Pour la représentativité québécoise dans notre sport national
Si François pouvait…
Depuis quelques décennies maintenant, les joueurs québécois portant les couleurs du Canadien de Montréal se font de plus en plus rarissimes. Et pourtant, au rythme où sont repêchés des juniors québécois de la Ligue de hockey junior majeur du Québec (LHJMQ) par les équipes de la LNH, j’ai l’impression que les dirigeants du Tricolore ont des préjugés défavorables envers les joueurs du Québec.
Quoi qu’il en soit, je suis d’avis que le temps est venu de créer une équipe nationale de hockey du Québec qui pourrait, entre autres, se mesurer à Équipe Canada lors des compétitions internationales. La LHJMQ foisonne de talents et, avec une bonne équipe de dirigeants québécois, je suis convaincu qu’une équipe nationale du Québec compétitionnerait avantageusement contre tous les pays européens de même que les Américains.
Le hockey a toujours été le sport national du Québec. De Maurice Richard à Jean Béliveau en passant par Guy Lafleur, de Georges Vézina à Patrick Roy en passant par Jacques Plante, plusieurs Québécois ont laissé leur marque au Temple de la renommée du hockey.
Le fleurdelisé doit afficher ses lettres de noblesse parmi les équipes représentées sur la scène internationale du hockey. À ce sujet, le premier ministre du Québec se targue à tout vent d’être un fervent amateur de hockey. Alors, M. Legault, vous devez lancer l’idée de la création d’une équipe nationale de hockey du Québec… Ce serait un legs exceptionnel laissé aux Québécois au cours de votre passage à titre de premier ministre du Québec!
Si François pouvait…
Avant de prononcer la bénédiction «Urbi et Orbi» devant 70 000 fidèles massés sur la place Saint-Pierre de Rome, le pape François s’est attaqué vivement à la guerre en Ukraine qu’il a qualifiée d’« insensée. »
«Que le Seigneur éclaire l’esprit de ceux qui ont le pouvoir de faire taire les armes et de mettre fin immédiatement à cette guerre insensée !», a clamé le souverain pontife, Le pape s’est livré comme à son habitude à un tour d’horizon des conflits, citant 10 pays touchés par les violences ou les tensions, qu’il a décrits comme des «théâtres d’une troisième guerre mondiale».
Parmi eux, l’Afghanistan, le conflit israélo-palestinien, le Yémen, la Syrie, la Birmanie, mais aussi le Liban en proie à une crise économique et sociale inédite, et Haïti où plus de 1,400 personnes ont été tuées dans les violences cette année selon l’ONU. Pour la première fois, le pape a aussi cité l’Iran, touché par une vague de contestation sans précédent depuis la Révolution islamique de 1979.
Loin de moi l’idée de plonger dans un discours sur le bien-fondé de la foi chrétienne. Toutefois, permettez-moi de douter que tous les Poutine de ce monde seront sensibles aux paroles de paix du pape François, et qu’ils vont de facto mettre fin à leur soif du pouvoir par tous les moyens y compris les tueries barbares de millions de femmes et d’enfants innocents. Ah! Si François pouvait «faire taire les armes» en Ukraine!
Henri Marineau, Québec
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