21 décembre 2022
Pour cette dernière lettre hebdomadaire de l’année, j’aborde un sujet qui devient difficile à contourner : le transgenrisme. Est-il encore possible d’ouvrir un journal, d’allumer la télé ou de consulter un programme de cinéma sans que soit évoquée cette étrange tendance à vouloir changer son sexe de naissance ? On a l’impression qu’elles sont partout et de plus en plus nombreuses, ces personnes qui souhaitent devenir femmes alors qu’elles sont des hommes ou devenir hommes alors qu’elles sont nées femmes. Certes, il y a certainement une part d’hystérie médiatique dans ce phénomène contemporain. Un(e) « trans », c’est un peu comme un mort du covid : il y en a plein dans les statistiques officielles mais il n’est pas évident d’en trouver un(e) dans son tissu relationnel. Selon les études sociologiques, la proportion de transgenres dans la population générale serait comprise entre 0,1 et 2%, une fourchette plutôt vague ! Personnellement, je soupçonne l’estimation basse d’être la bonne mais je trouve que c’est déjà énorme : un être humain sur mille serait ainsi atteint de « dysphorie du genre », c’est-à-dire qu’il aurait la conviction que sa véritable identité sexuelle ne correspond pas au statut corporel inscrit dans ses gènes. Tant la mythologie que l’histoire et l’ethnologie attestent que cette minorité a toujours été présente dans la société et plus ou moins bien acceptée selon les époques et les cultures. Il est cependant peu douteux que la tolérance sociale n’explique pas tout, que la frange « T » de la composante LGBTQ est en réelle augmentation et que sa visibilité croissante découle en partie de cette curieuse inflation. On peut dès lors s’interroger sur les raisons d’une telle évolution numérique. Pourquoi y-a-t-il de plus en plus de gens qui, tout en appartenant à un sexe, ont le sentiment d’appartenir à un autre ? Je me suis posé cette question et je propose ci-dessous trois pistes explicatives. Je sais d’avance qu’elles ne vont pas plaire à tout le monde mais c’est un risque, vous le savez, que je cours volontiers pour faire avancer le débat.
1ère cause : les perturbations endocriniennes
Très rarement mise en avant, la première cause est d’ordre physique : depuis plusieurs décennies, les peuples et les individus subissent une pollution chimique qui a de graves répercussions sur le système hormonal. Dès les années 60, on a pu observer que, dans les lacs ou cours d’eaux contaminés par les pesticides, des poissons et des reptiles mâles se « féminisaient » ou que les femelles se « virilisaient », voyant ainsi s’estomper leurs caractéristiques anatomiques originelles. Outre leurs effets dommageables pour la santé, les produits « phytosanitaires » employés en agriculture sont donc de puissants perturbateurs endocriniens très probablement impliqués dans l’inquiétante montée de l’infertilité. Il y a cependant beaucoup d’autres molécules synthétiques et industrielles qui ont une action funeste avérée sur l’appareil reproducteur et les glandes endocrines, notamment les composés perfluorés, les parabènes et les plastifiants à bases de phtalates et de bisphénol. Sans oublier les médicaments ! On l’ignore trop souvent, mais de nombreuses spécialités pharmaceutiques parmi les plus consommées (statines, diurétiques, antihypertenseurs, anti-acides…) sont également des toxiques hormonaux aptes à dérègler notre chimie glandulaire. Se pourrait-il que l’ascension du transgenrisme ait un rapport avec toute cette pollution multiforme ? C’est une hypothèse que ne craint pas d’émettre Corinne Lalo dans son récent ouvrage « Le grand désordre hormonal ». Dans l’interview qu’elle nous avait accordée il y a un an (Néosanté N° 116), la journaliste d’investigation avait même déclaré que « tout porte à croire que l’imprégnation chimique de l’embryon humain conditionne aussi grandement sa future orientation sexuelle ». Sur les rares plateaux où elle est encore invitée, comme ici sur TV5, l’ancienne collaboratrice de la chaîne explique même ce que quasiment personne ne sait : un médicament aussi banal que le paracétamol peut féminiser un fœtus de petit garçon lorsque la maman enceinte en prend pendant sa grossesse. Les Danoises sont informées de ce danger mais partout ailleurs, le médoc perturbateur est vendu sans avertissement ! Vous avez dit scandale ? Il est en tout cas plausible que le succès commercial de Doliprane, Dafalgan et Cie ne soit pas étranger à la percée des troubles du genre…
2ème cause : une théorie de folie
La deuxième cause de ce qu’il faut bien appeler une épidémie relève de la psychologie. Selon les spécialistes du psychisme, beaucoup d’enfants et d’adolescents traversent des phases au cours desquelles leur sexe biologique est provisoirement en décalage avec certains traits psychologiques. Il est normal que des petits garçons se comportent transitoirement comme des petites filles et vice-versa. Gamin, je me souviens que j’aimais beaucoup faire la vaisselle et que je voulais obstinément rejoindre ma mère et mes sœurs devant l’évier après les repas. Sur une photo de famille, on me voit revêtu d’un tablier et bougonner parce que les femmes m’ont chassé de l’office. Que se serait-il passé si ma génitrice ou un psy avant-gardiste avait décidé qu’il fallait m’encourager à changer d’identité ? La fin du siècle dernier a vu surgir la fameuse «théorie du genre », selon laquelle on ne naît ni homme ni femme mais on le devient à force de conditionnement social. D’après cette idéologie, il est donc parfaitement normal que la libération des moeurs et l’évolution des mentalités s’accompagnent d’un découplage entre le genre et le sexe. À l’instar d’un(e) homosexuel (le), un(e) transgenre serait