Le système de santé n’avait pas besoin de ça, mais c’est la politique des Buzyn, Véran et autres Braun qui a mené la France dans un gouffre à la britannique : nos urgences sont en train de couler, les médecins généralistes font grève pour revaloriser la consultation (de 25 à 50 euros), et des milliers de soignants ont été virés pour des histoires de budget, sous le prétexte fallacieux de la non-vaccination.
« La grève des médecins généralistes est malvenue en cette période d’extrême difficulté pour le système de santé » (François Braun)
Marty révolutionnaire ?
Il s’agissait de faire des centaines de millions d’économies à l’État, qui a emprunté comme jamais et doit plus de 30 milliards par an à ses créanciers (l’usure). Autant dire que les salaires de 5000 soignants – disons 5000 euros chargés en moyenne par mois, sans compter ceux qui sont partis d’eux-mêmes sous la pression, par exemple 12 000 en 2020, soit un trou de près de 2 à 5 % des effectifs hospitaliers ou des postes médico-sociaux –, ça donne 5000 x 20 000 euros d’économisés mensuellement par le gouvernement sur le dos de la santé des Français, soit un bon gros milliard par an. Qui va permettre de payer les petits copains dans les cabinets à la McKinsey…
C’est du grattage à risque, et le résultat, c’est le Canard enchaîné qui l’a révélé avec les 144 morts sur brancards dans les urgences rien qu’à Paris, en quelque semaines. L’avantage, si l’on peut dire, pour les responsables de cette catastrophe, c’est qu’on peut mourir à l’hôpital, et qu’il est difficile de distinguer les décès inévitables des décès évitables, ceux qui résultent d’un manque de prise en charge, lui-même dû à la politique délétère du gouvernement en matière de santé…
Crise des hôpitaux : « Depuis deux semaines, des dizaines de patients sont morts, seuls, sur des brancards à l’Assistance publique de Paris » témoigne le chef d’un grand service d’urgencehttps://t.co/Tpwe6Ok1yA
— Le Canard enchaîné (@canardenchaine) December 21, 2022
« Ma porte est toujours restée ouverte, elle le restera pour régler les problèmes, mais on ne fait pas la grève avant de commencer à discuter » (François Braun)
Alors les pleurnicheries de François Braun, les médecins s’en tapent. Le ministre nous refait le coup de la responsabilité, des services de réanimation saturés sous l’épidémie de grippe (sans oublier le couillonavirus), alors qu’il hérite – et entretient – d’une politique de fermeture progressive des lits.
On a compris, ce qui guide la politique de soins français, c’est l’argent, le profit, et tout ce qui peut déglinguer le soin public est du pain béni pour le soin privé. Qui appartient aux grands groupes d’assurances, et indirectement aux banques, banques et assurances qui sont entre autres les créanciers de l’État, vous voyez la boucle, le délit d’initiés ? En deux mots, la dégradation du soin public, c’est du profit pour les vautours qui tiennent l’État, et dont le gouvernement est le porte-parole et le grand défenseur des intérêts. Les Français qui n’ont pas les moyens d’avoir une mutuelle de qualité sont pris au piège.
Si l’on veut savoir ce qui va se passer en France, il n’y a qu’à regarder la situation britannique…
Le Pr Perronne est le lanceur d’alerte numéro un sur la casse de l’hôpital. Tout ce qu’il a dit depuis trois ans s’est avéré juste. Il est le vrai ministre de la santé nationale.
Source: Lire l'article complet de Égalité et Réconciliation