par Ron Unz
L’assassinat du président John F. Kennedy
C’est probablement l’événement le plus célèbre du XXe siècle.
Pendant près de soixante ans, les soupçons se sont multipliés selon lesquels il serait mort des œuvres d’une conspiration, tout comme son frère Robert quelques années plus tard. Bien que ces « théories du complot » aient été ignorées ou rejetées par la quasi-totalité de nos médias grand public, elles ont inspiré des centaines ou des milliers de livres et de films, ainsi que d’innombrables articles, et ont été largement crues par une grande partie du public américain. La perte de confiance dans nos grandes institutions qui en a résulté a été dramatique, conduisant au scepticisme populaire si intense d’aujourd’hui sur tant d’autres questions, que ce soit justifié ou non.
Notre gouvernement n’a toujours pas publié tous ses documents officiels sur la mort de notre 35ème président, mais après presque six décennies, cette dissimulation monumentale pourrait enfin commencer à s’effondrer.
Le Tucker Carlson Show est l’émission d’information par câble la plus populaire, et à la fin de la semaine dernière, il y a été diffusé un segment explosif dans lequel il déclarait que l’assassinat de JFK était l’œuvre d’une conspiration, avec notre propre CIA fortement impliquée. L’audience de son émission du soir dépasse les 3 millions de téléspectateurs et une seule copie de sa vidéo Youtube a déjà été visionnée 1,4 million de fois. Ces affirmations choquantes émanant d’un grand média ont donc atteint plusieurs millions d’Américains ordinaires, probablement plus que tout ce qui a été dit sur ce sujet au cours des trente années écoulées depuis que le film « JFK » d’Oliver Stone, récompensé par un Oscar, est passé dans les salles de cinéma.
Robert F. Kennedy, Jr. est une personnalité publique de premier plan et un auteur à succès, neveu du président assassiné et fils de son frère assassiné. Il a fait l’éloge de l’émission de Carlson comme étant « le bulletin d’informations le plus courageux depuis 60 ans », et a déclaré :
« Le meurtre de mon oncle par la CIA a été un coup d’État réussi dont notre démocratie ne s’est jamais remise ».
Ces propos incendiaires ont été retweetés plus de 33 000 fois, avec plus de 5 millions de vues. Ainsi, après plus de deux générations, la bulle de propagande créée par la malhonnête Commission Warren en 1964 commence peut-être enfin à s’effondrer.
En conséquence, mes propres écrits sur le sujet ont reçu un regain d’attention…
Jusqu’à il y a une douzaine d’années, je n’avais jamais remis en question le récit officiel de l’assassinat de Kennedy, mais il m’a suffi de me documenter dans les publications spécialisées, pour en tirer mes propres conclusions, puis de publier ces résultats.
Or par pure coïncidence, une autre dissimulation massive est peut-être en train de s’effondrer, sur un sujet qui a été au centre de mes préoccupations ces deux dernières années.
L’épidémie mondiale de Covid
C’est l’un des événements mondiaux les plus importants de ces cent dernières années, probablement seulement concurrencé par les deux guerres mondiales et la Grande Dépression. Plus de 18 millions de personnes sont déjà mortes, dont plus d’un million d’Américains, et la vie quotidienne de plusieurs milliards de personnes a été énormément perturbée.
À partir d’avril 2020, j’ai publié une longue série d’articles soutenant qu’il existe des preuves solides, voire accablantes, que l’épidémie de Covid est le résultat d’une attaque américaine de guerre biologique contre la Chine (et l’Iran).
Mais compte tenu de l’importance considérable de cette question, j’ai été très déçu que si peu d’autres personnes, où que ce soit sur Internet, se soient manifestées pour exprimer des soupçons similaires ou même simplement pour mentionner ma propre analyse controversée. Depuis les premiers jours de 2020, il y a eu une énorme quantité de discussions sur presque tous les autres aspects de la pandémie mondiale et de ses conséquences, mais seule une infime partie a abordé les preuves que certains Américains s’y étaient préparés en connaissance de cause, et portaient donc une lourde responsabilité sur la crise mondiale de ces deux dernières années. Mais cela pourrait enfin commencer à changer.
Au début du mois, le Daily Sceptic, un webzine britannique souvent axé sur les questions liées au Covid, a publié un excellent article du rédacteur en chef Will Jones qui soulève de manière indépendante certaines des mêmes questions, en se concentrant particulièrement sur le rapport secret de la DIA [Agence du renseignement de l’armée] produit en novembre 2019 qui semble bien impliquer une anticipation précise de l’épidémie de Wuhan.
Cet article a ensuite été republié par les sites Infowars et Brownstone Institute, ce qui a provoqué un regain d’attention beaucoup plus large, y compris la mienne. Pendant ce temps, Toby Young, l’éminent intellectuel public britannique qui avait fondé le webzine, l’a diffusé sur Twitter à ses 240 000 followers.
