Bitchute et Wocheblick ciblés
par Mendelssohn Moses
Ah, les Suspects Habituels – Carlo Pisacane, es-tu parmi eux ?
Mais trêve de plaisanteries en ce temps de confiseries.
Les lecteurs de Réseau International n’ignorent pas qu’à l’instar des figures dissidentes auxquelles elle donne une voix, la presse non-conforme essuie le harcèlement incessant des « autorités ».
Sous déguisements multiples et à l’abri de différentes façades, le harcèlement opère : gel de comptes en banque (Ken FM en Allemagne, BitChute …), perquisitions de la police (Giorgio Bianchi de Visione TV, Italie), refus ou retrait de certification ou de dotation de cartes de presse (France Soir, AUF1 TV Autriche/Allemagne), exigences contraires à la déontologie (Rumble), poursuites judiciaires aux seules fins de nuisance, pressions sur les annonceurs (France Soir, Wochenblick.at, BitChute), manœuvres des agences de renseignement intégrées aux GAFAM et déployant à l’aide de l’intelligence artificielle des meutes de prétendus Fact-Checkers, spammeurs et trolls.
Sans parler de la suppression pure et simple des émissions de RT et Sputnik dans la zone UE, bien avant la guerre en Ukraine.
Or, imagine-t-on un instant le rédacteur de la Frankfurter Allgemeine proposant un débat contradictoire sur l’Ukraine à Boris Reitschuster ou Thomas Röper d’Anti-Spiegel ? Ou le rédacteur du Monde ou Libération proposant de débattre publiquement Xavier Azalbert ou François Asselineau sur le rôle des néo-conservateurs US ?
Inimaginable, car il est tellement plus « fun » d’agir en cachette contre l’opposant et de le menacer.
En effet, parmi l’éventail des outils de prédilection, il faudra naturellement ajouter la menace de mort comme substitut du débat public, menace dirigée contre Directeurs de publication ou contributeurs. Ken Jebsen, fondateur de Ken FM et Apolut.net qui vit actuellement caché, en est un exemple notoire.
Pourquoi tout ça ? Eh bien, depuis 2020 la presse non-conforme coupe l’herbe sous les pieds des mass-média subventionnés par les Suspects Habituels.
Ainsi, Judging Freedom du magistrat Andrew Napolitano, chaîne privée où se produisent souvent Scott Ritter et le Col. Douglas MacGregor, est passé de 93 (sic) spectateurs hebdomadaires en 2021 à un million (1 000 000) par semaine fin 2022. Financé par des dons, The Highwire, dirigé par Del Bigtree, attirait 6 millions de spectateurs hebdomadaires à l’été 2022 pour toucher vraisemblablement désormais près de 30 millions de spectateurs par mois ; l’association ICAN de Bigtree finance des actions en justice contre les fabricants des « vaccins » à hauteur de millions de dollars. Tucker Carlsson de Fox News attire des dizaines de millions de spectateurs chaque semaine. Wochenblick.at a attiré 62 millions de vues en 2022. Même de très petites chaînes privées de journalistes amateurs, financées exclusivement par dons telles Cento Giorni da Leoni attirent les poids lourds de la dissidence et près d’un demi-million de vues par mois.
Se rendant compte que l’univers de l’information leur échappe, les Suspects Habituels passent à la vitesse supérieure. Ici, quelques nouvelles de la bataille.
Bitchute sous les tirs nourris de la banque
Dans un communiqué daté de décembre 2022, Ray Vahey, CEO de BitChute écrit :
« Il y a deux ans, BitChute a été ciblé par des activistes qui ont essayé de nous couler en tordant le bras de nos fournisseurs. Nous avons perdu des serveurs, nos bureaux et des fournisseurs, ainsi que notre compte en banque tenu auprès de HSBC depuis 2017 et sans avoir connu le moindre problème. Nous avons alors tenté d’ouvrir un compte auprès d’une autre banque et d’y transférer nos fonds. L’instant que les fonds sont arrivés sur ce compte, la banque en question a fermé notre compte et a retourné les fonds à HSBC. À ce jour, nous n’avons toujours pas récupéré ces fonds. »
BitChute s’est alors adressé au Médiateur financier de l’Angleterre et a tenté d’ouvrir un troisième compte. Dès que HSBC a été informé de l’IBAN de ce nouveau compte, celui-ci a été – oh surprise – fermé. Donc HSBC s’est assis sur les fonds de BitChute sans motif valable depuis 2 ans.
