Thomas Guénolé, c’est le prototype du collabo. Ex-formateur de militants de Jean-Luc Mélenchon à La France insoumise, il est aujourd’hui, pour le compte du CRIF, le repenti de la pseudo-mafia gauchiste.
Le conseiller politique est passé avec armes, bagages et plans de bataille chez l’ennemi, de classe bien entendu, et donne maintenant, après avoir donné des leçons de mélenchonisme, des leçons d’antimélenchonisme, ou de sionisme, si l’on pense que LFI c’est l’anti-CRIF. Ce qui n’est pas exactement le cas, Mélenchon venant de la maison Grand Orient, qui n’a rien contre le CRIF, bien au contraire.
Il s’agit donc d’une querelle de personnes plus que d’une querelle politique.
Quand on regarde l’excellente série Narcos consacrée aux cartels mexicains sur Netflix, on comprend, même si on est abruti par les JT, ce qu’est le pouvoir profond, ce pouvoir qui ne change pas avec les élections (ne pas louper l’épisode sur la triche informatique lors de l’élection présidentielle mexicaine de 1988, un collector qui va faire réfléchir les sceptiques en France sur 2017 et 2022…). On assiste aussi à la valse des cartels et de leurs hommes, qui ont plus ou moins l’oreille du Château. Chez nous, c’est pareil, même si on n’ira pas jusqu’à dire que la France est un narco-État…
Guénolé a donné le 15 décembre 2022 une conférence dans les locaux du CRIF, au cours de laquelle il a expliqué qui, à gauche, était antisémite. On parle de la gauche historique, pas du PS de François Hollande ou d’Anne Hidalgo, on parle de Marx, Jaurès, Proudhon, et là, Thomas va ravir ses nouveaux patrons, eux qui ont Mélenchon plus que Marine dans le nez. Il s’agit de démontrer que la gauche historique a l’antisémitisme dans son ADN. Et pour cela, la balance va prendre quelques libertés et avec l’histoire, et avec les livres.
Avant de l’écouter, on rappelle que la vraie gauche ne peut être que sociale et nationale, sinon elle est une gauche de collaboration. Cette fusion du social et du national constitue la terreur du pouvoir profond, qui fait tout pour écarter le social du national à droite, et le national du social à gauche. L’avantage du CRIF, c’est qu’il nous donne le la du pouvoir profond, la tendance de la ligne politique du parti unique.
Dès qu’un homme politique ou un philosophe prononce le mot juif, Guénolé pense automatiquement qu’il est antisémite. Et s’il y a juif et banque, ou juif et argent, alors là c’est la preuve ultime.
Marx a écrit : « le Juif s’est émancipé d’une manière juive, non seulement en se rendant maître du marché financier, mais parce que, grâce à lui et par lui, l’argent est devenu une puissance mondiale ». Le caractère antisémite du propos me semble évident, quel que soit le contexte.
— Thomas Guénolé (@thomas_guenole) January 3, 2023
Des lecteurs avisés sur Twitter viendront lui porter la contradiction sur le terrain philosophique et politique, mais Thomas ne les entendra pas, et assimilera ces critiques justifiées à des « attaques personnelles ». Un mode de défense bien pratique qui rappelle celui des penseurs sionistes actuels qui brandissent la carte de l’antisémitisme dès qu’on les nasse sur le terrain conceptuel.
Thomas, à la manière d’un Taguieff, réussira-t-il sa conversion ? On ne parierait pas là-dessus car le dernier en date qui a fait le grand saut, Yann Moix, pleurniche aujourd’hui dans la presse. On dirait qu’il a été abandonné sur l’autoroute de l’information par ses maîtres…
Je n’aime pas du tout cet individu qui crache le fiel sur tout le monde y compris sa famille proche ! S’il dégringole, c’est un juste rtour des choses !
« Il n’y a pas de honte » : Yann Moix fait des aveux concernant sa situation financière https://t.co/sUXFh3Dpxj via @Yahoo
— Landro Zafira (@Landro261) December 31, 2022
Source: Lire l'article complet de Égalité et Réconciliation