L’institut Brownstone s’est également intéressé de très près aux questions relatives à la Covid, et son rédacteur en chef Jeffrey Tucker a rapidement publié un article connexe soulignant le calendrier extrêmement suspect de la simulation américaine Crimson Contagion de 2019. Cet exercice fédéral/étatique de huit mois avait été dirigé par Robert Kadlec, le principal défenseur de la guerre biologique de notre pays, et visait à nous préparer contre l’infection par tout virus respiratoire dangereux qui pourrait hypothétiquement apparaître en Chine, l’effort s’achevant juste avant l’apparition soudaine du virus Covid à Wuhan.
L’auteur l’a diffusé à plusieurs reprises sur Twitter à ses 137 000 followers, tandis qu’il a également été republié sur le site Daily Sceptic.
Au cours des deux dernières années, une vaste communauté alternative de sites Web, de podcasts et de tweeters axés sur le Covid a vu le jour, ses membres lisant et citant régulièrement le travail des autres. Ces auteurs et ces publications ont souvent adopté des positions sur l’épidémie totalement contraires à celles de l’establishment politique et de ses alliés des médias grand public, et malgré une censure considérable, ils ont réussi à atteindre une énorme audience mondiale. Ils se sont principalement intéressés à des questions telles que la remise en cause des dangers potentiels du virus et l’efficacité et l’opportunité des mesures de santé publique prises pour le combattre, notamment les mesures de confinement et de distanciation sociale, ainsi que les très controversés vaccins Covid.
Je n’ai été personnellement impliqué dans aucune de ces questions et, en fait, mes propres opinions ont généralement été beaucoup plus proches de celles de l’establishment traditionnel, pas trop différentes de ce que l’on peut trouver dans le New York Times ou The Economist. En conséquence, je n’ai jamais participé à cet écosystème alternatif particulier, ni même suivi de près ses activités. Mais si certains de ses membres dirigeants commencent maintenant à s’intéresser aux origines de l’épidémie de Covid, les conséquences pourraient en être colossales.
Les responsables américains de l’épidémie
Des millions ou des dizaines de millions de personnes dans le monde entier tirent finalement leurs informations sur le Covid de ce que l’on pourrait appeler la communauté alt-Covid, et si ces sites Web et ces auteurs commençaient à se pencher attentivement sur cette question particulière, je pense que le monde – et le système politique américain lui-même – pourrait bientôt changer de manière très spectaculaire.
Depuis le début, j’ai soutenu que les preuves suggérant la connaissance préalable et l’implication directe des Américains dans l’épidémie mondiale étaient si fortes que si elles ne faisaient l’objet que d’une attention raisonnable de la part du public, le problème deviendrait imparable. Si nos concitoyens commençaient à soupçonner sérieusement que plus d’un million d’Américains sont morts des conséquences d’une attaque de guerre biologique ratée menée par des éléments malhonnêtes de notre propre gouvernement, les conséquences politiques seraient incalculables et pourraient même entraîner la chute du régime en place aux États-Unis. Il y a eu peu d’histoires d’une ampleur comparable dans toute l’histoire du monde.
Bien que mes propres articles sur le Covid et la guerre biologique totalisent bien plus de 100 000 mots, certaines des preuves les plus frappantes de cette hypothèse explosive peuvent être résumées dans les quelques paragraphes suivants, extraits de ces mes propres publications.
Par exemple, en 2017, Trump a fait appel à Robert Kadlec, qui, depuis les années 1990, était l’un des principaux défenseurs américains de la guerre biologique. L’année suivante, en 2018, une mystérieuse épidémie virale a frappé l’industrie chinoise de la volaille et en 2019, une autre mystérieuse épidémie virale a dévasté l’industrie chinoise du porc….
Dès les premiers jours de son gouvernement, les principaux responsables de Trump avaient considéré la Chine comme le plus redoutable adversaire géopolitique de l’Amérique et orchestré une politique de confrontation. Puis, de janvier à août 2019, le département de Kadlec a organisé l’exercice de simulation « Crimson Contagion », impliquant l’apparition hypothétique d’une dangereuse maladie virale respiratoire en Chine, qui finit par se propager aux États-Unis, les participants se concentrant sur les mesures à prendre pour la contrôler chez nous. En tant que l’un des plus grands experts américains en matière de guerre biologique, Kadlec avait souligné l’efficacité unique des armes biologiques dès la fin des années 1990 et nous devons le féliciter pour sa prescience considérable, qui lui fit organiser un exercice majeur d’épidémie virale en 2019, si remarquablement similaire à ce qui devait effectivement commencer dans le monde réel quelques mois plus tard.