Selon Vahey « BitChute est une société qui tient à sa neutralité politique (…) et qui encourage la liberté d’expression en tant que droit universel de l’homme (…) les gens doivent pouvoir exprimer toutes les idées car celles-ci pourront alors être contredites et toute erreur publiquement exposée. »
Et Vahey poursuit : « Depuis quelques années, les institutions financières se reposent sur le prétexte de ‘reputational risk’ afin de maquiller la discrimination politique. Il est détestable que de penser que l’on puisse exclure du système monétaire et geler les avoirs de personnes ou de sociétés en raison d’une opinion ou d’actions parfaitement légales (…) Je vous demande donc de faire connaître autour de vous cette injustice ; les créateurs de contenu devraient faire un vidéo sur le sujet. Si vous souhaitez contacter HSBC (…) voici les détails https://www.hsbc.co.uk/contact ».
Guerre financière contre Wochenblick.at suite à ses succès politiques
Depuis sa fondation en 2016 l’hebdomadaire autrichien (en ligne et sur papier) Wochenblick.at est devenu le quatrième organe de presse par nombre de lecteurs dans le pays.
Cependant, Maître Norbert Geroldinger, directeur de la publication, vient d’annoncer que sa publication cessera fin décembre. « Il serait fastidieux d’énumérer toutes les manifestations d’opposition et d’hostilité auxquelles nous avons été confrontés : depuis un an Google nous bloque l’accès à toute publicité, nous sommes boycottés et censurés sur les réseaux sociaux, les attaques et poursuites sont innombrables … ».
Selon le rédacteur en chef Bernadette Conrads, le succès de Wochenblick avec 62 millions de vues en 2022 ne s’est jamais démenti. L’objectif était précisément de polariser et de permettre à ceux qui étaient réduits au silence par le système de s’exprimer. Benjamine de tous les rédacteurs autrichiens, Mlle Conrads souligne que Wochenblick est passé d’une petite feuille régionale de Haute-Autriche à une publication à audience nationale, ayant permis à des milliers d’inconnus désemparés face à la campagne de terreur des autorités de retrouver espoir et énergie.
Pour Mlle Conrads « ce n’est pas une coïncidence si la majorité des désinscriptions scolaires au pic du totalitarisme-Corona a eu lieu en Haute Autriche où nous sommes basés, et où le taux de vaccination est le plus faible. Et surtout, nos éclaircissements ont traversé les frontières : nous sommes cités par Paul Craig Roberts, par Steve Kirsch, par des lecteurs du monde arabe, en Afrique du Sud et ailleurs. »
« Nous avons poussé dans le dos des élites politiques, et grâce à notre action certains ont perdu leur sinécure. C’est Wochenblick qui a découvert le pot aux roses des « Chat » perfides des médecins et qui a sans doute empêché la ré-élection de Szekeres, président de l’Ordre des médecins. La quantité de questions parlementaires concernant Wochenblick démontre à quel point les partis du système nous ont combattu et à quel point nos informations sur la dictature Corona se sont avérés essentielles. »
« Je saisis l’occasion de remercier Maître Gerald Hauser du FPÖ (Freiheitlichen Partei Österreichs – ndlr) pour son courage ; appuyé sur nos interrogations et révélations, il a poussé le gouvernement et surtout le Ministre de la Santé dans leurs retranchements. Nous sommes fiers que nos recherches ont fait hyperventiler la clique de propagandistes du système connus sous l’euphémisme « Presserat » (Conseil de la presse) (…) à chaque fois que nous avons publié des exposés sur les suicides (dus au mesures dites -anti-Corona -ndlr), ou sur le mensonge concernant la prétendue sur-occupation des lits de soins intensifs (…) ces propagandistes ont essayé de jeter l’opprobre sur notre parole. »
« Au contraire ! À l’écart de toute « Nouvelle Normalité » orwellienne, agir avec honneur signifie dire la vérité ».
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Source : Lire l'article complet par Réseau International
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