L’année de la permacrisis et la contre-hégémonie eurasienne

L’année de la permacrisis et la contre-hégémonie eurasienne
  1. Campagne de dons Janvier 2023

    Chers amis lecteurs. 2023 devrait être une année majeure dans le dévoilement de tous les mensonges qui ont permis à certaines puissances de prendre le contrôle de toute l’humanité. Le Great Reset aura peut-être bien lieu cette année, mais pas comme le voudrait le WEF de Davos. En parallèle des guerres économique et militaire, la guerre médiatique est de plus en plus virulente et la nécessité pour les médias alternatifs d’être prêts à y faire face est plus qu’urgente. A Réseau International, nous avons décidé de passer à une étape supérieure avec tous les moyens nous permettant d’être au rendez-vous des grands chamboulements qui nous attendent. Pour cela, nous avons besoin de vous et de votre soutien.

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par Markku Siira

Selon le dictionnaire anglais Collins, le mot de l’année 2022 est permacrisis, qui signifie une période prolongée d’instabilité et d’insécurité causée par une série de catastrophes. Selon Alex Beecroft, ce mot « résume assez bien à quel point 2022 a été terrible pour beaucoup ».

Aux confins de l’Europe, dans la région historique de la Russie, le plus grand conflit armé depuis la Seconde Guerre mondiale est en cours. La guerre par procuration menée par les États-Unis en Ukraine a fait resurgir les souvenirs de la crise des missiles de Cuba et de la menace nucléaire de la guerre froide. Les (fallacieux) médias finlandais, assoiffés de tenir le pouvoir métapolitique, se sont pleinement engagés sur le front de la guerre de l’information mené par l’Occident.

La flambée des coûts de l’alimentation et de l’énergie a provoqué l’inflation la plus élevée dans de nombreux pays depuis les années 1980. Cette situation est décrite dans The Economist comme « le plus grand défi macroéconomique de l’ère moderne gérée par les banques centrales », bien qu’il soit clair que les actions des grands cercles capitalistes eux-mêmes ont provoqué une nouvelle crise économique.

Le plus grand bouleversement en cours, cependant, est géopolitique. L’ordre mondial d’après-guerre, dirigé par les États-Unis, a été remis en question, d’abord par la Russie de Vladimir Poutine, mais aussi par les États-Unis de Joe Biden et la Chine de Xi Jinping, dont les relations ne cessent de se détériorer.

Cependant, il a été assez facile pour les États-Unis de mobiliser les pays d’Europe dans une guerre hybride presque autodestructrice contre la Russie ; après tout, les dirigeants de l’Euroland sont dans la poche de la même élite hostile que les politiciens de Washington.

Dans l’esprit de certains fanatiques finlandais adulateurs de l’OTAN, ce nouvel avènement de « l’alliance transatlantique » a ravivé l’idée d’un Occident défiant, qui se relèverait du milieu des crises actuelles pour atteindre un nouvel apogée hégémonique.

En réalité, le fossé entre l’Occident et les autres pays n’a fait que se creuser ces dernières années. La plupart des habitants de la planète vivent dans des pays qui ne soutiennent pas les sanctions occidentales contre la Russie et ne s’intéressent pas au « conflit régional » en Ukraine, et encore moins à la fringale continue d’argent, d’armes et de sympathie que l’acteur-président corrompu et déstabilisateur manifeste sans discontinuer.

Les dirigeants chinois, pour leur part, rejettent ouvertement les « valeurs universelles » représentées par les États-Unis et leurs partenaires, sur lesquelles repose l’ordre occidental. La divergence entre les deux plus grandes économies du monde devient une réalité. D’autres certitudes géopolitiques de longue date, comme l’alliance de complaisance américano-saoudienne, se fissurent également.