Avec des responsables de premier plan entourant Trump, grandement épris de guerre biologique, farouchement hostiles à la Chine, et effectuant des simulations à grande échelle en 2019 sur les conséquences d’une mystérieuse épidémie virale dans ce pays, il semble tout à fait déraisonnable d’ignorer complètement la possibilité que de tels plans extrêmement téméraires aient pu être discutés en privé et finalement mis en œuvre, bien que probablement sans autorisation présidentielle.
Le rapport de la DIA
Mais les conséquences horribles de l’inaction ultérieure de notre propre gouvernement étant évidentes, certains éléments au sein de nos agences de renseignement ont cherché à démontrer qu’eux-mêmes n’étaient pas ceux qui s’étaient endormis aux commandes. Au début du mois de novembre, un reportage d’ABC News citait quatre sources gouvernementales distinctes pour révéler que, dès la fin novembre, une unité spéciale de renseignement médical au sein de notre DIA avait produit un rapport avertissant qu’une épidémie hors de contrôle était en train de se produire dans la région de Wuhan en Chine, et avait largement diffusé ce document dans les hautes sphères de notre gouvernement, avertissant que des mesures devaient être prises pour protéger les forces américaines basées en Asie. Après la diffusion du reportage, un porte-parole du Pentagone a officiellement nié l’existence de ce rapport de novembre, tandis que plusieurs autres hauts responsables du gouvernement et des services de renseignement refusaient de s’exprimer. Mais quelques jours plus tard, la télévision israélienne mentionnait qu’en novembre, les services de renseignement américains avaient effectivement partagé un tel rapport sur l’épidémie de Wuhan avec leurs alliés de l’OTAN et Israël, semblant ainsi confirmer de manière indépendante l’exactitude complète de l’histoire originale d’ABC News et de ses nombreuses sources gouvernementales.
Il s’avère donc que des éléments de la DIA étaient au courant de l’épidémie virale mortelle de Wuhan plus d’un mois avant le moindre responsable du gouvernement chinois lui-même. À moins que nos agences de renseignement n’aient mis au point la technologie de la précognition, je pense que cela a pu se produire pour la même raison que ce sont les pyromanes qui ont la connaissance la plus précoce des futurs incendies.
L’épidémie en Iran
Selon ces comptes rendus des médias grand public aux sources multiples, dès « la deuxième semaine de novembre », notre agence de renseignement de la défense préparait un rapport secret mettant en garde contre une épidémie « cataclysmique » à Wuhan. Pourtant, à ce moment-là, il n’y avait probablement pas plus de deux douzaines de personnes infectées dans cette ville de 11 millions d’habitants, et peu d’entre elles présentaient encore des symptômes graves. Les implications sont assez évidentes. De plus,
• alors que le coronavirus commençait progressivement à se propager au-delà des frontières chinoises, un autre événement est venu renforcer mes soupçons. La plupart de ces premiers cas sont apparus exactement là où on pouvait s’y attendre, dans les pays d’Asie de l’Est limitrophes de la Chine. Mais fin février, l’Iran est devenu le deuxième épicentre de l’épidémie mondiale. De manière encore plus surprenante, ses élites politiques ont été particulièrement touchées, puisque 10% de l’ensemble du parlement iranien a été infecté et qu’au moins une douzaine de ses fonctionnaires et hommes politiques sont morts de la maladie, dont certains de haut rang. En effet, les activistes néoconservateurs sur Twitter ont commencé à noter avec joie que leurs ennemis iraniens détestés tombaient maintenant comme des mouches.
Examinons les implications de ces faits :
• Dans le monde entier, les seules élites politiques qui ont encore subi des pertes humaines significatives sont celles de l’Iran, et les malades sont morts à un stade très précoce, avant même que des épidémies significatives ne se soient produites presque partout ailleurs dans le monde, en dehors de la Chine.
• Rappelons que l’Amérique a assassiné le plus haut commandant militaire iranien le 2 janvier 2020 et, quelques semaines plus tard, une grande partie des élites dirigeantes iraniennes se retrouvait infectée par un nouveau virus mystérieux et mortel, qui a entraîné la mort de nombre d’entre elles. Quelle personne rationnelle pourrait considérer cela comme une simple coïncidence ?
• Les Iraniens eux-mêmes étaient bien conscients de ces faits, et leurs principaux dirigeants politiques et militaires ont publiquement accusé l’Amérique d’une attaque illégale de guerre biologique contre leur propre pays et la Chine, leur ancien président ayant même déposé une protestation officielle auprès des Nations unies.
• Mais si ces accusations explosives ont été largement relayées par la presse iranienne, elles ont été complètement ignorées par les médias américains, de sorte que presque aucun Américain n’en a jamais eu connaissance…
source : The Unz Review via Entre la Plume et l’Enclume
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Source : Lire l'article complet par Réseau International
Source: Lire l'article complet de Réseau International