donc quelqu’un qui assume qui il est et non un être qui se cherche. Comme l’homosexualité, la dysphorie du genre a d’ailleurs été évacuée de la liste des maladies mentales. Depuis 2010, elle n’est plus considérée comme « une affection psychiatrique de longue durée » telle qu’on la cataloguait auparavant. Est-ce un progrès ? Je n’en suis franchement pas persuadé. Ce changement a en effet favorisé l’incitation précoce aux changements d’identité et à son corollaire concret, la transexualité. Comme souvent, les États-Unis sont évidemment à la pointe de cette mode transgressive exploitée à des fins lucratives : là-bas, les « transgender clinics » se comptent par centaines et les changements de sexe sont devenus des actes médicaux de routine. Le marché du traitement hormonal et de la mutilation chirurgicale se porte comme un charme, même si des procès sont maintenant intentés par des jeunes gens qui regrettent leur « transition » et souhaitent être indemnisés. Ils découvrent un peu tard que la « gender theory » est une absurdité complète puisque l’identité de genre est inéluctablement gravée dans les chromosomes. On ne devient pas homme ou femme, on ne naît même pas homme ou femme, on est définitivement un des deux genres dès la conception ! Lorsque l’Amérique déconne à plein tube, on peut bien sûr s’attendre à ce que le délire traverse l’Atlantique. Et c’est ce qui est en train de se produire sur le vieux continent. Mais quand des psys tentent d’alerter, ils se ramassent les lobbies sur le dos et la presse bien-pensante sur le paletot. C’est ce qui vient d’arriver à la pédopsychiatre Caroline Eliacheff et à la psychanalyste Céline Masson, co-autrices du livre « La fabrique de l’enfant-transgenre ». Elles sont boycottées, censurées et même copieusement insultées depuis qu’elles ont sorti leur ouvrage où elles mettent en garde contre ce qu’elles considèrent comme un scandale sanitaire. Heureusement, il existe encore quelques médias pour leur donner la parole, comme ici sur le plateau de Sud-Radio. Jugez-vous-même si le discours à contre-courant ne vaut pas la peine d’être écouté….
3ème cause : la volonté de saper l’identité (et donc l’immunité)
Quitte à passer pour un affreux complotiste réactionnaire d’extrême-droite, je pense aussi que la promotion du transgenrisme fait partie d’un projet politique plus large, soigneusement caché aux foules et consistant à dissoudre les identités pour fonder un Nouvel Ordre Mondial. Sous prétexte d’ouverture, de diversité et de non-discrimination, cet agenda secret (mais de moins en moins discret) prévoit d’éliminer les différences pour imposer l’uniformité et l’indifférencié sous la bannière d’un gouvernement planétaire. Pour les identités nationales, c’est absolument limpide : depuis des lustres, les dirigeants occidentaux gèrent leurs pays dans le sens de l’abandon de souveraineté et de la délégation de pouvoir à des instances supranationales. La pseudo-pandémie a permis de donner un coup d’accélérateur à cette machination, et ce n’est pas le nouveau traité en discussion à l’OMS qui va me contredire : l’objectif est d’imposer un mécanisme décisionnel où les États n’auront plus grand-chose à dire. L’identité, c’est aussi la religion, la culture, la langue ou la famille. Et dans tous ces domaines, il est également patent qu’une politique de destruction est en cours et qu’elle répond à un plan. Pour soumettre les peuples et leur faire accepter une gouvernance mondiale totalitaire, « on » orchestre diaboliquement leur déracinement et leur endoctrinement par des valeurs inversées. Mon confrère belge du Vilain Petit Canard fait la même analyse et je vous invite à lire ici son intéressante « approche candide ». De mon côté, je subodore que l’identité sexuelle fait également partie des identités combattues en haut-lieu occulte sous couverture de progressisme. Ce n’est pas un hasard si l’administration américaine et le gouvernement belge comptent un ministre transgenre. Ce n’est pas seulement pour le fun que Brigitte et Manu ont invité des rappeurs transgenres à se donner en spectacle à l’Élysée. Ce n’est pas seulement pour flatter son électorat que Joe Biden a récemment déclaré sa flamme aux transgenres à l’occasion de leur « journée de visibilité » (si, si, ça existe aux States ! ). Pour imposer leur «transidentité » mondiale, je suspecte les tireurs de ficelle transhumanistes d’organiser aussi le brouillage des genres. L’idée serait de faire croire que tout un chacun peut décider de son destin au mépris des lois naturelles tandis qu’ils mettent en place le contrôle total du bétail humain. Et son passage prochain à l’abattoir ? N’oublions pas ce que la nouvelle médecine du sens nous enseigne sur le rapport étroit entre identité et immunité : la seconde est au corps ce que la première est à l’esprit. L’identitaire et l’immunitaire sont tellement liés que l’immunodéficience frappe très préférentiellement ceux qui sont en carence d’identité. On le savait avec le sida et on en a encore eu la démonstration avec la variole du singe qui s’est cantonnée – c’était prévisible – aux seuls cercles d’homosexuels fétichistes amateurs de pratiques extrêmes. Dès lors que l’immunité et l’identité forment un ensemble psychosomatique et que ça commence à se savoir, on peut toutefois redouter que certains vaccins soient développés pour nuire massivement à l’une et à l’autre. Faut-il vous faire un dessin de ce possible noir dessein ? En ce jour de solstice et à quelques jours de Noël, pensons à prier pour les mougeons trompés par les marchands de peur et leurrés par le mirage de l’immunisation artificielle.
Yves Rasir
Source : Néo Santé
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