Les questions climatiques ont également été à l’ordre du jour cette année, des inondations au Pakistan aux vagues de chaleur en Europe et maintenant aux tempêtes hivernales aux États-Unis et au Japon. Les scientifiques ne sont plus autorisés à parler d’un « mini-âge glaciaire » causé par une possible accalmie temporaire de l’activité solaire, mais nous pouvons toujours nous attendre à des intempéries et à des hivers enneigés. Malgré ces perspectives, les politiciens verts sont prêts à prendre des décisions de politique énergétique non durables.

La hausse des prix de l’énergie a exacerbé l’instabilité macroéconomique. Les prix à la consommation ont déjà grimpé en flèche au début de 2022, car la reprise de la demande s’est heurtée à des contraintes d’offre post-cycliques. Avec la montée en flèche des prix de l’énergie et des denrées alimentaires, l’inflation est passée d’une hausse temporaire à un problème à plus long terme.

Alors que se passe-t-il en 2023 ? La spirale de la crise géopolitique, énergétique et économique va-t-elle se compliquer encore davantage ? À court terme, la réponse, selon de nombreux experts, est sombre. Une grande partie du monde sera en récession en 2023, et dans de nombreux endroits, la faiblesse de la situation économique pourrait également aggraver les perspectives sociopolitiques.

Il existe un certain nombre de raisons pour lesquelles 2023 sera une année dangereuse. Si et quand le récit perpétué par les médias occidentaux s’effondrera, que penseront les « gens muets » ? Chaque crise crée de nouvelles opportunités et, dans la tourmente actuelle, un nouvel ordre international est en train de prendre forme. Que vont faire les banques centrales et les sociétés de gestion d’actifs ? Les forces contre-hégémoniques d’Eurasie se soulèveront-elles, renversant le pouvoir de l’Occident ?

source: Markku Siira

traduction Robert Steuckers pour Geopolitika
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Source : Lire l'article complet par Réseau International

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À propos de l'auteur Réseau International

Site de réflexion et de ré-information.Aujourd’hui nous assistons, à travers le monde, à une émancipation des masses vis à vis de l’information produite par les médias dits “mainstream”, et surtout vis à vis de la communication officielle, l’une et l’autre se confondant le plus souvent. Bien sûr, c’est Internet qui a permis cette émancipation. Mais pas seulement. S’il n’y avait pas eu un certain 11 Septembre, s’il n’y avait pas eu toutes ces guerres qui ont découlé de cet évènement, les choses auraient pu être bien différentes. Quelques jours après le 11 Septembre 2001, Marc-Edouard Nabe avait écrit un livre intitulé : “Une lueur d’espoir”. J’avais aimé ce titre. Il s’agissait bien d’une lueur, comme l’aube d’un jour nouveau. La lumière, progressivement, inexorablement se répandait sur la terre. Peu à peu, l’humanité sort des ténèbres. Nous n’en sommes encore qu’au début, mais cette dynamique semble irréversible. Le monde ne remerciera jamais assez Monsieur Thierry Meyssan pour avoir été à l’origine de la prise de conscience mondiale de la manipulation de l’information sur cet évènement que fut le 11 Septembre. Bien sûr, si ce n’était lui, quelqu’un d’autre l’aurait fait tôt ou tard. Mais l’Histoire est ainsi faite : la rencontre d’un homme et d’un évènement.Cette aube qui point, c’est la naissance de la vérité, en lutte contre le mensonge. Lumière contre ténèbres. J’ai espoir que la vérité triomphera car il n’existe d’ombre que par absence de lumière. L’échange d’informations à travers les blogs et forums permettra d’y parvenir. C’est la raison d’être de ce blog. Je souhaitais apporter ma modeste contribution à cette grande aventure, à travers mes réflexions, mon vécu et les divers échanges personnels que j’ai eu ici ou là. Il se veut sans prétentions, et n’a comme orientation que la recherche de la vérité, si elle existe.Chercher la vérité c’est, bien sûr, lutter contre le mensonge où qu’il se niche, mais c’est surtout une recherche éperdue de Justice.

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