Quand les fils du mondialisme se touchent, cela fait un court-circuit, qu’on appelle désormais communément bug dans la Matrice. Arno Klarsfeld, droit dans ses bottes sionistes et digne héritier de ses parents, fustige l’aveuglement du camp occidental devant le néonazisme affiché du camp ukrainophile.
« Je ne veux pas au sein de l’Union européenne d’une Ukraine qui au lieu de condamner des crimes commis contre des dizaines de milliers de familles juives par les nationalistes ukrainiens et par une partie importante de la population ukrainienne, dresse des statues aux génocidaires comme Bandera et abat celles commémorant la victoire contre le nazisme.
Je ne veux pas d’une Europe qui risque de considérer dans l’histoire et dans l’avenir que la Russie était le véritable ennemi et que l’Allemagne nazie et les nationalistes ukrainiens défendaient la civilisation européenne. Cette tendance à sataniser la Russie existe déjà, non seulement dans les médias, mais aussi chez les responsables politiques européens qui disent ou laissent dire que la Russie commet un génocide à l’encontre du peuple ukrainien.
Si j’écris sur Twitter que la Russie commet des crimes de guerre mais ne commet pas un génocide, j’obtiens la réponse suivante de Nathalie Loiseau, responsable du parti centriste français au Parlement européen : et les atrocités, et les privations d’eau et d’électricité ?
Je venais pourtant de dire que la Russie commettait des crimes de guerre, mais cela ne suffit pas. Pour la doxa, il faut dire aussi que la Russie commet un génocide. Il faut noircir la Russie le plus possible quitte à tordre la vérité. »
C’est un fait que les commandos spéciaux formés par les nazis avec des forces de police (SD) et de l’armée (Wehrmacht) ont assassiné entre 1941 et 1943 des centaines de milliers de civils juifs dans les zones conquises, à savoir les pays baltes, la Biélorussie, l’Ukraine et une partie de la Russie. Et c’est en Ukraine justement que la collaboration à ces opérations d’extermination a été la plus zélée, les Allemands formant même des Ukrainiens pour garder les camps de concentration sur le sol polonais.
Arno K, en digne successeur de ses parents, condamne donc les dirigeants politiques ukrainiens et européens, qui tentent de renverser l’histoire en faisant des Russes des néonazis et des Ukrainiens des sortes de néo-juifs victimes d’un hypothétique hitlérisme russe. Il remet les choses à l’endroit sur Radio J, et cela entre en conflit avec les déclarations ukrainophiles d’un BHL ou d’un Glucksmann, deux agents sionistes aveuglés par leur haine anti-Poutine en particulier, et antirusse en général.
Incarnation intellectuelle du mal, le sanglant aventurier Bernard-Henri Levy, à Kiev.
Ce russophobe, participant à l’Euromaïdan, haineux des « gilets jaunes », propagandiste du génocide serbe, libyen et bien d’autres. Il est venu allumer le feu de la guerre mondiale en Ukraine. pic.twitter.com/nzaYmyZXoZ— Le Vieux Tchapalo ® (@LeTchapalo) April 11, 2022
Et pour revenir sur la déclaration un brin solennelle d’Arno, quand on parle de guerre, le crime de guerre n’a aucun sens : la guerre EST un crime de guerre, la guerre n’a aucune morale, il n’y a pas, on le sait, de bonne ou de mauvaise guerre, la guerre est, voilà tout, elle éclate, vit et meurt, on l’espère le plus vite possible avec le moins de dégâts possibles. Mais c’est encore un vœu pieux. La guerre se termine quand un des belligérants est à terre, ou qu’un accord est trouvé.
À ce propos, les Ukrainiens, exsangues, proposent à la fin février 2023 un sommet pour la paix à l’ONU, avec les Russes s’ils reconnaissent leurs… crimes de guerre. Dans ce cas, faudra-t-il remonter aux crimes de guerre ukrainiens de 2014 ?
Comme son mentor le va t’en guerre BHL, Enthoven qui fait commerce d’une philosophie WISH se fait déglinguer sur sa pensée courte de la guerre en #Ukraine provoquée rappelons le par l’OTAN et #Zelensky notamment sur le génocide des russes au #dombass par le régiment nazi #Azov pic.twitter.com/gXPFeJnRtE
— BZH2991 (@BZH2991) June 9, 2022
Et pourquoi pas remonter aux crimes de guerre commis sur le territoire de la république d’Ukraine en URSS de 1941 à 1943, quand les nationalistes locaux, qui ont pour héritiers les bataillons Azov, fournissaient la main d’œuvre pour assassiner des civils juifs ? On le voit, jouer avec le crime de guerre est à double tranchant.
La chronique d’Arno K sur Radio J
Source: Lire l'article complet de Égalité et Réconciliation