joanne D’Arc (Campagne Québec-Vie) — Photo : Unsplash.com
QUÉBEC — L’euthanasie va à nouveau être élargie pour les Québécois, cette fois pour ceux qui souffrent de la maladie d’Alzheimer.
« La ministre de la Santé et des Aînés du Québec, Sonia Bélanger, déposera une nouvelle version du projet de loi visant à élargir l’aide médicale à mourir (AMM) en 2023 », rapporte CTV News.
Mme Bélanger reprend le projet de loi de Christian Dubé, ministre de la Santé, qui n’a pas réussi l’an dernier à faire adopter le projet de loi 38 qui aurait permis aux personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer de faire une demande anticipée d’« Aide médicale à mourir » si elles souhaitent en faire la demande avant d’en être incapables.
Les patients atteints d’une forme grave de la maladie d’Alzheimer sont généralement incapables de donner un consentement clair et éclairé et la loi leur interdit donc d’avoir accès à l’« AMM ».
La loi québécoise sur l’« AMM » exige que les patients donnent leur consentement écrit à l’euthanasie dans les 90 jours précédant la procédure d’euthanasie ; ce projet de loi leur permettrait de faire une demande plus tôt.
Le document PDF officiel de 2022 de l’Assemblée nationale du Québec sur le projet de loi explique :
« L’objet de ce projet de loi est principalement de modifier la Loi sur les soins de fin de vie en ce qui concerne l’admissibilité à l’aide médicale à mourir.
Le projet de loi rend admissibles à cette aide les personnes atteintes d’une incapacité neuromotrice grave et incurable qui répondent aux autres critères prévus par cette loi. Le projet de loi permet également aux personnes atteintes d’une maladie grave et incurable entraînant l’inaptitude à consentir aux soins de faire une demande anticipée d’aide médicale à mourir afin de pouvoir bénéficier de cette aide lorsqu’elles seront devenues inaptes. Le projet de loi prescrit les règles applicables quant au contenu et à la forme de ces demandes anticipées et établit les responsabilités des différentes ressources qui participent à l’élaboration ou à la mise en œuvre de ces demandes. De plus, il détermine les critères à respecter pour que l’aide médicale à mourir soit administrée à une personne devenue inapte à consentir aux soins, notamment les critères relatifs à l’observation des souffrances qu’elle éprouve. La Commission sur les soins de fin de vie est également chargée de veiller à l’application des exigences propres aux demandes anticipées d’aide médicale à mourir. […] »
Source : Lire l'article complet par Campagne Québec-Vie
Source: Lire l'article complet de Campagne Québec-Vie